... le jeudi 8 octobre... j'ai eu l'impression que ce jour n'arriverait jamais. L'attente fut interminable. Et une fois arrivée à la date tant attendue, les heures se sont mises à défiler à une telle vitesse qu'on se demande si un bonhomme sournois ne les avait pas changées en minutes.
Le rendez-vous étant en fin de matinée, j'ai eu le temps de... passer trois heures à ronger mon frein dans une salle de classe. Oui, car mon lycée étant très proche de la maison d'édition, je suis allée en cours ce matin-là, ce qui était assez héroïque vu mon impatience.
A 11h, je quitte enfin le lycée, et me dirige avec une certaine anxiété vers les locaux de la maison d'édition où je devais, entre autre, rencontrer les autres lauréats. Tous assez intimidés au début, les séances photos, les discussions - presque - philosophiques, et très vite les nombreux rires font fondre la glace. Finalement, malgré l'anxiété d'Audrey (l'attachée de presse) et d'Héloïse d'Ormesson, aucun de nous ne s'est jeté par la fenêtre.
Ce fut un après-midi assez hors du commun, notamment une séance de photo pour le moins sportive, un déjeuner avec Guillaume Musso et un "dédicaçage" entre lauréats "Tu n'écris pas n'importe quoi, hein ?" "J'vais me gêner !"
Après un changement de tenue dûment minuté, nous prenons le chemin de l'Hôtel de Ville. La remise des prix s'est passée dans une espèce d'ivresse joyeuse, un tourbillon de couleurs, de flashs et... de stress. Dédicaces, Erik Orsenna, rencontre des anciens lauréats, photos (beaucoup de photos), pas le temps de souffler, et d'un coup on s'aperçoit, un peu hébété que la soirée est finie, sans que j'aie le temps de s'approcher du buffet (qui était, parait-il, délicieux).
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