Ce qui est bien avec cette rentrée littéraire c'est qu'il y a du sport!
Après Nicolas/Yasmina, nous avons droit à Marie/Camille...
De quoi s'agite t'il?
D'un livre de l'une que l'autre accuse de "plagiat psychique"...?! d'un de ses livres à elle.
Oui je sais cela semble curieux mais néanmoins c'est ainsi...
P.O.L leur excellent éditeur (cela dit sans la moindre ironie et avec beaucoup de respect) a décidé de soutenir Marie Darrieussecq-la "plagiaire" d'après Camille Laurens- et de se séparer de Camille Laurens- la "plagiée" d'après elle-même-.
Si ce n'était pas aussi triste et ridicule cela pourrait être drôle, mais c'est triste et ridicule et donc pas drôle...
Un auteur décide d'écrire une fiction sur l'histoire d'une femme qui a perdu un enfant et la raconte dix ans après la disparition de celui-ci.
Un auteur avait écrit un roman dans laquel elle évoquait la perte de son enfant immédiatemment après sa naissance.
Le second auteur fait un article incendiaire dans une revue littéraire où elle accuse me premier, en l'occurence chronologiquement la seconde, de plagiat psychique...
Cela m'abasourdit.
J'aime beaucoup M.Darrieussecq, j'aime beaucoup ce que fait C.Laurens et j'ai du respect pour le travail de P.O.L mais il me semble que ces gens sont devenus fous...
Le plagiat psychique...
Virer un auteur...
À la différence du livre de Y.Réza il me semble qu'il y a là dessous, non pas un "coup littéraire" mais un coup marketing...
Qui profite à qui?
Je vous laisse seuls juges.
Personnellement je pense qu'il est bon de vous livrer less qeulques infos qui suivent sur le sujet, que ce soient des articles ou des notes biographiques ou bibliographiques.
Qui disait que cette rentré allait être calme et qu'il n'y avait ni Houellebecq, ni Les Bienveillantes pour créer l'évènement?
Perso je trouve qu'en deux jours cela fait déjà beaucoup de bruit, voir de bruits...
J'imagine donc donc que le prochain épisode est l'assassinat de B.Pivot par Y.Simon pour être membre du jury du Prix Goncourt ou la défénestration de Philippe Claudel par Olivier Adam pour obtenir le dit prix...
dernière chose je viens de terminer le roman d'Olivier Adam, le précédent s'appelait "Falaises" celui ci pourrait s'intituler..."Fadaises"!
"Tom est mort", la polémique
A chaque rentrée sa polémique, sa dispute, ses invectives. L'année dernière, c'était le gros roman de Jonathan Littell, Les Bienveillantes, qui avait suscité des commentaires opposés et des critiques passionnées - ou passionnelles. Cette année, c'est une autre querelle qui éclate, plus brutale et personnelle. Elle touche deux auteurs importants de la même maison, POL : Marie Darrieussecq, dont le premier roman, Truismes, avait paru en 1996, et Camille Laurens qui avait sorti son premier livre, Index, cinq ans plus tôt. La première publie en cette rentrée son huitième roman, Tom est mort. Comme son titre l'indique, le livre raconte une mort, celle d'un enfant, dix ans plus tôt. C'est la mère qui est la narratrice. C'est elle qui parle tout au long du livre, à la première personne. Or Marie Darrieussecq n'a jamais connu un tel deuil.
Quant à Camille Laurens, elle avait publié, toujours chez POL, en 1995, un court récit, Philippe, relation de la mort de son bébé, l'année précédente, deux heures après sa naissance. C'est sur ce livre, et donc sur cette réalité du deuil qu'elle s'appuie dans un texte intitulé "Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou", à paraître au début de septembre en tête du dernier numéro de La Revue littéraire, publiée par les éditions Léo Scheer (no 32, automne 2007).
