Demain je pars à la foire du livre de Jérusalem;
pourquoi en parler?
Simplement pour dire que j'en reparlerai au retour,
dans cinq jours.
Dire que le livre est un vecteur de dialogue et possiblement de paix,
que la littérature, ailleurs , peut rassembler les hommes à côté d'une frontière, sur le pont Allenby, ente Israêl et Jordanie.
Auteurs Israëliens, Palestiniens, d'autres pays arabes aussi.
Nous y allons pour nous retrouver et montrer que l'espoir de paix demeure plus fort que la haine et le fanatisme.
Pour montrer que la littérature rasemble les vraies consciences et ignore les fausses, que la vie germano pratine est une pantalonade dont les acteurs sont plus ridicules que ceux dont ils parlent...
Deux extraits, ici et maintenant:
un pastiche formidable de Dider Jacob (une fois de plus me direz vous...)
et un dialogue surréaliste entre J-M Roberts et Richard Millet.
J'ai peur de ne croiser aucun des "intellectuels de renom" entre Jérusalem et les territoires palestiniens...
Il est vrai qu'il fait meilleur au Flore, chez Lipp et dans d'autres endroits pour "happy few" qui croient expliquer au monde ce qu'il doit penser qu'entre deux pays et deux peuples qui rêvnet de paix mais n'y arrivent pas...
Les aide t on suffisamment?
Nous engageons nous assez?
Faisons nous, vraiment, notre devoir,
Certains d'entre nous qui viennet du monde entier essaient...
Les germanos pratins dissertent...
Bonne lecture,
que ceux qui le souhaitent ou le peuvent fassent de beaux rêves,
nous essayons d'en construire un: la Paix...
15 février 2007
BHL : son dîner secret avec Arlette Laguiller
Le 8 février dernier, Bernard-Henri Lévy narrait, dans son bloc-notes du Point, « un dîner avec Ségolène ». Le philosophe raconte ici, dans un texte encore inédit que nous avons pu nous procurer, son entrevue, quelques jours plus tard et toujours à dîner, avec Arlette Laguiller.
« Massoud. Comme une douleur. Son souvenir s’était réveillé en moi. Il ne m’avait, à vrai dire, jamais quitté. C’est à lui que je pensais, le mois dernier, à New York, tandis que j’expliquais à Condoleeza Rice que les Chinois seraient les Américains du XXIIème siècle, et les africains, les Chinois du XXIème. Lui, dont j’évoquais le génie singulier, en dînant d’une sole meunière, avec Ségolène Royal, au restaurant du George V. Et, l’autre jour encore, à la même table, au moment des amuse-bouche : Massoud m’était soudain apparu tandis qu’Arlette Laguiller s’était assise en face de moi.
Elle savait que je n’étais pas, loin s’en faut, l’un de ses plus fervents supporters. Son petit cou, déjà. Pas le long et joli cou de Ségolène ! Et son extrémisme, son archaïsme. Je ne cache à Arlette aucune de mes réserves : le smic pour tous les auteurs Grasset, la redistribution des écrans plats 180 centimètres, le devenir-pauvre des grands bourgeois de ce pays - cette politique mène au désastre. Quant à la dernière mesure qu’elle préconise, je la récuse également : la fermeture du Crazy, au nom du respect des droits de la femme.
