Par Juliette Porte, lauréate du Prix Clara 2008
Bon alors, il faut que je me dépêche d’écrire quelque chose, je suis déjà en retard !
Je suis arrivée avec mes parents à Paris le jeudi après midi, et aussitôt arrivée aux éditions on m’a kidnappée pour une séance de photos !
C’est seulement ensuite qu’on m’a autorisée à rencontrer les autres lauréats, déjà tous arrivés et tous passés entre les mains du photographe (d’ailleurs il nous en a fait faire des tonnes, il se marrait bien en prenant les photos !)
Bref, les autres étaient très sympas et on s’entend tous très bien !
C’est le soir qu’on nous emmène à l’hôtel de ville, waou ! C’est grand, c’est beau, c’est haut, ça brille !
C’est plein de journalistes et de plus en plus de monde arrive : les invités ! Je retrouve mes grands-parents et mon parrain avec sa famille entre deux interviews.
Puis vient un moment où nous sommes tous les six appelés sur le devant de la scène, face à tous les gens, mais avant ça, bien sûr, on nous laisse le temps de stresser un peu, malgré les rassurants propos des lauréats de l’année dernière qui savent exactement ce qui nous attend puisqu’ils l’ont déjà vécu !
On reçoit chacun un beau diplôme, donné par l’un des lauréats de l’année dernière.
Oui, oui, un diplôme roulé avec un ruban rouge dont je suis très fière. C’est vrai, je peux avoir l’air de prendre des tons ironiques comme ça, mais je vous jure que j’y tiens à mon diplôme !
Puis on fait les photos, ça crépite de partout ! Quand c’est fini on voit encore des étoiles filantes ! Et puis, enfin, le moment attendu de tous avec impatience : l’ouverture du buffet !
J’ai droit à deux petits-fours, et à un verre de champagne, quand
même, avant d’être accaparée par tous les gens qui veulent un
autographe !
On est donc tous scotché à notre chaise et les livres
défilent, défilent, on n’en voit pas le bout… Mais je vous avoue que
j’y ai pris goût ! Il doit y avoir des gens qui ont bien rigolé en
voyant toutes les imbécillités que je leur ai marquées ! hihi !
Et
voilà comment je n’ai même pas pu profiter des délicieux desserts du
buffet. Je sais simplement qu’ils étaient délicieux par mon père, qui a
dû en manger assez pour deux, mais je ne vais pas vous faire tout un
paragraphe là-dessus.
Enfin, cette merveilleuse soirée s’est
achevée, il n’était pas si tard mais j’étais pourtant assez fatiguée :
direction hôtel, et dodo !
Commentaires