C'est pas tout ça!
Il y a un moment où il faut que cela s'arrête!
Y'en a marre!
Finkielkraut m'emmerde!
Sérieusement!
Il sait qui est anti sioniste, anti raciste, anti tout!
Sauf anti cons!
Il me fait chier à distribuer des bons points!
Décréter qui est quoi ou pas...
De quoi il se mêle cet emmerdeur?
Lui saurait et nous pas?
Mes couilles!
Je suis pour la Paix, le Dialogue et La remise en question.
Il est pour quoi?
Le comunautarisme ses dangers et la science infuse?
Je l'emmerde!
Et sérieusement!
Contrairement à ce qu'il pense c'est en parlant avec l'autre qui n'est pas d'accord avec soi que les choses avanceront
D'où parle t il? Que sait il ?
Il est l'illustration débile de la formule:
" je suis content de penser ce que je pense car j'ai raison sinon je penserai le contraire!"
A.F est un danger pour la paix et le dialogue!
J'ai longtemps pensé que les Ashekénazes étaient plus intelligents que les Sépharades...
À tort!
Car aujourd'hui je sais que l'on ne peut faire la paix qu'avec les gens avec lesquels on a fait la guerre!
Qu' a t'il fait lui?
RIEN!
Alors A.F et ses théories on s'en tamponne!
Il ne nous apporte rien et fait même reculer le "Schmilblick"!
Stop ou encore?
STOP!
J'en ai marre des donneurs de leçons à la con!
Il en est,
qu'il arrête!
J'ai des tonnes d'histoires sur les Ashkénazes,
rien , pas un mot!
Je ne suis pas communautariste.
Il se tait tant mieux, la prochaine fois je tire!
Une chose est sûre: l'abruti qui croit détenir la vérité aujourd'hui n'est rien d'autre qu'un crétin sous informé!
Lisez la chronique de D.Jacob elle est formidable!
Alain Finkielkraut, le roseau sur-pensant
Le problème, avec Finkielkraut, c’est qu’il est toujours en surchauffe. En boule, si vous me passez l’expression. Tenez, le 5 janvier dernier. Alain est donc chez lui, et le malheur veut qu’au lieu de relire Kierkegaard, il empoigne sa zapette (vilain vocable s’il en est) et allume sa tévé. Vous croyez qu’il tomberait sur « Bibliothèque Médicis », la spéciale Jean-Pierre Vernant, en version originale grec ancien non sous-titré ? Non, faut qu’il se prenne Ardisson dans la face. Et, déjà, pour notre super-philosophe, une première révélation. Là, tout de suite, à vue de neurones. Ardisson n’est pas Spinoza. Mais alors de loin pas. De loin loin loin loin loin loin, pas.
Finkielkraut, ça ne le fait donc pas rire du tout, les blagues d’Ardisson. Surtout le jeu qui consiste à élire le mort le moins important de l’année. « Il y avait Pavarotti, Serrault, Noiret je crois », expliqua plus tard Alain sur Inter (car quand il pique une colère, il la pique à la radio). « Et il y avait le cardinal Lustiger. Ardisson leur demande : « Quelle est la mort qui vous a le moins touché ? » Et en se marrant, en ricanant, ils disent tous Lustiger. » Consternation. Colère. Dépression. Protestation.
Bon, en même temps, on est chez Ardisson. Le spectateur lambda sait bien qu’il ne faut pas s’attendre à ce que la conversation vous propulse à des sur-altitudes. Style, est-ce que Maître Eckhart a réellement existé ? Question qu’il poserait, Thierry, à Eric et Ramzy. N’importe, Finkielkraut y voit une bonne occasion de piquer sa gueulante radiophonique. Et de charger ce pauvre Ardisson au nom d’une décadence dont il n’est peut-être même pas l’indice : est-ce que le bouffon ne tient aussi son rôle, dans ces sociétés à moralité élevée dont Finkielkraut pleure l’extinction à longueur d’interventions ?
Le philosophe surchauffant a donc trouvé son ennemi, sa croûte de pain, sa miette. Mais il lui faut d’abord se livrer à son activité première : le mâchouillage interprétatif. L’émission d’Ardisson, en tant que telle, ne vaut rien. Il faut qu’elle fasse sens. C’est là que Finkielkraut intervient. Communément pratiquée dans les cuisines les soirs de réveillon, l’opération est bien connue des ménagères. Il s’agit de farcir le chapon. Oh, pour la farce, il s’y connaît : « On est », dit-il, « dans un processus de dé-civilisation au moment où au rire de l’humour succède l’hilarité comme convulsion en quelque sorte, irruption convulsive des passions basses, affirmation du droit à l’abjection, invitation constante à la bassesse. » Relisez ça le matin, avant le premier café. L’effet tartine écrasée sous la motte de beurre, vous connaissez ?