C'est en juin, à Toulouse, que Camille Laurens apprend, raconte-t-elle, l'existence du livre de Marie Darrieussecq. Elle constate alors une certaine gêne de sa consoeur et de l'éditeur, Paul Otchakovsky-Laurens, pour lui en parler. "... Je me suis sentie soudain menacée, mais sans savoir de quoi."
Elue entre-temps jury du prix Femina, Camille Laurens lit quelques jours plus tard Tom est mort, dit-elle, "dans un vertige de douleur, le sentiment d'une usurpation d'identité, la nausée d'assister par moments à une sorte de plagiat psychique". Elle rappelle ensuite une autre polémique, qui avait été lancée en 1998 par Marie NDiaye contre Marie Darrieussecq qui publiait alors son deuxième roman, Naissance des fantômes. La première accusait la seconde non de "plagiat" mais de "singerie" de ses propres romans. La querelle avait fait long feu.
Estimant que l'écrivain - mieux que le critique ou l'éditeur - "sait ce qui lui appartient", Camille Laurens écrit : "J'ai eu le sentiment, en le lisant, que Tom est mort avait été écrit dans ma chambre, le cul sur ma chaise ou vautrée dans mon lit de douleur. Marie Darrieussecq s'est invitée chez moi, elle squatte." Pour étayer ses accusations, elle affirme avoir "aisément" reconnu des "passages de Philippe, mais aussi de Cet absent-là où (elle) évoque cet enfant perdu (...) : phrase ou idée, scène ou situation, mais aussi rythme, syntaxe, toujours un peu modifiés mais manifestement inspirés de mon épreuve personnelle et de l'écriture de cette épreuve." Parmi les quelques exemples qu'elle cite, celui-ci : "Je ne suis pas le corps, je suis la tombe." (Philippe) ; "Sa terre natale, moi. Moi, en tombe." (Tom est mort). "Je ne dis pas que le piratage soit constant, mais les occurrences suffisent à créer une tonalité, un climat littéraire et stylistique, sur lesquels je ne peux pas me tromper", conclut-elle sur ce point.
Pour Camille Laurens, Tom est mort "pose la question de l'obscénité et du cynisme" dans la mesure où Marie Darrieussecq, n'a pas, comme elle, vécu directement le drame de la mort de son enfant. "Au bout du compte, mise à part l'émotion facile et prompte, quel est le projet d'un tel déploiement sur un "thème" aussi consensuel ?", s'interroge-t-elle, avant de dénoncer "l'ambiguïté de l'instance narrative" : "La mort, d'accord, mais pour de faux. La mort, c'est du roman !"
Enfin, faisant allusion au second "métier" de Marie Darrieussecq, la psychanalyse, Camille Laurens rappelle que la psychanalyse comme la littérature ont en commun une même "exigence de vérité" et ajoute : "La vérité ne va rien chercher en dehors d'elle-même - et surtout pas dans le discours des autres". En conclusion, elle grince : "Rappelons donc à la thérapeute distinguée comme à la romancière à succès qu'on n'endosse pas la douleur comme on endosse un chèque."
Marie Darrieussecq, auteur d'une thèse sur l'autofiction, qu'elle ne pratique pas dans ses romans - à la différence de Camille Laurens - avait rendu hommage à celle-ci, et à son livre Philippe, dans un entretien à la revue professionnelle Livres Hebdo (du 29 juin), "l'un des livres pour lequel j'ai choisi POL". Anticipant peut-être la polémique elle avait déclaré : "Sans doute est-ce une grande transgression d'écrire une fiction avec la mort d'un enfant, mais avec les tabous, on ne peut pas écrire. Si l'on pense qu'il y a des sujets interdits, autant ne pas écrire."
