Pas de politique, pas de religion, pas d'argent et pas de sexe!
C'est en évitant ces sujets que les conversations sont les plus agréables...
Je ne voulais pas parler du boycott du Salon du Livre...
Ce n'est à mes yeux pas vraiment l'endroit...
Et puis je me connais: aucune maîtrise de soi sur ce sujet que je ... maîtrise infiniment mieux que beaucoup...
J'ai lu le papier de David Chemla dans "Le Monde", il est président de "Shalom Archav" (La Paix Maintenant).
Il fait partie, comme moi, de ces gens qui pensent qu'il ne peut pas y avoir de paix pour Israël si il n' y a pas d'état viable pour les Palestiniens...
Quels Palestiniens?
C'est leur problème, pas le notre!
Nous n'avons pas à choisir leurs représentants, sinon ce ne sera pas leur état mais un état fantôche dont nous tirerons les ficelles...
J'ai résisté , longtemps, à parler de cela.
Mais cet appel au boycott est inacceptable.
D.Chemla a raison et T.Ramadan a tord...
C'est comme ça...
Et ni les appels au boycott, ni les rumeurs de menaces d'attentats ne nous ferons changer d'avis.
Car cet appel au boycott n'est rien d'autre qu'une forme intellectualisée de terrorisme;
Et c'est insupportable.
Pour les Palestiniens comme pour les Israëliens qui souhaitent la paix et pour tous ceux qui subissent à 4,000km de distance l'extrêmisme d'un petit nombre de manipulateurs.
Et il faut lire Amos Oz, David Grossman et tant d'autres pour comprendre qu'Israël n'est pas une banlieue du Berlin des années 35/45...
Ce que ceux qui appellent au boycott essayent de nous faire croire...!
Je ne voulais pas en parler mais il y a des limites...
Excellent Salon où nous vous attendons avec beaucoup d'impatience et de plaisir!
GCS
Israël au Salon du livre, le non-sens d'un boycottage, par David Chemla
Dans ces colonnes (Le Monde du 28 février), Tariq Ramadan prétend ne pas nier l'existence de l'Etat d'Israël et ne pas appeler à sa destruction. Certes, ce n'est pas la présence d'un stand israélien au Salon du Bourget, où chaque année se pressent acheteurs d'armes de tous pays, y compris arabes, qu'il condamne, mais la présence de l'Etat hébreu, en tant qu'invité d'honneur cette année, celle de ses soixante ans d'existence, au Salon du livre de Paris. Il est vrai que le livre est une arme bien plus redoutable pour garantir la sécurité d'un pays que ses avions et ses tanks.
Effectivement, M. Ramadan n'écrit nulle part qu'il condamne l'existence d'Israël. Il se contente de "rappeler les soixante années de colonisation" qui accompagnent son histoire. Si c'est, selon lui, depuis soixante ans et non pas quarante qu'Israël occupe un territoire et colonise un peuple, n'est-ce pas là une remise en question fondamentale de son droit à l'existence ? Sur quel territoire lui reconnaît-il aujourd'hui le droit à exister ?
LES MEILLEURS AVOCATS
En joignant sa voix à la voix de ceux qui, à Turin, appellent au boycottage d'Israël, ou qui, à Paris, en critiquent la présence au Salon, c'est bien à la culture de ce pays que s'attaque M. Ramadan, contrairement à ce qu'il prétend. Que véhicule en effet un livre, sinon une langue et une identité ?
Une langue, d'abord, celle dans laquelle doivent écrire, conformément aux critères de sélection retenus par le Centre national du livre, les écrivains invités à représenter Israël. Contrairement d'ailleurs à ce que prétendent M. Ramadan et ceux qu'il soutient, n'en sont pas exclus des écrivains arabes israéliens, comme l'atteste la présence de Sayed Kashua et de Naim Araidi au sein de cette délégation. Une identité multiple, enfin, à l'image de ce pays, et qui ne se définit en aucun cas comme la négation de l'autre, celle du Palestinien, ce dont témoignent la majorité des écrits des auteurs invités.