La dé-civilisation (avec un tiret comme chez les gens qui pensent), c’est son produit d’appel. Son single, en quelque sorte. Mon Dieu. Vous voyez pas qu’il préparerait le double album ! Le problème, c’est que les meilleures mélodies finissent toutes par s’user. Car, sur le sujet, le philosophe a déjà beaucoup donné. Il lui faut du neuf. Du piquant. Du people. Et Alain, finalement, a recours aux mêmes procédés d’accroche que ceux qu’utilise avec un parfait brio l’animateur qu’il dénonce. A la même vulgarité, finalement, dans ses effets d’annonce : la dé-civilisation, dit-il encore, c’est Bartabas.
Vous vous souvenez de l’artiste, vandalisant le bureau du directeur de la DRAC Ile-de-France ? Les chaises balancées, la photocopieuse dégagée avec le reste, pour protester contre une subvention qui lui aurait fait défaut. De quoi alimenter encore la mâchouille idéologique du professeur Tout va mal. Au point de s’attirer les foudres de Michel Onfray, qui intervenait à son tour dans le Libé du 16 : « On aimerait que ce qui pourrait passer pour ressortissant de l’intelligence française, Alain Finkielkraut par exemple, ne se sente pas obligé de citer le geste de Bartabas parmi les illustrations du retour à la barbarie (son expression la dé-civilisation est, soit dit en passant, un… barbarisme) et des barbares dans notre époque ! »
Et Onfray, en surchauffe également, d’ajouter, mais sans doute à juste titre : « Si barbare il y a, on ne le trouvera pas chez celui qui botte un radiateur, gifle une photocopieuse, fêle une armoire, fait danser les chaises ou valser les formulaires, mais chez un président de la République flanqué de l’inventeur du « lâcher de salopes » au Vatican, ou chez un philosophe qui n’y voit pas un signe autrement plus fort de barbarie, puisqu’il émane du sommet de l’Etat, mais s’acharne sur un bénévole désespéré. »
Finkielkraut, c’est paradoxalement sa limite, doit faire son Finkielkraut : pensée condamnée à la répétition, obligée à la simplification, à donner dans l’effet, le spectaculaire. Qui l’écouterait, s’il tenait que la langue doit vivre, que les mots changent parce qu’ils doivent changer ? Alors que, fustigeant le parler de la populace, pleurant la langue perdue, se parodiant lui-même en condamnant Bartabas et Ardisson, il peut cabotiner tout à loisir sur Inter et dans Libé.
« La consécration de « cool » n’est pas très heureuse car elle relève de la paresse et non du souci de précision, mais je n’aime pas davantage « super ». Et il n’y avait pas urgence à introduire dans le Robert le mot « rebeu ». » Ou encore : « L’écran, qui envahit tout, est lui-même envahi par une nouvelle caste dominante qui se croit libérée des préjugés bourgeois, alors qu’elle s’est affranchie de tout scrupule et dont les goûts, la langue, la connivence régressive, l’hilarité perpétuelle, l’obscénité tranquille et le barbotement dans la bassesse témoignent d’un mépris souverain etc. » Barbotement dans la bassesse ! On dirait qu’il jouit d’en parler, ne pouvant jouir de barboter avec les autres !
Quelques claques, cependant. Dans un récent entretien à propos de la sortie de son dernier essai (« Les livres que je n’ai pas écrits », Gallimard), George Steiner remarque : « Je viens de tomber sur le « Journal » de Renaud Camus, un monsieur dont je ne sais presque rien. Il raconte avoir dîné avec un de ses amis les plus intimes, Alain Finkielkraut. Ils parlent d’Israël. Camus s’adresse à Finkielkraut : « Steiner dit que le juif doit rester invité et que fonder une nation a peut-être été la cause de tous ses problèmes. » Finkielkraut perd ses nerfs et rétorque : « Steiner est un con, un con de génie ! » J’aime beaucoup ça. Puisque monsieur Finkielkraut est tellement convaincu qu’Israël est notre avenir, pourquoi ne s’y installe-t-il pas ? » A noter la profondeur de la contre-attaque : Steiner est un con. Le genre de choses qui s’entendrait aussi bien dans ces salles de collèges que Finkielkraut a en horreur. Ou chez son ami Ardisson.