Jointe au téléphone, Marie Darrieussecq, très émue, se dit "calomniée" par Camille Laurens. "C'est une lutte haineuse où un écrivain veut tuer un autre écrivain", affirme-t-elle. C'est un "ignoble concours de douleurs" ressenti à la lecture de son texte. "Je suis mise en demeure de me justifier pour avoir osé parler de la mort des enfants." Puis elle explique : "On n'écrit pas Tom est mort sans raison. Mes parents ont perdu un enfant. Il y a eu chez eux une forme de silence que je respecte, admire. Je ne suis pas moins légitime comme soeur que comme mère endeuillée. Il y a une universalité de la douleur." A propos de la justification par le seul vécu, qui pose la question de l'autofiction, Darrieussecq ajoute : "Je suis un écrivain de fiction et j'ai voulu, dans un récit décalé, décrire les étapes de la douleur. J'ai cherché à être ce "je", cette première personne... J'ai pensé à Françoise Dolto qui parle des universaux du deuil. Les mères endeuillées ont toutes les mêmes cris."
Quant à Paul Otchakovsky-Laurens, il nous a dit son intention de répondre à Camille Laurens, dont il annonce qu'il n'éditera plus les livres.
Patrick Kéchichian
Le Monde des Livres
Rentrée littéraire: Camille Laurens accuse Marie Darrieussecq de plagiat
DIVERS ven 24 août
L'écrivain Camille Laurens accuse de "plagiat psychique" sa consoeur Marie Darrieussecq, dont le nouveau roman "Tom est mort" doit paraître le 30 août chez P.O.L, l'éditeur commun aux deux écrivains, dans un long article à paraître début septembre dans "La Revue littéraire".
Révélée en 1996 avec un premier roman, "Truismes", qui lui vaut une réputation internationale, Marie Darrieussecq raconte dans "Tom est mort" le deuil et la solitude d'une femme qui a perdu son fils.
Un texte dans lequel Camille Laurens a relevé des similitudes avec son propre récit autobiographique, "Philippe", sur la mort de son fils nouveau-né, paru en 1995 chez P.O.L.
Dans un article intitulé "Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou", à paraître le 3 septembre, dont l'AFP a obtenu une copie, elle affirme avoir ressenti à la lecture de "Tom est mort" "une sorte de plagiat psychique", de "piratage", et accuse sa consoeur de l'avoir dépossédée de son histoire.
Soutenue par leur éditeur commun, Paul Otchakovsky-Laurens, patron de P.O.L, Marie Darrieussecq s'estime pour sa part "calomniée", dans le magazine Livres Hebdo paru vendredi, et défend son droit à écrire sur un tel sujet.
Republique-des-Lettres.Fr / Littérature / Marie Darrieussecq
Marie Darrieussecq
Bibliographie / Biographie de Marie Darrieussecq.
Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne (Pyrénées Alantiques). Son père est technicien, sa mère prof de français. Elle passe son enfance dans un petit village du Pays Basque, apprend à lire dans Astérix et s'intéresse très tôt à la littérature. En 1986, bac littéraire en poche, elle commence des études de Lettres, prépare hypokhâgne et khâgne à Bordeaux (1988-1990) puis intègre en 1990 l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm à Paris. En 1992, elle sort sixième du concours à l'Agrégation de Lettres modernes. Elle continue ses études de Lettres à Paris III et Paris VII tout en donnant des cours sur Stendhal et Proust à l'Université de Lille.
En septembre 1996, après avoir écrit cinq romans restés dans les tiroirs et entamé une psychanalyse, Marie Darrieussecq publie aux éditions POL son premier roman "publiable", Truismes, qui raconte l'histoire d'une femme boulimique se métamorphosant en truie. Le livre connaît immédiatement un large retentissement en France et à l'étranger. Il s'est depuis vendu à plus d'un million d'exemplaires et les droits d'adaptation au cinéma ont été acquis par Jean-Luc Godard. En 1997, Marie Darrieussecq soutient avec succès une thèse de Doctorat ès lettres, préparée sous la direction de Francis Marmande, intitulée Moments critiques dans l'autobiographie contemporaine: Ironie tragique et autofiction chez George Perec, Michel Leiris, Serge Doubrovsky et Hervé Guibert. La même année, elle épouse un mathématicien mais divorce très rapidement.
