Nous avons le plaisir de vous présenter nos deux premiers romans de la rentrée, disponibles dès aujourd'hui en librairie !
De retour dans son Inde natale, Durga,
artiste à l’esprit cartésien, accepte de rencontrer un devin. Frappée par les
prédictions qui lui sont faites, la jeune plasticienne ne sait plus que
penser : doit-elle véritablement expier le terrible péché qu’elle aurait
commis dans une vie antérieure ? De la campagne des Flandres à Delhi en
passant par New York, Durga ne parvient pas à se défaire de cette question
lancinante. Tant au gré des souvenirs que des mythes ou des concepts
scientifiques, l’héroïne nous entraîne dans un merveilleux périple où science
et art ne sont plus si éloignés.
Abha Dawesar plonge son lecteur dans un monde passionnant où les frontières entre croyance, connaissance et esthétique se confondent. La prose enivrante de l’auteur nous immerge dans le dédale de ses réflexions et nous pousse à nous interroger à notre tour, nous laissant parfois démunis face à l’impossibilité de donner du sens à l’existence, mais toujours surpris et heureux d’accomplir ce voyage sous l’égide de Ganesh.
Elle ne se fait aucune illusion sur son lien à un endroit particulier. Le mythe de la pureté n’a jamais pris, pas plus que celui de l’appartenance.
C’est l’idée de l’Inde, couplée au fait que depuis qu’elle a quitté le pays tout le monde la voit en tant qu’indienne, qui l’a forcée à réfléchir à la question. Séduite par la science, il est impossible qu’elle adhère aux castes ; imprégnée de scepticisme, elle n’a pas grand-chose d’une hindoue ; brune à cause de la concentration de mélanine dans sa peau, elle accepte l’étiquette « indienne » même si la véritable signification de ce mot est sans cesse mouvante. Plus faible qu’un homme de taille égale, imprégnée d’œstrogènes circulant dans ses veines, elle accepte le fait d’être une femme. Munie d’un cortex préfrontal, grand comme une serviette de table, qui génère des pensées, dessine des lignes causales des origines aux fins mais étouffe les instincts sous le poids de l’abstraction, elle a beaucoup de mal, elle aussi, à comprendre pourquoi elle est là, où elle va, d’où elle vient et ce que cela signifie.
Née en 1974 à Delhi, Abha Dawesar est diplômée de philosophie à Harvard. Elle vit aujourd’hui entre Delhi, New York et Paris. Récompensée par de nombreux prix, elle est l’auteur notamment de Babyji (2007) et de L’Inde en héritage (2009), best-sellers en Inde.
Le Voyageur de papier de Jean-Claude Perrier
Le Voyageur de papier, c’est l’irrésistible transformation d’un homme en
baroudeur, qui traverse le monde pour le livre, dans le livre.
Au départ, rien ne destine Jean-Claude Perrier à faire du livre son « frère naturel. » Il décrit dans son oeuvre, comment il est parvenu à l’apprivoiser, à en faire l’objet même de sa vie.
Son parcours, jalonné de rencontres surprenantes, nous dévoile des aspects méconnus du monde éditorial et journalistique. Foisonnant d’anecdotes, Le Voyageur de papier, humanise avec délicatesse de grandes figures de la littérature telles que Sagan, Duras, Malraux…
Avec malice, l’auteur nous transporte dans un univers où le livre prend une autre place : celle du soutien, du guide, du passeur de mémoire.
Avec le recul du temps, et lorsqu’on s’essaie à les analyser, les évènements d’une vie acquièrent une certaine cohérence. Même si on fonctionne à l’intuition, sans s’être fixé à l’avance aucun cap à atteindre. Tout le monde n’a pas besoin d’écrire de livres pour être heureux. Quoique…
Je me rends compte d’un certain nombre de constantes. Par exemple, bien avant de devenir journaliste, j’ai toujours voulu, lorsque c’était envisageable, rencontrer les écrivains que j’admirais.
Né à Paris en 1957, Jean-Claude Perrier, romancier, essayiste, éditeur et grand voyageur, est journaliste littéraire à Livres-Hebdo. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages parmi lesquels Passage de la mère morte (2008) et Les Mystères de Saint-Exupéry, enquête littéraire (2009) qui a reçu le prix Louis Barthou de l’Académie française.
Please vibes emancipate to will your comments on the something to let the origin be versed your views.Latter Rolex watches are some of the strikingly improved timepieces that augment a wearer.
Rédigé par : rolex replica | 10 septembre 2012 à 12:35