Colère toujours ? Pennac, bien sûr. Pourquoi fallait-il encore que Finkielkraut, si pointilleux (peut-être à juste titre) sur le sujet de l’école, ne voie dans le livre bien innocent de Pennac sur son passé de cancre une nouvelle illustration du Mal absolu ? C’était l’autre jour dans le site créé par Elisabeth Lévy, Causeur, et sa contribution s’intitulait « Cabotin d’école ». Cabotin, il sait assurément de quoi il parle, lorsqu’il dénonce justement, chez Pennac, la « nullité », le « narcissisme », « l’obscénité », le « kitsch sentimenteur » (encore un barbarisme qui amuserait Onfray). Un autre exemple de surenchère (donc de barbarie) idéologique ? Ceci : « Il y a les terribles serial killers de la langue, ces mots qui en effacent des centaines d’autres. » « Serial killer », le mot fait mouche. Il frappe là où ça doit frapper : l’imagination. Mais au fait, quel est-il, ce terrible tueur-né ? Oh, finalement pas grand-chose. Un mot tout bête : « sympa ».
Paradoxe de Finkielkraut : il hait les médias (c’est bien son droit) mais il calibre ses sorties pour en être la vedette. Et assène des vérités sommaires (la dé-civilisation) à longueur d’ondes, au nom de cette «Défaite de la pensée» dont il s’est fait le théoricien, mais dont, se copiant-collant sans fin dans ses éternuements d’intellectuel effarouché, signant le bon-à-penser de colères de plus en plus formatées pour obéir à l’impératif médiatique, il pourrait devenir le croisé en effet sympa, donc la première illustration.
@ Stubborn: ah! mais vous me faites trop d'honneur! Notez donc, je vous en prie! Et vous savez, j'en ai plein d'autres, des comme ça!...
Votre ironie me plaît bien, en fait: bonne soirée à vous.
Rédigé par : Marco | 09 février 2008 à 22:50
@Marco. La "logique interne", c'est bon pour les psycho rigides. Vous avez posé un ©copyright sur cette phrase ? Non... alors je la note tout de suite dans mon cahier ! Elle est trop bien.
Rédigé par : Stubborn | 09 février 2008 à 19:06
C'est idiot ce que je vais dire, mais il avait loué notre maison, et a laissé derrière lui le souvenir d'un homme charmant Finkielkraut, vous devriez l'inviter à diner peut être.
Rédigé par : Michel Aude | 09 février 2008 à 12:11
@ Stubborn: non, pour moi, ce qui sépare les grands des minus, c'est la capacité (ou pas) de penser la complexité. La "logique interne", c'est bon pour les psycho rigides. Ah! "d'où parle Alain F.?", c'est bien pratique de se demander d'où l'autre parle, ça fait malin, et ça évite surtout d'écouter ce qui est dit. Et quand Finki (oui oui, c'est mignon, Finki) parle de Steiner, c'est lors d'un dîner privé _ amusant de vouloir coincer Finki sur un dîner privé (que disaient Platon, Montaigne, Sartre lors de dîners privés? il ne vaut mieux pas le savoir _ en tout cas, ça ne devait pas ressembler au Banquet). Et encore plus amusant que vous reteniez juste "Steiner est un con" alors qu'il dit que c'est "un con de génie", ce qui est quelque peu différent...
A part ça, je trouve également la note de Gilles Cohen Solal vraiment pas mal. Il n'y a pas de contradiction entre prendre au sérieux Finkielkraut et apprécier un texte qui le descend avec humour. Encore faut-il accepter la complexité.
Rédigé par : Marco | 06 février 2008 à 20:54
@Marco. Je trouve la note de Gilles Cohen-Solal vraiment pas mal. Pourquoi ? Parce qu'il pose une excellente question, une question que peu au fond s'avisent de poser quant il s'agit d'Alain Finkielkraut — préférant l'appeler Finki, comme c'est mignon, comme c'est gentil, comme voilà une autre sorte de raccourci... — et cette question c'est : d'où parle Alain Finkielkraut ? Et en effet. A votre avis, d'où parle Alain Finkielkraut quand il affirme avec véhémence que George Steiner est un con ? Etes-vous bien sûr que ce soit là le philosophe qui s'exprime ? Etes-vous vraiment certain que c'est encore un philosophe qui s'énerve devant une hypothèse s'énonçant avec gravité, et si « le juif devait rester invité » ? La pensée Marco, que je vous explique, puisque vous faites joliment semblant de ne pas comprendre ; la pensée avec un grand p c'est ce qui ne se détourne jamais de sa logique interne ! C'est peut-être, non c'est certainement, pour le philosophe comme pour l'artiste, le plus difficile — sorte de porte étroite entre le Je politique et sa matière de travail — mais voilà, il se trouve que c'est ce qui sépare les grands des minus. C'est comme ça.
