..., aussi excitée mais sûrement beaucoup moins stressée qu’elle, elle traverse le trafic dense du Boulevard St Michel, elle scrute les numéros fixés sur les imposants bâtiments, de l’autre côté de la rue bondée. Elle observe la foule aussi. Y-a-t-il une lauréate à trois pas d’elle sans qu’elle le sache ? Enfin, elle atteint le numéro 87. Le cœur battant la chamade (mélange indistinct et délicieux de peur et d’excitation), elle compose le code d’accès préalablement fourni. Bâtiment C, lui a-t-on aussi dit. Elle entre, ses parents sur ses talons. Elle reconnaît le cœur bleu caractéristique, celui qui ornera la couverture du livre, de leur livre… « Prix Clara, au fond de la cour ». Ils se hâtent. Une autre famille, celle du seul garçon lauréat, les rejoint. Après avoir traversé une cour intérieure qui assourdit le bruit des voitures (est-on toujours à Paris ?), ils franchissent ensemble la lourde porte et pénètrent dans le bâtiment. Pour eux, provinciaux, c’est juste incroyable ! Des plafonds très haut, un immense escalier, et à ses pieds, deux hommes qui s’activent à hisser de lourds cartons de livres dans un ascenseur. Ils leur conseillent de monter à pied. 6 étages. Les Friess montent, les Maurin attendent le retour de l’ascenseur. Ils arrivent en même temps et en rient. Ils sont tous heureux, fiers, impatients. On introduit les deux lauréats dans l’appartement d’auteurs. Ils sourient à Hélène et Tiphaine, plus ponctuelles qu’eux. Ils s’assoient tous en rond, et attendent. Le silence gêné qui s’installe est rompu par l’arrivée de Charlotte, et de Marie. Alors enfin, ils brisent la glace, et celle-ci est destinée à ne plus jamais se reformer. Un petit tour d’horizon : nom, nouvelle, classe, lieu d’habitation… Arrivent Clara et Claire. La troupe est au complet, un éclat de rire retentit, le premier d’une longue série.
Un repas mémorable où la question primordiale fut abordée (mais quels sont donc les thèmes de nos nouvelles ??), une séance de photos épique, quelques premières dédicaces, des interviews et une autre flopée de photos plus tard…
« A 18h15, vous devez absolument être prêtes ! »
Tiphaine, qui s’est vue investie d’une grande responsabilité, celle de la surveillance du temps, stresse les lauréats. Ou plutôt les lauréates… Mais c’est pour la bonne cause ! Les huit jeunes, accompagnés de leur attachée de presse (Eh oui, les lauréats ont leur attachée de presse à eux ! Si ça n’a pas la classe, ça…) attrapent un bus bondé, filent à travers Paris… et débarquent sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Ils se faufilent par l’entrée des artistes, où attendent déjà quelques personnes et soudain, les voici devant un immense escalier, des lustres magnifiques et des dorures de rois. Ils hésitent un instant à le gravir… et puis finalement, c’est eux qu’on attend, après tout ! Ils entrent alors dans un salon tout simplement merveilleux. Ensevelis subitement sous une horde de journalistes et de gens dont le visage leur est plus ou moins familier, qui les félicitent et les interrogent, ayant à peine le temps de saluer leur famille, leurs amis… et les anciens lauréats, déjà on les appelle, ça y est, l’heure de gloire a sonné ! Est-ce qu’il va falloir parler ? Devant tout ce monde ?? Heureusement, non… Guillaume Musso et Erik Orsenna chantent littéralement leurs louanges. Rien que ça ! Ils montent un à un sur scène, les anciens lauréats leur remettent nos prix… Et après cet acte hautement symbolique qui a tiré une petite larme à certains parents, fiers de leur progéniture, les lauréats au sourire éblouissant (que certains qualifieront plus tard de « sourire Freedent » mais sans aucune visée ironique, évidemment) prennent la pose pendant de longues minutes face à des dizaines de flashs étourdissants. Cependant, ils n’ont aucun effort à faire pour sourire. Dur de ne pas rayonner quand Carla Bruni-Sarkozy est prise en photo à vos côtés (et encore, ceci n’est qu’un des nombreux éléments de cette journée qui permettent aux lauréats de sourire de façon tout à fait naturelle)! Et la soirée commence à finir… Encore quelques dédicaces, les gens partent peu à peu, le luxueux salon se vide… Hélas.
Un résumé du résumé ? Des étoiles plein les yeux, du bonheur plein le cœur !
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Rédigé par : voyance gratuite par mail | 24 novembre 2013 à 17:16