Le week-end dernier, Georges Yémy l'écrivain, Georges Yémy le musicien était en pays Franc-Comtois accompagné de la jolie Bisontine (from Besançon, man!) Anne-Laure Clément, attachée de presse et responsable des relations libraires d'eho.
Après une belle journée neigeuse et deux entretiens (Jean-Luc Gantner sous couvert d'être un bloggueur et également journaliste à France 3 + Monsieur Maigrot de RCF arrive avec des fiches entières de notes pour réaliser un entretien de 25 minutes (il "couvre" également les Mots Doubs en faisant une trentaine de rdvs) a débuté la rencontre chez Camponovo animé par Emmanuel Sawadogo (de l'association Lyphisia, j'y reviendrai). Une bonne vingtaine de personnnes étaient présentes pour un échange d'une heure et demi (sans chauffage!). Beaucoup de membres de l'association étaient présents, les questions ont largement tourné autour de l'africanité, la langue etc avec un Georges super punchy. Puis, à l'invitation de l'association, nous sommes allés dans un petit bar (pas de chauffage) où étaient prévus un petit repas et un concert. Musiciens en retard, nouriture introuvable nous ont laissés le temps de tisser des liens pour une invitation de Georges Yémy aux Petites Fugues (Le Festival de Littérature Comtois itinérant) en novembre.
Finalement la soirée s'est achevée par un tout petit concert et Yémy a pris le micro pour le dernier morceau ( Penser à produire son disque :)-) suite à quoi, le gérant de la salle nous a mis dehors (Gestion socialistement correcte de la ville, les lieux publics ferment à une heure du matin), nous aurons gratté 15 minutes de rab' et je crois, comme concluent souvent les bulletins paroissiaux, que la soirée fut réussie pour tout le monde.
Ce soir-là, il y avait aussi Jean-Luc Gantner, journaliste, blogueur et fan de notre romancier-musicien
Il y a des jours comme ça... Où plutôt, il y a des soirées et des nuits comme ça. Mais pour être tout à fait précis, Il y a surtout des livres... et des auteurs tellement rares, comme « Yémy ». Je ne sais plus s'il faut l'appeler Yémy (un nom de scène facile à retenir. Et je vous assure que c’est important que tout le monde puisse retenir le nom d’un type comme Yémy), ou plutôt Georges Yémy (le nom immense de "Yémy" avec son prénom à lui devant) ou encore Georges Sätkà-Chännkà Yémy (son véritable nom, en entier, toutes les lettres qui honorent sa famille, son village natal, son pays d’origine - le Cameroun - et le sien, la France, le Val de Marne dans la banlieue parisienne ; le pays des belles lettres françaises au moins jusqu’à Céline si vous oublier Beckett. Le pays des belles lettres d’avant Beigbeder). À vrai dire je suis un peu perdu, un peu vanné, un peu démit. C’était mardi, l’atterrissage sur le tarmac de la librairie Camponovo, à Besançon d’un « ami », l’extraordinaire Monsieur Yémy. Sa prose, giclée du côté obscur d’un cerveau agile comme le vent ; un virtuose, Yémy le musicien.
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