Rédigé par : Stubborn | 06 février 2008 à 19:51
Certes, Finkie’ prête bien le flanc. Cependant il est philosophe ou penseur qu’importe. Par ce statut il est responsable plus qu’un autre de ces positions. Souvent tranchées. il doit faire attention. Les ‘gens’ dans la France ordinaire croient en ce qu’il affirme. Ils ont robustes lorsqu’on les frappe dans le bon sens. Cependant ils ont la coquille fragile et perméable, absorbant tout comme vérité. Et plus grave conformités.
Je pense que finki se trompe de temps et d’époque tout comme Onfray, l’un campe son Charlemagne l’autre plante son Larzac autogéré.
Il n’y a pas décivilisation mais recivilisation. Il y a émiettement du passé, ses pogroms, mes temples sont définitivement éclatés, dispersés. Nous sommes dans une phase de civilisation développée sur nos harmonies et non dé-faite par nos oppositions.
Ce faisant, il est très difficile d’être penseur télévisuel, lorsque dans une pratique philosophique rien ne doit être oublié, et rien ne doit être transmis.
Rédigé par : martingrall | 06 février 2008 à 09:18
@ Stubborn: Ben faut juste lire quelques uns de ses livres, ou juste écouter l'ensemble d'une de ses interview... évidemment, si on se contente de morceaux rapportés ou de formules isolées, la pensée de Finki est vraiment rikiki... comme toutes les pensées réduites aux morceaux rapportés ou aux formules isolées... Bon bref, je ne cherche pas à faire son éloge sans restriction, je remarque, comme tout le monde, le côté trop systématiquement pessimiste de sa pensée, mais pensée, oui, absolument, ne vous en déplaise ( "pensée" sans majuscule je dois l'admettre, la "Pensée" dont vous parlez, je ne vois pas de quoi il s'agit en revanche).
Rédigé par : Marco | 06 février 2008 à 08:11
@Marco. "Pensée critique". Où ça de la Pensée ?!
Rédigé par : Stubborn | 06 février 2008 à 00:53
Oui, Finki a tendance à se répéter, et il systématise à tour de bras. ok. C'est pas bien.
Mais s'en prendre à Finki, c'est aussi un peu la mode en ce moment, c'est un peu facile, et Didier Jacob fait aussi dans la facilité en croyant relever des contradictions chez Finki: le coup du "il condamne les medias, mais il les utilise pour les condamner! bouh!", c'est un argument très faible: ben oui, pour être entendu, par définition, il faut bien passer par les medias, y compris pour parler des medias en question; il n'y a aucune contradiction. Finki rigide? ses jugements successifs sur Sarkozy montrent encore une belle souplesse intellectuelle, dont manquent généralement ceux qui méprisent Finki. Finki intellectuel qui fait le malin avec des "dé-civilisation"? Oui, et il en faut bien quelques uns, des intellectuels qui s'expriment pour dire que ça ne va pas, à la télé ou ailleurs, avec si possible des analyses précises et différentes (oui à Onfray, et oui à Finki) : 10 Onfray ou 10 Finki, ça serait écoeurant, insupportable, pathétique, c'est sûr; mais il n'y a en qu'un, Finki, et il n'y en a qu'un, Onfray. Le stock d'Ardissons, lui, est encore plein. Finki vieille France? Oui, hélas (ses commentaires sur LE rap me font de la peine, je l'avoue). Finki qui saute sur tout ce qui bouge? Oui, un peu trop sans doute, il voit des "symptômes" et des "signes avant coureurs" partout. Mais en matière de pensée critique, mieux vaut un peu trop que pas assez. Et si Finki emmerde, tant mieux: ça fait réagir, ce qui est un bon début pour réfléchir au delà du "ouais... bof... pourquoi pas?"
Rédigé par : Marco | 05 février 2008 à 14:02
Quand on est président, on ne va pas à Disneyland, on fait semblant d'aimer le Louvre.
(Alain Finkielkraut, Le Nouvel Observateur du 24-30.01.08)
sans commentaire!
Rédigé par : Gillou le Fou | 05 février 2008 à 12:12
Mais si tu m'avais demandé je le savais. les asheke et nous celtes nous sommes tout pareils. un peu cons de temps en temps. Par contre les Falachas, une rigueur, une intrangigeance. Mais bien sur les asheke, descendent de Noè et à Paris.
Rédigé par : martingrall | 05 février 2008 à 00:12
Il faut éditer Jacob Didier comme l'almanach Vermot. Mais tous les trimestres. Ou mieux. Ardison en produisant une pièce de théâtre.Avec finkie's dans son propre rôle.
Rédigé par : martingrall | 04 février 2008 à 18:23