Elle part d’un franc rire en dégustant les ravioles au caviar. Je l’attaque : «Pourquoi le Crazy ? Vous savez que ma femme s’y produit tous les soirs. Vous devriez aller y voir. C’est à la fois coquin et sage. Il y avait du beau monde, à la première. Patrick Bruel, Pierre Palmade. DSK et Anne Sinclair. Elkabach. Je vous ferai mettre deux places au guichet. » Elle sourit. Un sourire triste, ravagé : le sourire du travailleur. « Moi, au Crazy ! Mais Bernard ! Si on m’y voyait ! Et l’on m’y verrait bien sûr ! Et l’on se moquerait. Il est si facile de se moquer des humbles. Non, croyez-moi. C’est votre monde, et votre monde n’est pas le mien. »
Une pensée m’assaille : et si, sur certains sujets, nous pouvions nous entendre ? J’évoque Albert Londres. Elle n’y est jamais allée. Comment libérer Arlette de cette gauche sectaire à laquelle elle a, hélas, toujours adhéré ? Je rêve un instant de lui enseigner, à Saint-Paul-de-Vence, les plaisirs de la vie. Quelle avancée, pour la cause du peuple, si la diablesse s’habillait en Prada, non plus à la Redoute !
On sert la soupe de pétoncles. Arlette hésite, avant de choisir la cuiller qui convient à ce service. Elle jette un œil furtif sur celle que j’ai choisie, puis s’aperçoit que son manège ne m’a pas échappé. Elle rougit, comme une enfant qu’on a surpris la main dans les bonbons. Et tandis qu’elle me raconte son enfance, j’éprouve soudain de la compassion pour cette femme que les années n’ont pas corrompue. Il y a de l’Abbé Pierre en elle. Une volonté qui ne s’éteint pas. Je me surprends même à penser que, nonobstant toutes nos divergences, nous nous rejoignons peut-être sur un point : la fougue, jusqu’au bout.
« Travailleuses, travailleurs » : je m’oppose à elle sur sa fameuse formule. Le ton monte soudain entre nous. Dans le restaurant, des visages se retournent. Elle me parle de détresse sociale. Des tentes. De la trahison de la gauche capitaliste. De loin, Alain Minc, qui dîne non loin de là, m’adresse un complice salut. Cette souffrance, dis-je, je n’y suis pas insensible. «Venez avec moi », dit-elle. « Soyez notre avocat. » Je lui réponds que je ne saurais être l’avocat d’aucune cause, hormis – cause qui est du reste la seule que je ne puis me résoudre à perdre – la mienne. Mais une idée me vient. Fantasque, soudaine. L’accompagner, oui. Partir à la découverte de la France des exclus, des chaussettes trouées, du 100% tergal, comme j’avais sillonné naguère, pour « American Vertigo », l’Amérique en ses hauts et en ses bas. L’Amérique des exclus et de Sharon Stone. Revenir, comme Ulysse, en terre de France. En terre d’Arlette.
L’Irak ? « C’est un sujet que vous maîtrisez mieux, car je n’ai, pour me tenir informée, que des moyens bien modestes. » Elle sourit, parlant bas, relève son visage, presque mutine, et m’avoue, du bout des lèvres : « Je parle mal l’anglais ». Moi qui la croyais si masculine. Cette femme sèche, qui avale le vin à grandes gorgées, est-elle gourmande ? Est-elle simplement femme ?
Un cœur se cache, sans doute, sous ses airs de militante racornie. Lui arrive-t-il de pleurer ? En lui posant la question, je ne la sens plus si sûre d’elle-même. Elle revient à son sujet. A sa cause : « Il faudrait que les choses changent en France. Pouvez-vous m’y aider ? » Je réponds que mon pouvoir est celui des idées. Je suis, dans l’action, comme un chevalier sans armure. Et seules les très grandes causes, visibles de loin comme la Très Grande Bibliothèque, me font donner de la voix. Mais je promets, si elle le souhaite, d’en toucher un mot à mon ami François Pinault. « Le grand capital ! », s’écrie-t-elle, horrifiée. « Ce grand capital a ses ouvriers », dis-je. « Pensez à Stakhanov. Pinault, c’est le Stakhanov des marchés boursiers.»
