"J’écrivais avec n’importe quel stylo dans mon éternel carnet que je trimballe partout (il a beaucoup souffert), mon journal (planqué dans ma boite à courrier) et mon carnet de citations préférées. Mais depuis que mes amies m’ont offert un bon vieux stylo à bille comme j’en réclamais à grand cris (spécialité maison enquiquiner tout le monde au CDI pour avoir un bic) j’ai le kit complet !"
"J’avais lu quelques livres autour de la thématique de la burqa et plus généralement de l’extrémisme prétendant appliquer l’Islam comme Burqa ! de Simona Bassano di Tufillo et Jamila Mujahed, Persepolis de Marjane Satrapi, Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody… Évidemment j’étais ulcérée. Mais le choc a été encore plus violent lorsqu’un jour je me suis retrouvée dans le tramway avec une femme portant le hijab. Tout mon pseudo engagement féministe ne pouvait soudain rien faire contre la peur que j’avais d’aller au-devant d’elle car je ne savais pas quoi faire. Je m’en suis voulu de ma lâcheté. Écrire cette nouvelle sur la burqa, c’était chercher à faire enfin un pas vers cette femme et à essayer de se mettre à sa place."
Juliette Beau
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