Il y a longtemps déjà que j’aurais du écrire cette note .
C’est vrai, chaque année, après Francfort je fais un petit compte rendu de la Foire, des rencontres et de ce que j’en ai ressenti.
Cette année, curieusement, cela m’a semblé moins indispensable que d’habitude.
Je ne comprenais pas pourquoi…
Je crois avoir compris, ici, à Venise.
Je vois passer d’énormes paquebots dans ce décor enchanteur, ils sont totalement anachroniques…
Plus hauts que les immeubles, ils dénaturent le paysage mais plus moyen de revenir en arrière !
Et le paysage lui-même se transforme sous les effets conjugués de l’homme et de la nature ; Venise est toujours Venise mais n’est plus Venise…
Disparus les petits commerces et les boutiques de proximité ; remplacés par des « mini-maxi markets » et des vendeurs de bimbeloterie dont on se demande comment ils peuvent gagner leur vie…
L’âme a laissé la place au show, le décor tient mais les acteurs semblent fatigués et presque résignés dans le fond ; mais dans la forme , ils donnent le change en surjouant presque…
C’est ici que j’ai compris ce qu’étaient Francfort et l’édition aujourd’hui :
Le Titanic qui croiserait dans Venise !
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