Promue nouvelle jeune star des lettres françaises, Marie Darrieussecq enchaîne ensuite les livres, tous publiés chez POL: Naissance des fantômes (1998), Le Mal de mer et Précisions sur les vagues (1999), Bref Séjour chez les vivants (2001), Le Bébé (2002), White (2003), Le Pays (2005), Zoo (Nouvelles, 2006), Tom est mort (2007). Ces publications sont entrecoupées de quelques autres textes publiés dans des ouvrages collectifs chez divers éditeurs, ainsi qu'un conte, Claire dans la forêt (Editions des Femmes, 2004) et une pièce de théâtre, Le Musée de la mer (2007), mise en scène par Arthur Nauzyciel au Théâtre national de Reykjavik (Islande).
Entre-temps, Marie Darrieussecq a terminé sa psychanalyse et s'est remarié en 2000 avec un astrophysicien. Elle a deux enfants, un garçon et une fille nés respectivement en 2001 et 2004. Elle a soutenu publiquement la candidate socialiste Ségolène Royal lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2007. Elle termine actuellement une traduction des Tristes d'Ovide, à paraître fin 2008 chez POL.
Le dernier roman de Marie Darrieussecq, Tom est mort, fait en ce moment l'objet d'une polémique avec Camille Laurens qui l'accuse, dans un article intitulé Le syndrôme du coucou publié par La Revue littéraire (éditions Léo Scheer), de s'inspirer un peu trop librement de l'un de ses livres, Philippe (POL, 1995), qui relate une histoire identique: celle d'une mère qui voit mourir son enfant (histoire autobiographique pour Camille Laurens). En 1998, la romancière Marie NDiaye l'avait déjà accusé, sinon de "plagier" du moins de "singer" deux de ses livres à propos de Naissance des fantômes.
Copyright © La République des Lettres, vendredi 24 août 2007
Camille Laurens
Biographie - L'Amour, roman & Le grain des mots - Revue de presse - Bibliographie
Née le 6 novembre 1957 à Dijon, agrégée de lettres, elle a enseigné en Normandie, puis au Maroc où elle a passé 12 ans.Bien qu'elle écrive depuis au moins 1990 - pour au début "tuer le temps" -, on l'a découverte essentiellement en 1995 avec Philippe, récit de son accouchement et de la mort de son bébé. Depuis on la lit : L'Avenir, Quelques- uns, et puis en 2000 Dans ces bras-là qui lui a valu le prix Fémina.
Aujourd'hui , elle revient avec deux livres : une autofiction, L'Amour, roman et un recueil d'articles Le Grain des mots. Leur ton ou note sensible vibre malicieusement et douloureusement autour de l'Amour... Toujours et encore. L'amour...Qu'est-ce que cette chose qui mène le monde et le démène? Camille Laurens tente d'y répondre depuis 10 ans.
Amour,roman. 2003 :
On sait que ce livre part d'éléments réels, que Camille Laurens a analysé sa rupture d'avec Yves, son époux et père de ses enfants dont le défunt Philippe. On sait que celui-ci lui a intenté un procès pour avoir dévoilé leur histoire sans masquer les prénoms et on sait aussi que le 4 avril dernier Yves a été débouté : "L'atteinte à la vie privée alléguée... n'est pas caractérisée... les prénoms réels ne suffisent pas à ôter le caractère fictif que confère à toute oeuvre d'art sa dimension esthétique... ." Heureusement.
L'amour, roman est mon préféré, celui qui dépasse les autres de loin : ses mots , sa musique hante longtemps nos corps de femmes .... Et les hommes d'y puiser beaucoup du mystère de la femme et ses amours .
Questions : d'où vient l'amour en nous ? Comment se transmet -il ? Ce livre tente d'y répondre . Est-ce une autofiction , un essai, un récit , je ne sais pas mais ce livre chante et pense juste.
L'Amour, roman parce que l'amour est une fiction et l'amour est les mots .
"Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits ,tout le monde en parle , mais peu de gens en ont vu" dit l'exergue de La Rochefoucauld, figure tutélaire choisie par l'écrivain pour ce livre.
Le livre alterne les paragraphes. La narratrice (Camille Laurens) travaille sur La Rochefoucauld et ses maximes qui sont d' une grande richesse pour saisir les hommes. Et elle, durant cette étude, de se demander si elle va, doit, peut quitter son mari Yves . La réponse viendra de ses lectures et du passé.Et voilà Camille ou la narratrice qui raconte l'amour en héritage : du mariage forcé de ses grands -parents à l'amant de sa mère. Elle construit et déconstruit le jeu de l' amour qui n'est pas un jeu mais pourtant l'est aussi . Elle cherche à définir l'amour, les mots le fixent , mais l'amour lui échappe. Quelle est son essence , est- ce l'amour propre, le désir de mourir, est-ce toujours l'autre et jamais soi ... .?
Et puis il y a aussi le délicieux recueil de textes issus d'une chronique hebdomadaire sur les mot tenue par C.Laurens dans L'Humanité, Le grain des mots. Ces textes manifestent son amour pour la langue, la poésie du verbe, à partir de mots tels que travail, être; déjà, geste, touché, et puis aussi amour, partir à qui elle donne chair et sens, chair et sang.
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Rédigé par : clash of clan hack | 07 décembre 2013 à 14:17
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Rédigé par : voyance par telephone | 25 novembre 2013 à 15:30
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Rédigé par : Léo Scheer | 01 septembre 2007 à 16:27
Tout ça se déroule dans cette déferlante de rentrés littéraire.
L'affaire aurait moins d'écho au mois de janvier, jutes après les huîtres, entre deux grèves. le talent est sans doute affaire de calendrier. Moi j,aimerais bien être publié en mars quand les corbeaux cherchent une autre couleur que le gris.
Rédigé par : max | 30 août 2007 à 18:53
P.O.L s'est un peu vite séparé de Camille. Peut-être séparé.quoique sur 727 livres trois podiums, Reza, Pingeot et Darrieusecq. Et Tom est le plus intéressant des trois
Rédigé par : martingrall | 30 août 2007 à 17:16
Même si le scandale se mange en dessert, cette accusation de plagiat reste tout de même une triste histoire. Deux femmes-écriture, deux plumes-femme, l'une du venin, l'autre du buvard. Celle qui accuse celle qui se défend. Si j'avais été leur éditeur, je leurs aurais offert un immense bouquet de roses sans épines.
Rédigé par : max | 30 août 2007 à 16:33
Stubb, Ha ben là, affirmer qu'la dame christine est un(e) auteur(e) devant le maître de céans! Mais je n'ai pas encore ouvert les deux bouquins d'Angot, le lecteur aussi a ses périodes, sa petite vanité, son petit snobisme? strabisme? Si je vais les lire. c'est vrai il y a de bons blogs littéraires , toujours un peu chiants et convenus. Chacun choisissant son rôle et sa case.
Ha Gillou! émois et pâmoisons, étonnes-nous.
Rédigé par : martingrall | 29 août 2007 à 08:31
Elle a raison sur toute la ligne.
Rien que le mot "thème", Martin.
Rien que le mot.
Je viens là de lire avec tristesse le dernier billet de Marc Pautrel http://blog.marcpautrel.com/et je me dis que Angot, Laurens, sont décidément bien seules —contrairement à ce que certains aimeraient nous faire croire. Bien seules à nous défendre contre le simulacre, bien seules à écrire des livres qui servent, bien seules à enjamber, comme l'écrivait J. Savigneau, la niaiserie fin de siècle. Bien seules au fond à savoir ce qu'est la littérature.