Il est tard. Je veux lui faire goûter à l’Armagnac de la maison. « Un ténarèze. » Ses lèvres plongent dans le verre à liqueur. « C’est fort. » Elle m’en fait le reproche, mais elle ne se défend plus. Alors elle se penche vers son sac, et en tire, à mon étonnement, un livre qu’elle me tend : « American Vertigo ». Tandis que j’écris quelques mots amicaux sur la page de garde, dans le restaurant vide qu’entoure Paris endormi, elle confesse un penchant pour l’école de Brive : elle lit, en ce moment, le dernier Gilbert Bordes : «Lumière à Cornemule». Et puis Zola. Zola, bien sûr. Je rends son livre signé à Arlette et tire de mon portefeuille ma carte de crédit. «On partage», lance-t-elle péniblement. Je m’y oppose. Elle s’obstine et pose sa carte sur la table. C’est alors, tandis que je fixe la petite tache bleue que fait sa Visa à côté de mon Amex Platinum, qu’elle me demande, presque suppliante : « Vous n’y croyez donc vraiment pas, mais alors pas du tout, à la lutte des classes ? » »
(Pastiche D. J.)
Suit maintenant cet édifiant et pontifiant dialogue entre l'aventurier de Stock Jean-Marc Roberts ( et grands pourfendeur des petits éditeurs devant l'éternel) et l'éditeur/auteur des Bienveillantes Richard Millet...
Propos recueillis par PAUL-FRANÇOIS PAOLI.
De nombreux essais s'interrogent sur l'état du roman et son avenir. Éditeurs et écrivains, Richard Millet et Jean-Marc Roberts contestent leur analyse.
LE FIGARO LITTÉRAIRE. - Après la vogue du structuralisme et du nouveau roman, l'autofiction est-elle en train d'achever la littérature française ? Certains demandent un retour à une littérature « engagée » dans la société...
Richard MILLET. - Aucun mouvement n'est responsable de l'appauvrissement de la littérature. Il y a des chefs-d'oeuvre dans la littérature nihiliste, formaliste et même nombriliste. L'autofiction n'est pas ma tasse de thé, mais la volonté de Christine Angot de tout dire d'un événement insignifiant est fascinante... D'ailleurs La Recherche du temps perdu de Proust et Voyage au bout de la nuit de Céline sont, à leur manière, de gigantesques autofictions. Ce qui fait un écrivain, c'est l'invention d'une langue, d'un rythme singulier. C'est sa puissance. Sa sensibilité politique, ni le genre littéraire à travers lequel il s'exprime ne font rien à l'affaire. À mon sens Barbey d'Aurevilly, Villiers de l'Isle-Adam sont bien supérieurs à Zola ou au Hugo engagé.
Jean-Marc ROBERTS. - Cela fait trente- quatre ans que je suis dans le métier et que l'on m'annonce que le roman français est mort. C'est l'un de ces « marronniers » dont sont friands les journalistes. Coupable, l'autofiction. Le mot ne veut pas dire grand-chose. Il est vrai qu'il est plus facile d'écrire un roman « intimiste » que d'inventer la vie des autres. Mais le talent et le génie n'ont ni genre ni sexe. La littérature existe ou n'existe pas, c'est affaire de son, de langue, au fond de musique. Chez Stock, où nous avons édité des auteurs aussi différents que Philippe Claudel, Nina Bouraoui ou Christine Angot, l'autofiction n'est pas un principe. Quant à la thèse de François Bégaudeau, qui exhorte les écrivains à s'engager, elle sent son lycéen attardé. Un lycéen qui s'exprime mal, dit tout et son contraire. Les mauvais livres sont ceux qui justement ont une intention. Un bon roman n'apporte aucune réponse, il ne fait qu'ajouter de nouvelles questions.
R. M. - Les journalistes ont une grande responsabilité dans cette confusion des genres. Où sont les « descentes » argumentées, comme l'on disait autrefois ? Que sont devenus les critiques ? Citez-moi un article qui dise que le dernier livre de Justine Lévy ou d'Anna Gavalda est nul ! Qui oserait écrire qu'un roman de Le Clézio ou de Kundera est faible ?
