4h59. Je suis déjà bien éveillé, moi qui, d’habitude, apprécie particulièrement la grasse matinée. Le réveille change de minute, d’heure par la même occasion et la radio s’allume.
Je me précipite dessus, l’éteint, descend et me met à déjeuner. Aujourd’hui est un jour particulier : je vais rencontrer sept magnifiques filles qui sont déjà folles de moi (comprenez : je suis l’unique garçon du prix Clara, et aujourd’hui, c’est direction Paris.).
Après avoir failli rater le train de 5h59, mes parents et moi montons rapidement dedans. Trois longues heures à attendre. Plus le train avance plus le paysage s’éclaircit et plus la campagne fait place à la ville.
Pas de retard SNCF. Fait rarissime. Il fait (presque) beau. Fait rarissime, un mois d’octobre.
Je suis le premier à la maison d’édition. Il faut dire, qu’hier vers 20 heures, l’éditrice (en personne !) m’a appelé, me demandant si je pouvais être une heure plus tôt à la maison d’édition afin de faire une interview. Pas de problème.
J’arrive rue Rollin et, là, PAF ! Pas de numéro trois. On m’a arnaqué !
Non, c’est juste que la rue Rollin commence bien avant, et le trois pareillement. On sonne, on franchit la porte. C’est joli. Pauline Ricaud m’accueille. Je suis bien le premier. Je visite la maison d’édition. Waouh ! C’est génial ici. J’hésite à demander pour planter ma tente dans la maison d’édition mais refoule mon envie de vivre là. On me présente le livre et on me fait descendre dans LA salle où se trouve MON (NOTRE, pour ne pas oublier les autres lauréates…) bouquin. Il est Beau, il est là, c’est bien lui !
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