Voilà,
ils sont venus , ils sont tous là, elle va triompher Térésa!
Bon c'est pas tout ça...
La papesse de la littérature, la faiseuse de prix, la dénicheuse de talents....
Un respect infini pour ce qu'elle a fait pendant plus de 20 ans chez Gallimard...
Et là...
Elle nous fait du Gallimerde!
Je ne crois pas qu'il n'y ait pas d'autres moyens de vendre des livres que de raconter ce que l'on a vu dans le fond de la cuvette des chiottes!
Ce n'est pas digne de son talent, c'est révélateur du "marché"...
Je croyais Térésa Crimisi au dessus de cela, je la crois toujours être un fabuleux éditeur, je sais qu'elle l'est.
Mais 2 livres sur Cécilia ça entame le crédit...
Elle en aura toujours à mes yeux, mais là je suis déçu.
Laissons les non-livres aux non-éditeurs...
Térésa relève toi, ils sont devenus fous!
Ne suis pas cette tendance indigne de toi!
refais ce que tu as toujours su faire mieux que personne: dénicher des talents littéraires, les faire éclore et puis en faire des succès commerciaux!
Just do it!
Si ce n'est pas pour toi fais le pour l'idée que tu te fais de la littérature!
Sinon, un jour, Flammarion deviendra la "Société Générale" de l'édition!
Térésa, relève toi, change pour redevenir ce que tu es et tu triompheras!
Mais laisse ces pauvres livres-magazines aux éditeurs qui n'en sont pas!
Je t'embrasse
Gilles
Cécilia à tout prix
Des mois de rivalité éditoriale, pour trois livres sur l’ex-première dame de France. Laquelle a demandé l’interdiction d’un des ouvrages. Décision du tribunal aujourd’hui.
MARIE GUICHOUX
Qu’il soit de Cécilia, sur Cécilia ou sans Cécilia, peu importe, du moment qu’en couverture, il y a Cécilia. Depuis plusieurs mois, le monde de l’édition est tendu vers cet objectif : ne pas laisser échapper la poule aux œufs d’or
Trois ouvrages ont franchi, hier, la ligne d’arrivée, dans un ordre que seule une photo finish pourrait déterminer. Il y a là une enquête (Cécilia, la face cachée de l’ex-première dame, de Denis Demonpion et Laurent Léger, éditions Pygmalion), un récit (Ruptures, de Michaël Darmon et Yves Derai, éditions du Moment) et un portrait people nourri de citations certifiées, mais non autorisées, de l’ex-première dame de France (Cécilia, d’Anna Bitton, éditions Flammarion). Le sort de ce dernier est entre la vie (la fortune) et la mort (l’interdiction).
«Ex-copine». Les avocats de Cécilia Ciganer-Albeniz ont, en effet, assigné en référé l’auteur et Flammarion, hier, alors qu’Internet s’enflammait sur les propos rapportés de l’ex-first lady sur l’occupant de l’Elysée - «un sauteur», «pingre», «qui n’aime personne même pas ses enfants» etindigne d’être président de la République. Cécilia Ciganer-Albeniz a trop parlé à la journaliste du Point, qui entretenait avec elle des rapports de copinage loin du journalisme. Ses avocats ont expliqué qu’elle se sent «trahie». Anna Bitton a vidé ses carnets des entretiens qu’elle glanait depuis cinq ans et dédié son livre à ses parents (classique) et «à Cécilia» (désormais ex-copine). Le tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision aujourd’hui.
Le sel de ces chassés-croisés éditoriaux est que le livre le plus redoutable n’est pas celui qui était au départ le plus redouté. «Quand nous avons entamé notre projet fin avril 2007, nous traitions avec Flammarion», raconte Denis Demonpion, «puis on nous a annoncé que nous serions publiés par Pygmalion, une filiale de Flammarion. Le climat était lourd, c’était le moment où les Sarkozy entraient à l’Elysée.» Et comme on a pu le constater, à deux reprises par le passé, le Président n’aime pas les livres dérangeants. A fortiori une enquête journalistique. Les éditeurs, qui ne sont pas des têtes brûlées, jouent une visibilité plus soft. La publication est fixée à mars 2008.
Le divorce du couple présidentiel accélère la course éditoriale. Flammarion signe pour du people avec Anna Bitton, collègue de bureau de Denis Demonpion au Point. Tandis que se prépare l’ouvrage de Michaël Darmon et Yves Derai, patron des éditions du Moment. Ce dernier a la confiance de la dame, qui lui a accordé une interview après la libération des infirmières bulgares et une autre alors que le divorce est prononcé (toutes deux publiées dans l’Est Républicain). Cela donne une version de l’épopée libyenne aujourd’hui contredite par une infirmière bulgare.
Rancœurs. La déflagration des rancœurs les plus intimes de Cécilia ex-Sarkozy risque d’emporter dans un même lit boueux les trois publications. Ce qu’il en restera : Cécilia se venge. L’a-t-elle voulu ainsi ? Tantôt impératrice, tantôt fillette perdue, fleur bleue et shoppeuse éperdue, l’ex-première dame apparaît surtout désespérément indéfinie. Elle qui avait joué sa sortie sur l’air de la femme libre, fuyant la lumière et la vanité du pouvoir, a fui un protecteur étouffant, en la personne de Nicolas Sarkozy, qui lui offre la négociation libyenne comme une dernière tentative pour la retenir à ses côtés et lui refuse d’aller déposer devant la commission d’enquête parlementaire.
Trois livres. En signera-t-elle un, un jour de sa main ? On lui en prête l’intention.
Tu disais toi-même que l'édition était de l'industrie. Et à la fin de tout, il y a seulement une classe 600 toujours trop haute et la 700 toujours trop basse. Et il faut une 700 gonflée à bloc pour sortir les talents. Cécilia fait mécène malgré elle. Grands biens lui fassent.
Rédigé par : martingrall | 30 janvier 2008 à 22:43