J.-M. R. - Exception faite du livre de Justine Lévy, Rien de grave, (Publié par Stock, NDLR) qui était à mon avis un bon roman - s'il était signé d'un auteur anglo-saxon, on le trouverait formidable - je suis d'accord sur le diagnostic : les critiques ne font plus leur travail, ils encensent trop vite ; du coup, on ne voit plus rien émerger, sauf quand apparaît un phénomène comme Houellebecq ou Jonathan Littell.
Richard Millet, l'an dernier, vous critiquiez la pléthore de mauvais romans de la rentrée littéraire. Plusieurs centaines de romans sont parus en janvier. Vous considerez que c'est excessif ?
R. M. - Ce que j'ai dénoncé, ce n'est pas le nombre de livres, mais l'absence de hiérarchie entre les livres. L'écrivain est celui qui a un monde, pas celui qui fait un « coup » pour avoir sa photo sur un livre. La fonction du roman n'est pas d'être un outil de promotion sociale. Toutefois, je concède que ce phénomène a toujours existé. Au XIXe siècle, on écrivait des vers, maintenant on signe un roman. Mais il ne faut pas se leurrer, en fin de compte les vrais écrivains se comptent sur les doigts d'une main.
J.-M. R. - Je préfère qu'il y ait à la rentrée 600 romans plutôt que 35. Cela dit, une réflexion sur la situation actuelle s'impose. Ainsi, il y a beaucoup trop d'éditeurs, trop de nouvelles maisons sans exigence. Éditeur est un métier à la mode ! Depuis le Goncourt miracle du kiosquier Jean Rouaud, des gens qui n'y connaissent rien publient des romans dans l'espoir de décrocher le gros lot. Et je ne parle pas du système des prix dans lequel les jurés priment ce que le public a déjà choisi...
R. M. - La littérature romanesque contemporaine est en état de crise, comme le fut peut-être la poésie au XVIIIe siècle. Je ne vois pas émerger actuellement d'oeuvre majeure. Mais trois grands romanciers par époque suffisent. Cela dit, ni Roberts ni moi ne publierions ce que nous publions si nous n'y croyions pas.
J.-M. R. - Chez Stock, nous éditons des jeunes gens, sans imaginer ce qu'ils deviendront. Est-ce que l'on pourra plus tard évoquer «l'oeuvre» d'un auteur, bien malin qui peut savoir. Parmi les grands, on cite toujours Modiano en exemple. Mais est-ce que ses romans vieilliront si bien que ça ?
Comment s'empêcher de comparer les écrivains actuels aux grands anciens ? Où sont passés les Aragon, les Montherlant, les Giono qui tenaient le haut du pavé, il y a un demi-siècle ? Y a-t-il déclin ?
R. M. - Dans son livre, Tzvetan Todorov dit que la littérature française est « solipsiste », nulle, désespérante. Ce sont des généralités : il ne cite aucun auteur dans le champ contemporain ! D'ailleurs, on se focalise trop sur la littérature française, comme si les choses allaient mieux ailleurs. On survalorise la littérature anglo-saxonne : qui sont leurs grands écrivains ? Qu'on nous les cite. Qui dira que Philip Roth écrit mal ? Il y a une norme internationale du roman dont le pilier est Umberto Eco : or Eco est un grand esprit, pas un grand romancier.
J.-M. R. - Je tiens Michel Houellebecq pour un écrivain important. L'oeuvre d'Annie Ernaux est celle à laquelle je suis le plus attaché. François Taillandier fait un travail considérable, mais aussi Agota Kristof ou Vassilis Alexakis.
R. M. - Il y a aussi Pascal Quignard, Pierre Bergougnioux, Pierre Michon, Régis Jauffret, Marie N'Diaye, d'autres...
J.-M. R. - Je suis optimiste pour le roman, mais pessimiste sur notre époque qui est antilittéraire. Le pire, ce sont les blogs : non seulement les gens ne lisent plus mais ils ne vivent plus. Interdisons les blogs !
