Il
y a chez lui de cette élégance intemporelle, que l’on croyait éternelle
et que l’époque consciencieusement assassine. C’est que cet homme ne
vit pas vraiment dans le monde. Il habite à l’écart du tumulte, dans
une belle maison sans âge, cachée sous les arbres et la pierre de
taille. Il n’a pas de téléphone mobile, pas d’email, même pas de
montre, presque pas d’agenda. Comme si, finalement, c’était le monde
qui n’avait pas de prise sur lui. Comme si la liberté était en lui
entrée en résistance, manifestant son caractère par d’infimes détails.
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