J'ai depuis longtemps l'idée de confier ce blog régulièrement à des auteurs maisons.
Après tout ils savent écrire, eux!
Aujourd'hui c'est fait.
Mais l'auteur ne le sait pas!
J'ai volé sa note sur son blog.
Il ne m'en voudra pas.
On se connaît trop.
Et pas assez...
Mais à mes yeux, il est la révélation littéraire de l'année.
Son prochain roman est encore plus fort et plus beau que le précédent.
C'est l'histoire de José adulte.
Là je sens que ça titille...
Mais ce n'est pas pour demain!
Ni même pour après demain...
En gros c'est pour 2009!
Je sais , c'est long...
Sauf à ce que j'ai une pétition de 3,000 lecteurs de José me le demandant pour septembre , il sortira en Janvier 2009!
Voilà vous savez presque tout de Richard Andrieux...
Je lui ai volé la note qui suit.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas
Je m'en serais voulu de ne pas le faire (à cheval ou à repasser , au choix!)
Pour faire bonne mesure et parce que ce n'est pas tous les jours fête( et oui aujourd'hui c'est la Pâque juive j'en ai volé deux en réalité!
La seconde vous n'allez pas y croire!
C'est celle de Jérôme Garcin...
Là franchement ça vous scotch (ou gin, ou ricard, ou vodka!)!
Et pourtant quand il y a du talent et pas de compromission , et cela arrive , il faut le reconnaître.
Même si il y a des systèmes auxquels je n'adhère pas...
Donc quitte à voler je vous en ai volé deux pour le prix d'une!
Oui je sais Ferrier c'est pou!
18.04.2008
SANS PLEURS MAIS SANS DESPROGES
Dans la série do you remember, il y a vingt ans aujourd’hui, Pierre Desproges nous quittait. Quel lâche…
Au-delà de son humour, personne n’aura peut-être mieux répondu que lui à la question : « peut-on rire de tout ? »
Quelques morceaux choisis :
« Il y a plus d’humanité dans l’œil d’un chien quand il remue la queue, que dans la queue de Le Pen quand il remue un œil »
« Il était tellement obsédé qu'à la fin, il sautait même les repas »
« Et puis nos coutumes divergent, et divergent, c'est énorme »
« L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur»
« Il faut faire des choix tout le temps. Comme disait Himmler en quittant Auschwitz pour visiter la Hollande, on ne peut pas être au four et au moulin »
« Noël au scanner, Pâques au cimetière »
Chacun est libre d’aimer ou de ne pas aimer. En ce qui me concerne, j’ai juste un peu de mal à rire de sa mort.
Pierre Desproges est décédé le 18 avril 1988, emporté par un cancer.
Deux ans auparavant, c’est Coluche qui nous quittait lui, emporté par un camion.
Ça doit bien rigoler là-haut…
Alors bien sûr la vie continue…Sauf que nous, maintenant, on s’ennuie un peu…
Bien à vous
Richard
AR JÉRÔME GARCIN
Dans l'intimité, et sur la terrasse tchékovienne de sa maison de Ménilmontant, Pierre Desproges était le plus délicieux, émotif, attentionné des hommes. Il aimait l'amitié, et ce qui la soude: les enfants, les contes de Marcel Aymé, les films de Woody Allen, le vin de bordeaux et le rire. A la radio et sur scène, il faisait au
Giniès/Sipa
Pierre Desproges
contraire profession de détester ses contemporains. Sans se départir d'un air désabusé qui empruntait à Snoopy et à Maurice Garrel, il poussait le raffinement jusqu'à se définir comme un «chroniqueur haineux». Il exagérait. C'était seulement un contempteur lucide des vedettes boursouflées et des gloires abusives. Certaines lui ont survécu, elles ont encore gagné en surpoids. Leur vanité ajoute au regret que nous avons de lui. Vingt ans après son enterrement au Père-Lachaise, le Seuil rassemble «Tout Desproges» (38 euros) en un volume, déjà best-seller (30.000 ex.), et augmenté d'un DVD contenant des morceaux d'anthologie, dont ses interviews de Sagan et Hallier.