Rédigé par : Stubborn | 28 août 2007 à 18:51
Stubb
J'ai lu deux fois les quatorze pages du texte de Camille. Selon son texte, elle a raison et elle a tord. Bien sur Marie lui a enlevé Philippe pour la seconde fois, une seconde fois l’impossible est entré dans la chambre pour voler ce premier amour dont on connaît déjà tout, son soi. prolongé, abouti. Et Camille attend toujours le retour de ce prodige, une place lui est réservée, l’assiette mise et la réponse qu’elle lui a préparée pour chaque inquiétude chaque interrogation, chaque hésitation.. Il est là endormi, confiant après ce voyage ce périple où il apprit, ailleurs loin. Et Marie vient lui voler Philippe pour la première fois comme elle l’avait écris. Cette première fois de l’impossible mort. Et elle est de la famille, plus, une amie, avec qui elle a vu les volcans de Reykjavik, leurs vulves de mères.
Un volcan est un thème, on peut y griffonner la liste des choses à faire, Haroun s’y est collé depuis longtemps et il nous conservé en vie. C’est ce qu’a fait Camille, enfanter Philippe une seconde fois, savoir le perdre et tituber de douleur. Et c’est vrai Marie ne peut pas savoir Philippe d’ailleurs elle a écrit Tom avec une liste à cocher.
Rédigé par : martingrall | 28 août 2007 à 15:02
@Catherine
Le texte [en ligne sur le site des éditions Léo Scheer] « Marie Darrieussecq ou Le syndrome du coucou » est — contrairement à ce que vous dites — TRES argumenté/fondé/précis.
Donnez-vous donc la peine de le lire.
Après on en reparle.
http://www.leoscheer.com/
Rédigé par : Stubborn | 27 août 2007 à 23:42
Mazarine, son problème ce n'est pas les Courjeault (désolé pour l'orthographe), c'est les courts jus!
Elle est disjonctée la pauvre, quand il n' y a pas de littérature on essaye de créer de la polémique...
Il semblerait que cela marche médiatiquement.
Dans l'absolu en dehors d'elle, Mlle Pingeot n'a pas encore trouver de sujet...
L'infanticide n'est il pas un moyen de ramenr à soi un père qui vous a dissimulé pendant 20 ans?
Pour le reste entre Marie Darrieussecq, Y.Réza, C.Laurens et M.Pingeot il semble que cette année les femmes aient très avantageusement remplacé M.Houellebecq et J.Littell pour générer de la polémique...
Comme quoi, la connerie contrairement à ce que le chante Renaud n'est pas l'apanage du genre masculin...
Et certaines me semblent très à la hauteur des chasseurs, des pêcheurs, des toréros et des chauffards!
Bonne lecture
Rédigé par : Gillou le Fou | 27 août 2007 à 18:03
Camille, Marie,
N'ayant rien lu ni de l'une, ni de l'autre, je ne peux me prononcer sur leurs qualités respectives. Je sais juste que Marie Darrieussecq est présidente (ou marraine d'honneur) de l'association des filles Distilbène, ces jeunes femmes victimes de ce médicament qu'ont pris leur mère et dont la plupart ne pourront jamais avoir d'enfant (elle, a manifestement "eu de la chance", mais je pense qu'elle, comme moi, en connait pas mal qui ont développé des cancers précoces).
Quoi qu'il en soit, Camille Laurens développe un argument qui me paraît faible mais parfaitement dans l'air du temps : elle ne peut pas parler de la mort d'un enfant parce qu'elle n'a jamais vécu la mort d'un enfant... et Gillou, tu vas avoir ton troisième événement de la rentrée : Mazarine, et la polémique des Courjault!
Une rentrée plus polémique et médi(ati)sante que littéraire finalement!!
Rédigé par : catherine | 27 août 2007 à 17:39
Continuez, ce n'est pas mal.
la question est :
"est ce de la littérature ou pas?"
pour moi la réponse est "oui"!
chacun son avis...
mais ce ton employée par Y.R ne laisse aucun doute sur son ambition;
pour le reste comme le cite formidablement mon ami E.Neuhoff, citant Blondin,:
"le reste c'est litres et ratures!"
