Je me souviens que le ciel était brumeux lorsque j’ai quitté mon Jura natal ce jeudi 24 octobre. Je me suis levée tôt pour dire au revoir à mes sapins verts et le train m’a bercée jusqu’à Paris, la capitale de notre France, polluée et victime d’hyper-population. Les gens ici-bas auraient dû être malpolis, rendus méchants par l’ambiance de cette ville. Surprise ! Ce n’est absolument pas le cas. Je suis enfin arrivée – après quelques visites involontaires de la ville-labyrinthe – aux Éditions Héloïse d’Ormesson aux alentours de midi. Pauline m’y a accueillie, un sourire attentionné aux lèvres qui m’a de suite permis d’oublier la fatigue et l’irritation qu’avait fait naître en moi le métro parisien. Le temps que je tourne la tête et voici que je découvre deux visages vaguement familiers : Eugénie, en train de rigoler – déjà – et Elorn, plus calme. Une seconde après, c’est Annabelle qui fait son entrée.
Une fois les embrassades finies, nous descendons pour exercer nos talents de star : les dédicaces ne sont pas une mince affaire ! Entre les blablas inutiles et les blagues douteuses, nous rions bien, mais finissons par nous mettre au travail, encouragés bien sûr par l’illustre – que dis-je, le célèbre – Pierre-François. Irène arrive enfin, et avec l’absence prévue de Benjamin – s’il existe vraiment ! –, cela signifie que nous sommes au complet. Ainsi, après quelques signatures et dessins, nous mangeons, accompagnés, entre autres, d’Héloïse d’Ormesson en personne. Tout le monde ici est tellement gentil avec nous !
Arrive ensuite Gérard, notre photographe attitré. En professionnel, il prend un petit café et c’est parti pour jouer les célébrités dans la capitale, avec P-F qui nous sert gentiment de porte-affiche. En passant par mille portraits, des sauts, des sourires-avec-les-dents et, bien entendu, de quelques photos-vert-sapins, nous nous amusons bien – les blagues scientifiques et les idioties de P-F y sont probablement pour beaucoup. Le temps passe vite : il est déjà l’heure pour Elorn et moi de quitter nos comparses pour aller à Radio France pour l’interview avec Héloïse d’Ormesson via taxi – d’ailleurs, les conducteurs parisiens sont soit inconscients, soit suicidaires, soit aveugles ! C’est une expérience assez unique : Elorn et moi réussissons non sans mal à ne pas trop bafouiller et le tour est joué : c’est dans la boîte ! Très honnêtement, je vous conseille de lire le compte-rendu d’Elorn pour en apprendre plus : il est bien plus loquace que moi et bien meilleur narrateur, le brave !
Nous sautons dans un autre taxi direction l’Hôtel de Ville. La légende ne ment pas : les escaliers au tapis rouge nous attendent sagement. Elorn et moi sommes en avance, mais toujours pas changé : les toilettes – minuscules – nous servent de loges et, ni une ni deux, me voilà en robe pour la soirée. Je tiens à préciser qu’Elorn s’est changé en deux fois plus de temps que moi : pire qu’une fille ! Bref, Annabelle, Eugénie et Irène nous rejoignent et dès lors, tout se passe très vite. M6 nous filme en train de nous décomposer lentement, nos familles et amis arrivent, nous saluent, il y a encore des photos et d’un coup, paf ! Anne Hidalgo commence à parler sur scène. Les discours s’enchaînent et bientôt, c’est notre tour de répondre aux interrogations d’anciens lauréats. Irène ouvre la danse. Lorsque Pauline me pose LA question, je réponds sans réellement m’en rendre compte : une seconde après, j’ai déjà oublié ce que je viens de dire. D’ailleurs, je ne remercierais jamais assez P-F pour avoir fait entendre raison à Pauline. Puis passe Annabelle, Eugénie et enfin, Elorn. Voilà, c’est fini : je serre fort mon diplôme ; on ne sait jamais qui pourrait vouloir me l’arracher ! Nous descendons de scène et je n’ai pas le temps d’apercevoir les macarons : j’ai des livres à signer, mes invités avec qui j’aimerais partager ce moment, RTL qui cherche des interviews, sans oublier les gens étranges qui posent des questions du genre : « Du coup qui a gagné ? »… on n’a pas bien compris le principe, hein ?