Dans ces 1.500 pages, on retrouve, avec le sourire et une larme à l'œil, le procureur du «Tribunal des flagrants délires», le romancier de «Des femmes qui tombent», l'absurde et nécessaire M. Cyclopède, le moraliste vialattien et le féroce justicier à qui je dois, c'est l'une de mes fiertés, d'avoir été viré de la télé (dans une émission que j'animais, il avait dit de Michel Droit, alors membre de la CNCL: «Il ne va jamais aux toilettes sans éteindre la lumière. Alors quelquefois il se trompe et s'essuie la figure. Les gens disent qu'il a mauvaise haleine, mais ce sont de mauvaises langues.») Au moment où paradent, sur les écrans, les intouchables, évangélistes, si gentils Dany Boon et Franck Dubosc, il n'est pas anodin de savoir que le massacre des bons sentiments a encore la cote et qu'il s'est vendu 3,7 millions exemplaires des livres de Desproges, le seul humoriste à se méfier des foules, même d'admirateurs. Etonnant, non?
J.G.
Textes de Desproges, vidéos... retrouvez tout le dossier spécial de BibliObs
Ils comptent, eux, dans les 3000?
lui : http://www.youtube.com/watch?v=-bZfV-d-6pM
ou lui:
http://www.youtube.com/watch?v=5r4SplyEX4A
ou eux:
http://www.youtube.com/watch?v=xhltN13FZBc
ou tiens, eux, qui risquent de vous demander pourquoi le we prochain:
http://www.youtube.com/watch?v=PMIgwvmo92k
J'en ai d'autres, mais assez de copier/coller pour ce soir.
Rédigé par : ecaterina | 20 avril 2008 à 22:26
Ci-joint (car moi, je sais joindre des liens...) un (excellent) article de Stéphen Carrière publié dans Libé il y a environ un mois et traitant de l'avenir de l'édition et du livre numérique...
http://www.liberation.fr/culture/livre/315294.FR.php
Je vous en conseille la lecture, c'est un très bon sujet de débat..
PS : Stéphen parle aussi des lombaires de la famille avec de gros cartables, ce qui est assez amusant quand on connait le gabarit de l'auteur : 2m06 et 127 kg de muscles ou presque !!
Rédigé par : TLACIAR | 19 avril 2008 à 10:08
N° 2.
Si, si, je vais y arriver, aux 3000...!
J'ai oublié de dire qui est Jose:
José, c’est un petit garçon de 9 ans, une sorte de petit prince d'aujourd'hui, seul lui aussi devant l’absurdité de notre monde d’adultes. Sa planète imaginaire est sa chambre où les objets portent des noms : son lit s’appelle « voyage », le bougeoir est « colonel », le bureau "chêne", le plafond devient « nuage »… Ce sont ses amis avec lesquels il discute pendant des heures. Avec une infinie pudeur, l’auteur explore l’imaginaire de cet enfant qui n’a jamais connu son père, qui s’enferme dans sa chambre pour ne plus voir sa mère regarder la télé. Nous le regardons, impuissants, se murer dans sa chambre, nous les regardons s'enfoncer chacun dans son monde, chacun incompris de l'autre.
Il fait peine à voir dans son pyjama bleu ciel devenu trop grand. « Ses petits mains posées sur le ventre il ressemble à une poupée que l’on aurait délaissée trop longtemps »...
On a peur pour lui. Peur qu’il se perde dans son monde où les adultes ne savent pas pénétrer. Je ne vous raconte pas la fin, qui n’est pas celle que vous croyez…
... en même temps vous l'avez peut-être lu jusqu'à la fin?
Rédigé par : ecaterina | 19 avril 2008 à 00:04
José adulte? Impossible. Dans "José ", c'est déjà lui, l'adulte. Rappelez-vous le passage dans le cabinet de la pedopsy...
Je raconte n'importe quoi? Peut-être un peu, c'était juste pour vous contredire, parce qu'en fan absolue de Richard Andrieux je refuse d'attendre 2009 !
Et s'il faut mettre 3000 fois le commentaire, je le mettrai 3000 fois !
Rédigé par : ecaterina | 18 avril 2008 à 19:01