Il y a des jours où je me demande si je suis un peu fou...
Et d'autres beaucoup!
Au réveil, direct au bureau pour aller voir les blogs des copains...
Aujourd'hui j'ai décidé de vous faire partager 4 trouvailles de ma matinée...
Une note de Léo Scheer sur son "Raoul"
Une note de ma copine bloggeuse préférée ecatarina
Une note sobre (pour une fois!:-))de Richard Andrieux
Une note érudite qui en dit long sur le personnage et l'ensemble de ses champs d'intervention de Pierre Assouline
Pourquoi eux et pas les autres?
Comme ça! Elles sont diverses, variées et indiquent bien à quel point aujourd'hui la blogosphère est une réalité abstraite...
Réalité parce que les blogs existent, mais abstraite car il n'y en a pas deux qui se ressemblent...
Ces quatre là je les lis tous les jours comme ceux de Loïs de Murphy, Mandor , Elisabeth Robert et quelques autres mais ce matin ces sur ceux là que j'ai laissé un petit mot...
Mais surtout je voulais vous dire que ces liens permettent de se parler le plus souvent de façon sympathique et d'apprendre des choses extrêmement intéressantes.
Il y a deux blog que je voudrais vous citer avant de vous laisser
celui de Stalker probablement le plus exigeant sur la littérature et celui de Tatiana de Rosnay parce que c'est probablement le plus vivant et le plus sympathique avec celui de Mandor.
Je sais vous aller me reprocher de ne pas mettre les liens mais je suis un peu con et très fou donc c'est comme ça!
Excellent week-end à tous et probablement à Lundi pour vous conter par le menu les aventures de Lucia Etxebarria à Paris...
Donc je me prépare à dormir 12h en ... 6 jours!
Et très peu d'eau de surcroît...!
comme le disait Antoine Blondin en montant dans le train de la Foire du Livre de Brive:
ET MAINTENANT, AU GOULÔT!
500. Raoul 89.
Par Léo Scheer, vendredi 4 avril 2008
Rue 89 essaye de nous griller sur notre projet de Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes...... Quel manque de savoir-vivre! En plus, pour le moment ce n'est pas très brillant, je cite :
Comment je peux faire comprendre à quelqu’un qui m’envoie des mails qui font rire que je n’en veux plus?
Dans quel cas peut-on checker ses SMS quand on est avec le pape?
Que faire quand des gens ont de longues conversations d’immobilier ou d’assurances de voiture devant vous?
Faut-dire dire au revoir aux gens à qui on parle en tchat ou peut-on partir sur la pointe des pieds?
Est-ce que c’est voler que de partager nom de compte et mot de passe pour consulter un site d’info payante?
Faut-il envoyer ses invitations à des fêtes ou à des dîners en "CC" ou en "BCC" (avec la liste des destinataires qui s'affiche ou pas)?
Il faut accuser réception de ses emails, ok, mais si on répond toujours pour accuser réception, quand arrête-t-on l'échange?
Je suis invité à dîner chez des blogueurs. Comment être sûr que ce que je dis ne va pas finir sur leur blog ou retrouver ma photo sur Flickr?"
D'une tempe à l'autre...
C’est un jeu un peu démodé que je vous propose ce soir.
J’ai piqué l’idée d’un cadavre exquis à Cath.
Un petit nombre d'idées très particulières qu'il eût été dommage de ne pas saisir
au vol de mes distractions...
André Breton, Paul Eluard, Louis Aragon y jouaient avec quelques-uns de mes compatriotes ahuris dans un Montmartre que j’ai toujours regretté de ne pas connaître. Non, je ne suis jamais allée à Montmartre, mais ça, c’est une autre histoire. Revenons.
Le cadavre exquis est un « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes ».
En laissant le hasard s'occuper des mots, on peut créer des textes poétiques ou drôles.
C'est un jeu qui se joue à plusieurs. Sur une feuille de papier pliée en accordéon, chacun(e) écrit en secret une partie de phrase.
Quand la feuille a fait le tour des joueurs, on la déplie et l'on peut obtenir des choses étonnantes :
Le ciel-entier-cache-mon amour
L'exemple devenu classique, qui a donné son nom au jeu, tient dans la première phrase obtenue de cette manière : « Le cadavre - exquis - boira - le vin - nouveau » (1925).
Mais sur un blog ceci me semble difficile à réaliser, vu que tout le monde peut voir ce qui a été écrit précédemment.
Alors nous, on va procéder autrement: il faut répondre cette fois à la question "C'est quoi ?"
Le premier qui écrit doit écrire un nom (c’est moi qui vais choisir le nom ex « la naïveté » ; je le choisis ce soir, mais je ne vous le dis pas). Le deuxième doit compléter la phrase "C'est..." sans connaître le nom qui a été écrit ; exemple « c’est de croire qu’on puisse chercher ailleurs ». Ce qui donne en extension : "la naiveté c'est croire que l'on puisse chercher ailleurs"
Le troisième, le quatrième etc inventent aussi une phrase qui commence par « c’est ».
Quand on a fini, cela ne donnera plus un poème, comme dans le jeu des années ’30, mais plusieurs définitions surréalistes du mot que j’ai choisi. Surréalistes, comme la blogosphere…
Si vous ne comprenez rien, vous pouvez me le dire, j’avoue que je suis un peu fatiguée en ce moment et mes idées n’ont plus trop d’esprit d’orientation, comme dirait un de mes amis.
ps photo: cubimanie du poete surrealiste roumain Gherasim Luca (en français editions José Corti).
