« Parce
que le temps imaginaire est à angle droit du temps réel, il se comporte
comme une quatrième dimension spatiale. Il ouvre donc sur un éventail
de possibilités beaucoup plus riches que la voie ferrée du temps réel
ordinaire. » Stephen Hawking - cité en exergue au roman.
Tout contre, à contretemps… Un homme et
une femme se rencontrent, un quatre avril très exactement, mais pas de
la même année… Le temps, par un étrange caprice, les réunit en même
temps qu’il les sépare. Lui vient de l’avenir, elle du passé..
« Le
premier jour de l’un est le dernier jour de l’autre. »
Le temps parfois est contrariant,
contrarié, un petit bug, et pour certains, il s’inverse. Combien
sont-ils à vivre dans des temporalités inverses, personne ne le sait,
car dans la réalité, la notre, rien ne devrait les rapprocher... Oubliez
vos a priori spatio-temporels et plongez dans cette histoire d’un autre
temps, à la jonction du réel et de l’imaginaire, comme si vous plongiez
à corps perdu dans une quatrième dimension.
Quand Andréa entre dans la vie de Nestor,
il vient de passer plus de cinq années à ses côtés, elle n’en sait
strictement rien. Plus les jours passent, plus il oublie et plus elle
apprend…
L’aventure n’est pas
sans danger, il est avocat, elle est écrivain, il enquête sur un atroce
trafic de femmes, elle l’écoute, s‘inspire de ses paroles… Imaginez un
auteur qui connaîtrait l’avenir et écrirait au présent sur un fait
d‘actualité…
Tandis que leur vie
s’écoule, en sens inverse, et comme mû par un accord tacite, juste eux
et rien autour, ni amis ni passé, tandis qu’elle comprend peu à peu ce
que lui a saisi presque aussitôt, ils s’approchent après mille et une
nuits passées ensemble, comme dans les contes, de ce point de non
retour, l’unique nuit commune de leur calendrier, le seul trait d’union,
où il seront pour la seule fois de leur existence, exactement ensemble,
dans le temps, Tout contre.
Cette
nuit précise, ils décident de briser le pacte, de tout se raconter,
passé comme avenir, d’unir les deux fragments de leur histoire pour
rompre l’enchantement. Mais y arriveront-ils ?
Pas un instant l’histoire ne
paraît incongrue, elle se dévoile à nous, par petites touches sous le
regard d’Andréa, puis l’inconcevable s’explique et s’éclaire sous celui
de Nestor. Les deux temporalités se rejoignent, les questions trouvent
leurs réponses, étonnantes, angoissantes, et incroyablement… logiques !
Il y est question de vie et de mort, du
danger à braver le temps ou d’en habiter plusieurs, il y est question
d’amour et de la nécessité aussi de le vivre dans le temps, pleinement.
Un très joli premier roman, merveilleusement
construit (Marie-Florence Gros jongle avec le temps avec une aisance
tout à fait prodigieuse), une histoire percutante et troublante.
En librairie le 4 février, à
l’occasion de la Saint Valentin (enfin
10 petits jours avant... :)
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Cheers mate!
Rédigé par : potenta | 14 avril 2010 à 23:09