Le 25 octobre, j’ai fait l’école buissonnière ! Avec l’accord des parents, ça fait moins rebelle, mais bon … J’ai vaguement pensé à mes camarades en DST d’Histoire en prenant le métro qui m’amenait dans le 4ème arrondissement avant d’en être détournée par la vue de la pub pour NOTRE livre … Et finalement de me reconcentrer sur la question qui m’occupait l’esprit depuis le début de la matinée « mais à quoi peuvent bien ressembler toutes ces personnes qui m’envoient des mails depuis trois mois ? »
J’ai rapidement été fixée lorsque, après m’avoir ouvert, Pauline Ricaud s’est présentée puis m’a accompagnée dans une salle où les autres lauréats arrivés avant moi étaient déjà en train de se creuser la tête pour trouver des idées de dédicaces. Au fur et à mesure que les idées les plus insolites se succédaient (cher Béber…) les dernières lauréates et LE garçon sont arrivés et toutes ces personnes qui se cachaient derrière les mails ont finalement eu un visage …
Le déjeuner, bien que rapide, nous laissa tout de même le temps de discuter avec Héloïse d’Ormesson, les anciens et les nouveaux lauréats, bref tout le petit monde qui se serrait autour de la table tout en mangeant. Je me souviens qu’on nous a demandé comment nous avions connu le Prix Clara et qu’ensuite nous avons eu un débat sur « Quelle est la nouvelle la plus triste du recueil ? » (Il faut dire que cette année ce n’est pas ce qui manque !)
Nous avons juste eu le temps de manger le dessert avant de rencontrer Gérard qui nous a emmenés tous les huit pour une séance photo des plus insolites … Les débuts ont été assez sages, des photos prises tous ensemble dans les escaliers juste à côté des Editions, puis sur un banc comme une mini photo de classe, toujours avec la fameuse affiche qu’il ne fallait pas abimer et que j’ai du faire tomber quinze fois… Après, il faut croire que des âmes d’artistes (et d’enfants !) se sont révélées puisque nous tenions absolument à soumettre nos propositions au photographe : dans les jeux, sur le toboggan, sur les escaliers et bien sûr la photo CLARA qui nous a valu plusieurs fous rires ! Plus sérieusement, il y avait la fameuse photo où il-ne-faut-pas-souire-alors-que-ça-fait-une-heure-que-tu-ne-fais-que-ça, et avoir l’air « naturel ». Autant dire que pour moi ça n’a pas tellement fonctionné !
Après cette « récréation », retour aux éditions pour se changer, se faire beau et belles, se maquiller grâce à une mise en commun du matériel des sept filles. Contrairement à Alexandre j’ai trouvé ce moment très (trop ?) court car déjà il fallait prendre le métro pour aller à l’Hôtel de Ville. J’ai beau me rendre souvent dans ce quartier, jamais je n’étais allée à l’intérieur, un rien impressionnant. A ce moment le salon était vide ce qui a donné la possibilité aux deux anciens lauréats PF et Amandine-Lyra, que nous avions rencontrés le matin même, de nous faire dédicacer leur exemplaire du livre. Après avoir contemplé la vue par la fenêtre et refait au moins quinze fois ma tresse pour finalement laisser mes cheveux détachés, après que Pauline eut testé l’estrade pour « voir ce que ça faisait », un journaliste a appelé les Parisiennes pour une interview. La première ! A cinq nous complétions les réponses les unes des autres, ajoutions quelques blagues, bref rendions la chose presque naturelle et presque pas intimidante dans l’immense salon où nous nous serrions toutes sur deux chaises tandis que le journaliste nous interrogeait. Quand nous avons retrouvé les autres, du monde était arrivé et la salle s’était remplie. Nous avons dit bonjour à Monsieur d’Ormesson, puis ma famille et ma meilleure amie sont venues me voir et le temps avait filé tellement vite depuis ce matin que c’était déjà l’heure des discours !