R. M. - Nous vivons dans un monde où l'on n'enseigne plus la littérature et son histoire ; où les valeurs qui dominent sont marchandes, consuméristes, radicalement anticulturelles. Je sais ce dont je parle, j'ai moi même été enseignant. Savez-vous que dans les banlieues, le mot « intello » est devenu une insulte. La littérature est menacée par le divertissement, par la disparition de l'ennui. La littérature, au sens ambiteux du terme, intéresse trois mille personnes en France... D'une certaine manière, la solitude de l'artiste est un invariant ; il y a toujours eu quelque chose d'héroïque dans le fait de s'obstiner à écrire. Rappelons-nous la prédiction d'Henry James qui le premier affirmera que la massification de la culture signerait l'arrêt de mort du grand écrivain.
J.-M. R. - Je suis d'accord. Les « gros lecteurs », ceux qu'on qualifiait autrefois de boulimiques, sont en voie de disparition, surtout chez les moins de 40 ans. Pourtant je ne crois pas qu'il faille céder au « déprimisme ». Des livres existent.
Rencontré un ami écrivain au café. En mal d'éditeur. Nous avons écumé sans succès les 1400 fiches de AUDACE et de l'OIE PLATE. Je lui ai conseillé de travailler avec les éditeurs non référencés dans AUDACE. Et il m'a parlé de votre site.
J'ai lu BHL. Pour une fois qu'il ne fait pas de la judéosophie sur DSK et LF, il est excellent. Il sous- estime AL qui n'avait pas moins de 5 bureaux au LCL, toujours vides et en travaux. J'en avais un seul mais il était toujours plein. Cadre bien placé du LCL, mes collaborateurs se gaussaient de me voir prendre le café dans la bar attité d'Arlette? Ne l'y ai jamais vue.
BHL a bien senti et vu qu'elle est prisonnière de son personnage et qu'elle en sortirait bien volontiers de sa religion.
J'ai écrit un essai de philosophie politique engagé et très concret. Un éditeur à CA n'est pas venu à bout de la maquette en 9 mois, sauf à afficher un IBSN. Je vais rompre le contrat avant de me ruiner. Dans ce livre de 290 pages je cite abondemment Jean d'Ormesson. Assez décoiffant puisque un éditeur m'a promis le bûcher bien que j'y fasse preuve de connaissances étonnantes à ses dires. Voulez-vous jetter un regard sur le manuscrit ? Bien que ce semble pas trop dans votre ligne éditoriale.
CH
Rédigé par : Claude Hugueny | 25 février 2007 à 17:31
Et c'est toujours un plaisir de passer.
Rédigé par : martingrall | 24 février 2007 à 11:51
Clap Clap !
Pour l'esprit....
Psiitttt... Je trouve particulièrement souhaitable que les "intello" prennent pied dans le présent de temps en temps...
Il n'y a pas qu'en banlieue que ce terme est devenu une insulte, je l'ai découvert il y a peu de temps, certes, peut être qu'effectivement le fossé s'est creusé, peut être que "ceux qui rencontrent de grosses difficultés" en ont marre de ces "intellos" qui décrivent de loin sans jamais vraiment comprendre?
Aux mêmes "intellos" je réponds que les lecteurs boulimiques ont peut être non seulement un budget sans doute plus restreint qu'avant mais qu'Internet, et cela n'est pas une plainte, Internet je disais prend du temps de lecture à travers les forums, les blogs, les infos d'ailleurs, celles d'ici étant généralement périmées avant parution.
Peut être qu' être intellectuel aujourd'hui c'est aussi savoir se salir les mains de temps en temps et descendre d'un piedestal "hautain" comme je l'ai lu sur un excellent blog...
Bonne continuation ;-)
Rédigé par : Fitz | 21 février 2007 à 14:23
j eme demandais où tu étais passé. Bon salon.
Rédigé par : martingrall | 20 février 2007 à 13:04