Un dernier au revoir à tous ces gens merveilleux qui ont fait de ce jour un souvenir inoubliable et les anciens lauréats nous kidnappent Annabelle, Elorn et moi pour un petit repas. Les rires et discussions fusent – les livres à dédicacer aussi. Je pense que ça, juste ça, résume parfaitement le Prix Clara : c’est comme une immense famille qui s’agrandie chaque année et qu’on aimerait pouvoir revoir plus souvent qu’une fois par an, même si cette fois en question est et reste magique. Merci à tous ceux qui se battent pour les rêves de Clara.
Marie Bouvier.
Oh Someone, désolée de ne pas avoir vu ton message plus tôt !
Tu veux mon adresse mail ? La voilà : [email protected]
Rédigé par : Marie | 03 décembre 2013 à 21:41
Someone > A défaut d'avoir son adresse (je sais juste qu'elle habite avec quelques sapins verts dans le Jura), j'ai toujours son adresse mail... je vais lui demander si elle veut bien te la donner ! ;)
Rédigé par : Elorn | 16 novembre 2013 à 09:52
Quelqu'un connaitrait l'adresse de Marie Bouvier? J'aimerai bien lui écrire...
merci!
Rédigé par : Someone | 15 novembre 2013 à 21:25
Vous vous en êtes super bien sortis pour la radio!
La preuve:
http://www.franceinfo.fr/livre/le-livre-du-jour/le-prix-clara-reserve-aux-ados-1192123-2013-10-28
J'ai pas pu m'en empêcher! (Honte à ceux qui n'ont pas déjà écouté!)
Rédigé par : Eugénie | 13 novembre 2013 à 21:40
Si je comprends bien, il va falloir que j'exerce mes talents (inexistants) de couturière...
Et non, PF, je ne suis effectivement pas responsable de cette horreur !
Rédigé par : Marie | 13 novembre 2013 à 13:31
Il va y avoir un règlement de compte alors! =P
Rédigé par : PF | 10 novembre 2013 à 15:54
Eh PF je crois que ce sont les Éditions qui ont corrigé... Enfin perso j'avais écris juste PF (la flemme de mettre un - à chaque fois je l'avoue ^^) et dans mon compte-rendu il y a le tiret... Alors c'est pas à nous qu'il faut te plaindre hein ! :p
Rédigé par : Annabelle | 10 novembre 2013 à 09:53
Toujours et encore super récit! Bravo pour vos nouvelles, qui comme dit Aqua, méritent entièrement la publication!
Rédigé par : ... | 09 novembre 2013 à 14:53
Voyons, ce n'est pas P-F, c'est PF!
(D'ailleurs Poulpi, c'est maso-, pas mazo-).
Ils auraient pu mettre la photo de toi sur fond vert sapin! Je suis content que cette journée vous ait plu en tout cas =)
Rédigé par : PF | 09 novembre 2013 à 13:30
C'est génial de nous raconter cette journée, merci beaucoup !
Et au passage, encore un grand bravo aux lauréats, j'ai lu vos nouvelles et franchement, cette publication, vous la méritiez !
Rédigé par : Aqua | 09 novembre 2013 à 13:29
Marie, l'année prochaine on veut un sapin du Jura sur l'estrade ! :)
Rédigé par : Annabelle | 09 novembre 2013 à 10:57
Jura et Vert-sapin, j'en était sur !!!
Bon, entre nous, je n'ai vraiment pas été méchante pour la question...
déjà que je passe pour une mazochiste, me fais pas passer pour une sadique maintenant !!
Pauline (2012)
Rédigé par : Pauline | 08 novembre 2013 à 21:33
Premier à poster ! :D
Ah, ce compte-rendu sent bon le Jura et le sapin vert... :3
(Merci pour le petit coup de pub au passage ;D )
Rédigé par : Elorn | 08 novembre 2013 à 21:17