Rédigé par : Gillou le Fou | 27 août 2007 à 17:18
Oui, vous avez raison, je suis trop petit pour mes idées. Je les habite comme je peux. Je travaille beaucoup pour en rejoindre les extrémités. elles sont à moi, elles sont aux autres.
Rédigé par : Max | 27 août 2007 à 15:11
Max, vous êtes bien petit pour vos ID :-))). Et c'est aussi très sympa que d'autres leur fassent connaître d'autres territoires. Une fois écrite d'idée est libre.
Rédigé par : martingrall | 27 août 2007 à 14:15
Droits d'auteur ou légitimité de l'oeuvre, à force d'écritures, forcément, certaines viennent à se ressembler. Il y a beaucoup de trafic sur le boulevard des idées. Est-ce qu'un thème nous appartient vraiment? Et puis, susceptibilité à fleur d'égo, être plagié, copié, piraté, n'est-ce pas une marque de réussite?
Un jour quelqu'un m'a piqué une idée. manque de chance pour lui l'idée est revenu au bercail, comme un pigeon- voyageurs. Quand quelque chose nous ressemble vraiment, veut-on s'en débarrasser que l'on ne peut pas. et puis voler des idées c'est comme voler les chaussures des autres, c'est souvent trop grand. Alors vite, piratez-moi!
Rédigé par : Max | 27 août 2007 à 14:02
(C'est surtout du théâtre de boulevard, cette histoire... en pas drôle, c'est vrai (enfin, bon, du théâtre de boulevard, quoi))
(Non ?)
(Des portes qui claquent, des intrigues d'arrière-cour qui reposent sur du vent et, de l'ego, de l'ego, de l'ego.)
(Du théâtre de boulevard, je vous dis - ou alors, un (très) mauvais bouquin d'espionnage industriel un peu usant à force.)
Rédigé par : Franswa P. | 27 août 2007 à 12:40
Vous êtes tous pardonnés!
Cela me fait plaisir de vous lire et de savoir que vous me lisez...
Bises de rentrée
GCS
P.S (oui, je sais...)
Continuez vous êtes plus que les bienvenus
Rédigé par : Gillou le Fou | 26 août 2007 à 07:37
pardonnes-nous Gilles de squatter ton blog.
Stub, je viens de lire pour le première fois de lire Camille est je suis sous influence. J'écris ce qu'elle écrit, ou l'inverse.Lorsqu'elle dit
''Peut-on se montrer sans être nu ?''
""«La fidélité, c’est une idée creuse, une vanité aveugle, comme si on tenait quelque chose, comme si on se croyait immortel, comme on l’était.»
Qui ne peut l'écrire, nous le sommes tous.
Rédigé par : martingrall | 25 août 2007 à 17:47
salut Stub :-))
On dirait pas, mais j'ai lu truisme. C'est vrai ça fait pas dans la dentelle. Sauf à deux reprises, à la cabine d'essayage et dans la fabrication des crépinettes. Une occasion de lire Camille. Et me v’la hameçonné. Ca marche.
Rédigé par : martingrall | 25 août 2007 à 17:31
Philippe est un livre rare. Précieux.
Il n'y a rien de niais dans Philippe.
Pas de phrases lyriques, pas d'à-côtés, pas d'à-peu-près, pas de clichés, pas de "Sa terre natale, moi. Moi, en tombe" tarte. Philippe est un livre épuré. Tenu. Un petit miracle littéraire.
Avec en quatrième de couverture :
"On écrit pour faire vivre les morts, et aussi, peut-être, comme lorsqu'on était petit, pour faire mourir les traîtres.
On poursuit un rêve d'enfant : rendre justice."
Et bien disons que Darrieussecq était prévenue !
(Salut Martin :)
Rédigé par : Stubborn | 25 août 2007 à 12:10
maker c'est décidé je me relis.
Rédigé par : martingrall | 24 août 2007 à 22:52