Et là se situe sans doute le paradoxe étonnant de la position défendue par M. Ramadan : la plupart de ces écrivains se trouvent être les meilleurs avocats de la cause palestinienne au sein de la société israélienne. Beaucoup d'entre eux sont les porte-parole de ceux qui, depuis des années, se battent pour la fin de l'occupation et la création d'un Etat palestinien à côté d'Israël, certains appelant à négocier avec le Hamas pour mettre fin à la tragédie qui ensanglante actuellement les rues de Gaza et de Sdérot.
Mais, comme me l'ont souvent dit mes amis palestiniens, il arrive fréquemment que certains défenseurs de la cause palestinienne à l'étranger soient plus maximalistes que ne le sont les Palestiniens eux-mêmes. M. Ramadan ne nie donc pas à Israël le droit à l'existence, il se limite à lui contester le droit à un territoire, le droit à une langue et à une identité !
David Chemla est président de l'association La paix maintenant.
C'est joliment dit tout çà, mais le Tibet, dont le dragon chinois à posé son cul dessus pour l'étouffer, qui s'en émeut. C'est vrai, ce minuscule pays se trouve si loin de Europe, alors s'il disparaît qui s'en soucieras?
Rédigé par : guehl | 16 mars 2008 à 10:42
Jérôme, veuillez me pardonner si je vous ai malmené. Ce qui me gène c'est l'organisation des salons qui fait dans la mère maquerelle. Et cela me peine vraiment. Les salons sont nécessaires, ne serait-ce que pour se faire rencontrer les auteurs avec leurs lecteurs et surtout d'autres auteurs.Il faut juste s'articuler d'une autres façon, ajouter une couche,etc.... Et je ne parle aps des éditeurs finançant ces salons au retours très incertains.
Rédigé par : martingrall | 14 mars 2008 à 10:53
C'est bien facile que qualifier de "vente à la criée" ou de "vente aux enchères" les séances de dédicace sur les salons ou autres lieux autours du livre ; surtout lorsque l'on a le bonheur d'être connu, et même reconnu. Tout le monde ne publie pas dans des grandes maisons d'édition où la publicité fait un grand et coûteux travail ! Mais pour tous les autres, qui espèrent voir leur travail gagner le public, c'est une autre histoire. Une séance de dédicace, même si elle ne permet pas de vendre beaucoup, est un lien important avec les lecteurs, un moyen d'avoir un retour direct sur son ouvrage, une façon de percevoir le ressenti des vendeurs, lorsque cela a lieu chez l'un d'eux.
Certes, il est parfaitement désagréable d'attendre le chaland et derrière une pile de bouquin, on ressemble à un mendiant de la littérature. Pourtant, les quelques rencontres qui peuvent se nouer à ces moments là, sont des instants précieux pour un auteur. Des petits riens qui parviennent, parfois, à rendre de la vigueur et l'envie de continuer.
Rédigé par : Jerôme | 13 mars 2008 à 11:59
Je ne vais jamais au salon du livre, cela me peine toujours de voir les auteurs devant leur linéaire de 60 cm,les malchanceux, derrière leur toujours pile de livre, et se mettre aux enchères, se vendre à la criée et cette année c'est pire je reviens d'Amsterdam. J'adore ce surréalisme de préado. Et pour ceux, auteurs connus, ceux qui passent aux télés ou à poil en cul de bus, c'est encore pire.
Et cette année, tout simplement parce que je m'interdis de répondre à toute menace, je serais au salon du livre.
J'dis ça j'dis rien, je connais Israel, enfin Jérusalem, surtout et uniquement le monastère, j'y extrais ma soeur, soeur carmélite, lorsque cela sent un peu le chaud, et à chaque fois, je me dis que l'igorance crade de l'histoire de tous les peuples depuis quatre milles ans, les libertés arrachées aux pharaons par des juifs pour tous surtout les palestiniens, etc etc puis le roi d'arabie au 18° unifiant un pays par la réligion... etc
Je suis contre la revendication de sa religion juive, comme de la mienne ''il est encore fécond le ventre qui ... bête immonde'' et au combien. cependant Editeur, une bonne chose serait d'écrire l'histoire d'un de nos peuples français. ''Afin que nul n'ignore'', je suis contre bien sur, ne rien oublier, mais ne rien transmettre. Mais, afin que nul n'ignore, que l'écriture serve. Et que ramadan le fasse il existe toujours des talons de chèques made in USA aux USA justement.
Rédigé par : martingrall | 11 mars 2008 à 20:16