04.04.2008
MARTIN LUTHER KING
Il y a quarante ans aujourd'hui, Martin Luther King était assassiné à Memphis par un ségrégationniste blanc.
À l'enterrement du prix Nobel de la paix, il y avait 300 000 personnes.
En ces temps où l'ostracisme et le racisme en France sont plus que jamais présents à tous les étages, il n'est pas complètement inutile parfois d'avoir un peu de mémoire pour celles et ceux qui se sont mis en danger, et ce pour autre chose que leur pomme..
Bien à vous
Richard
Il y a le feu au lac ! Par Pierre Assouline (la République des Livres)
Une guerre vient d’éclater dans l’indifférence générale dans l’endroit le plus improbable de la vieille Europe. Une guerre de religions. Sur les rives du Léman que nous pouvons bien pour l’occasion rebaptiser le lac de Lausanne puisqu’il s’apprête à redevenir le centre du monde. L’université située au cœur de la ville en est le théâtre depuis peu. Des professeurs en sont à évoquer l’objection de conscience et songent même à demander l’asile poétique à d’autres facultés.
A ma gauche, les théologiens. A ma droite, les historiens des religions. Ou l’inverse, ne commençons pas. A l’origine, l’intention était louable : il s’agissait de rassembler en une faculté unique mais répartie entre Lausanne, Genève et Neuchâtel, tous ces spécialistes des choses de la religion. Ce qui relève au fond d’une saine logique en un temps où les recteurs ont mis leur montre à l’heure de la transdisciplinarité. Le feu a pris à Lausanne où les historiens ont tout de suite senti la menace : l’absorption de leur discipline avant sa dilution dans un ensemble aussi religieux que l’objet de leur recherches. La question y est d’autant plus sensible qu’elle s’est spécialisée plutôt dans le judaïsme, l’islam, l’hindouisme, n’étudiant le christianisme qu’« entre autres » contrairement à Genève où il règne en majesté. De l’audition des belligérants, le quotidien Le Temps a estimé qu’ils avaient atteint « le point de non-retour », impression due probablement aux noms d’oiseaux que son reporter a entendu dans les couloirs de l’université, des oiseaux bibliques probablement, du genre « grue », « pigeon », « vautour », « corbeau » ou « paon »… Et Nicolas Dufour de se demander alors si recherches laïques et savoirs religieux pourront jamais cohabiter en une telle enceinte. Il est vrai que certains historiens se plaignent d’être diabolisés par des théologiens.Quel diplôme délivrera cette future faculté : théologie ou science des religions ? La réponse officielle à la polémique ne sera pas anodine pour les étudiants qui voudront poursuivre leurs recherches ailleurs en Europe avec le jeu des équivalences. Rien ne serait handicapant comme la réputation de « Faculté confessionnelle » dans des pays, la France notamment, où le dogme de la séparation de l’Eglise et de l’Etat est défendu avec plus d’âpreté que celui de l’Immaculée Conception. Le professeur Denis Müller, qui enseigne la théologie depuis vingt ans dans cette faculté qui défraie la chronique, en appelle aux esprits ouverts tant du côté « confessionnel » que du côté « scientiste », lesquels ne sont pour lui que deux formes symétriques d’intransigeance : « Loin de vouloir « envenimer » le débat, j’entends seulement défendre avec clarté et courage la théologie contre la manière injuste dont elle est traitée actuellement par quelques tenants du laïcisme qui la réduisent à une posture dogmatique non critique et pré-moderne (on nous a même comparés à des alchimistes…) » m’a-t-il répondu.
Au-delà de son enjeu strictement académique, on voit clairement se profiler la dimension politique de la disputatio. La Suisse, pays où l’on vote tous les dimanches, pourrait peut-être soumettre l’affaire à référendum, entre la dissuasion nucléaire et la diminution de la quantité de phosphore dans les lacs. Ainsi, sur le mode de celle qui agita Valladollid en 1550, assisterait-on en chaire et sur les postes de télévision, à une « Controverse de Lausanne » qui entrerait dans l’Histoire. Mais l’histoire de quoi au juste ?
@Lois: tu m'expliques pour les flux...:)
Rédigé par : E | 06 avril 2008 à 19:59
Et encore, je suis sûre que tu ne sais pas te servir d'un agrégateur de flux ! Avec ça tu es informé de chaque mise à jour de tes blogs favoris, je n'ose plus compter combien j'en visite par jour avec ce joujou :o))
Rédigé par : Loïs de Murphy | 05 avril 2008 à 12:08
mon seignor, c'est trop d'honnor..
Rédigé par : richard | 04 avril 2008 à 21:22
Moi suis un ange tu sais...
Regarde un peu la magie qui file au bout de mes doigts...
Pour Léo Scheer:
http://www.leoscheer.com/blog/2008/04/04/500-rue-89?cos=1
Pour Ecaterina:
http://ecaterina.blogs-de-voyage.fr/
Pour Richard:
http://richardandrieux.hautetfort.com/
Pierre Assouline:
http://passouline.blog.lemonde.fr/
Alors ne suis-je pas un ange?;)
Bon et mes mails tu les mets dans les spams ou quoi!?:))
Rédigé par : E | 04 avril 2008 à 20:51