Les Littératures européennes de Cognac viennent de décerner le Prix des lecteurs à Stefan Brijs pour le Faiseur d’anges.
Cette année, un coup de projecteur était donné sur la Belgique, pays renommé pour ses productions dans le domaine de la bande dessinée. Mais Les Littératures européennes de Cognac nous ont invités à découvrir aussi une littérature récente et pluri-culturelle dont l'identité des hommes, les langues et les géographies participent pleinement à l'enrichissement de la littérature.
Les membres d’une cinquantaine de bibliothèques de la région Poitou-Charentes ont distingué cette œuvre parmi les six romans d’écrivains belges retenus, trois d’auteurs d’expression française : Feu de Régine Vandamme, Argentine de Serge Delaive et Jours de tremblement de François Emmanuel, trois d’auteurs d’expression néerlandaise : Regarder le soleil d’Anne Provoost (trad. Marie Hooghe), Le Collectionneur d’armes de Pieter Aspe (trad. Emmanuèle Sandron & Marie Belina-Podgaetsky) et Le Faiseur d’anges (trad. Daniel Cunin).
" Il arrive souvent qu’on dise que Le Faiseur d’anges est un roman qui porte sur le clonage. Je ne suis pas d’accord avec cette assertion. Le clonage, c’est le moyen qu’emploie Victor Hoppe, le personnage principal, pour atteindre son but, et c’est bien de ce but dont il est essentiellement question dans le livre : « Se jouer de Dieu. » Il s’agit là à mon sens du thème central du roman d’où découlent diverses thématiques secondaires : la lutte entre le bien et le mal, les dangers que présentent préjugés et superstitions, le conflit entre science et religion, la frontière entre folie et génie à supposer qu’il y en ait une… Autrement dit, beaucoup plus que la seule question du clonage humain." Stefan Brijs
Son traducteur en langue française, Daniel Cunin revient sur la genèse de l'écriture de cet ouvrage sur son blog.
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