Nous écoutions attentivement tous les huit, tout en se lançant des regards inquiets, sachant que le moment où nous devrions nous avancer sur l’estrade pour à parler à notre tour arrivait très vite ! En effet, PF a appelé Pauline la première puis Lyra un autre lauréat (j’avoue que je ne me souviens plus lequel !) et ils se sont succédés à tour de rôle pour remettre le prix à chacun. Puis je me suis retrouvée seule parmi les invités alors que les sept autres étaient déjà sur l’estrade, leur diplôme entouré de ruban rouge à la main. D’après le déroulement des évènements, c’était à la gentille (et rassurante !) Lyra de me le remettre. Aussi quelle n’a pas été ma surprise quand ce fut Monsieur Peillon, qui m’a appelée ! J’ai répondu tant bien que mal à sa question « De quoi parle ta nouvelle ? » en essayant d’en dire assez sans en dire trop puis j’ai rejoint le groupe pour les photos. Je ne savais pas trop quel appareil regarder, j’avais l’impression que mon sourire était figé alors que j’avais envie de sauter de joie tant j’étais heureuse ! On a finalement rompu les rangs, la petite cousine de Clara est directement venue me voir en me demandant « Madame vous pourriez me le dédicacer ? », J’ai rencontré les anciens lauréats, les parents et le frère de Clara, plein de monde, j’ai fait des dédicaces, parlé de tout et de rien…
Puis, un moment, mes parents m’ont annoncé qu’ils partaient, je les ai raccompagnés jusqu’ au vestiaire pour leur donner les livres. Quand je suis remontée le salon s’était vidé et après avoir dit au revoir, anciens et nouveaux lauréats, nous nous sommes dirigés vers un bar pour « l’after». Là encore, le temps est passé trop vite, car après avoir dédicacé les livres (cette fois juste entre lauréats !), discuté de la journée, de la soirée, du prix, bref de plein de choses, il a bien fallu se séparer.
Quand je suis rentrée chez moi, j’ai lu les petits mots des lauréats dans mon exemplaire du livre, relu les nouvelles et je me suis souvenue que le matin même j’étais quand même un peu stressée… En revoyant le déroulement de cette journée, cela m’a tout à coup paru absurde ! Le lendemain (cinq heures plus tard donc), je suis sagement retournée en cours deux heures pour la philo puis de nouveau, je me suis « enfuie » pour retrouver Fanny, Sarah, Anne-Elise, Alexandre et Pauline pour une interview. Ma mère avait signé le mot d’absence pour le lycée en disant « Oh et puis de toute façon ce n’est pas très grave si tu manques les cours, ce n’est pas tous les jours qu’il t’arrive des choses comme ça ! »
Précisément, ce n’est pas tous les jours et c’est pour ça que ce jour était unique merveilleux, et bien sûr aussi grâce aux autres lauréats parce qu’on n’a pas arrêté de le répéter mais je le dis encore une fois, ce qui fait qu’on garde de si bons souvenirs de cette journée c’est avant tout parce qu’on les partage avec les autres ! Alors merci à Fanny, Sarah, Alexandre, Pauline, Anne-Elise, Enya et Clara et tous les anciens lauréats pour tous ces moments passés ensemble !
Capucine Dao
C'est nul ou pas sa fait peur ?
Rédigé par : Carla | 24 janvier 2015 à 17:10
C'est l'école buissonière?
Rédigé par : Carla | 24 janvier 2015 à 17:09
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Rédigé par : blog | 16 novembre 2013 à 02:07
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Rédigé par : super real | 04 novembre 2013 à 01:32
Tu sais que j'ai relu ta nouvelle deux ou trois fois... définitivement, c'est ma préférée :D
Question spéciale pour toi et moi : mais pourquoi donc tuons-nous notre jumeau/jumelle ? Et pourquoi tant de tristesse dans notre nouvelle ?? Heureusement qu'on ne ressemble pas à notre écriture ; )
Rédigé par : Fanny Playmobil | 07 janvier 2013 à 20:53