Voici la reprise d'un feuilleton en trois épisodes publié sur le blog d'un excellent ami journaliste blogueur critique et épicurien...
Trouvez le blog et vous aurez les images...
Les dix premiers qui répondent ont droit à l'envoi comme cadeau de Noël, de réveillon et du reste del'un des trois livres de l'auteur publié à la maison...
Donc pour gagner il me faut l'adresse du blog en question et la dernière phrase du dernier paragraphe du dernier tiers du feuilleton...
Facile, trop, mais j'ai envie de faire des cadeaux ce matin...
Mon écrivain préféré... (1)
Qui connaît l'homme aux 100 livres publiés (on peut même en ajouter une cinquantaine de plus...)?
Peu médiatisé mais, pour moi, le plus grand.
Une écriture unique, forte, tranchante, exaltée.
Demain matin, ici, je raconte mes nombreuses rencontres avec lui (5 en tout).
Demain soir, je dine avec lui (et d'autres).
Evidemment, je raconterai.
Je suis content!
Mon blog lui est dédié pendant deux jours.
Sans blague, vous connaissez cet auteur?
Ou pas?
Mon écrivain préféré... (2)
Photo prise chez lui, dans son bureau...
Aujourd'hui, je rends hommage à Pierre Pelot.
Ecrivain prolifique que je suis et qui me fait voyager et rêver depuis la fin des années 70.
Ses livres de SF pour commencer, puis j'ai enchaîné avec ses polars, ses histoires familiales vosgiennes et déjantées, ses romans "préhistoriques", ses BD...
Il est l'auteur notamment de L'été en pente douce, C'est ainsi que les hommes vivent, Méchamment dimanche et récemment, L'ombre des voyageuses.
L'univers de Pelot me fascine.
L'homme me fascine.
Dans ma vie professionnelle, partout où je suis passé, j'ai souhaité le rencontrer pour parler de ses livres.
Quelques exemples immortalisés:
Le 21 mars 1998 au salon du livre de Paris:
Première rencontre.
Le 24 juin 1999 à Radio Notre Dame.
J'animais une émission littéraire: "Le bistrot de la vie".
Le 30 janvier 2001, dans une web tv dont j'étais le rédac chef et présentateur:
cinema-tv.com.
Je présentais une émission: Le film à la page.
Il était venu me parler de la novelisation du Pacte des loups.
Le 8 janvier 2004, chez lui, à Saint-Maurice-sur-Moselle (ville où il est né).
J'étais venu en repérage dans la perspective de réaliser un documentaire sur lui...
Projet avorté.
Mais sa femme, ses chats et lui m'avaient reçu avec beaucoup de chaleur et de générosité.
Après le festin concocté par madame, Pierre et moi sommes allés nous balader dans la forêt.
La Pelot's family habite dans la forêt, c'était donc facile.
La dernière fois que je l'ai croisé, c'était là. Et déjà, j'exprime mon admiration pour lui...
Le 6 septembre prochain, il sort son nouveau roman. Un truc de fou!
Les normales saisonnières.
Pas loin de ce livre qui est un de mes préférés...
Sa maison d'édition (au courant de ma "fanattitude" pour Pierre Pelot) m'a invité à un diner en sa compagnie ce soir. Je présume qu'il y aura d'autres journalistes...
Je présume que je vais aimer ça.
Et ici, vous trouverez une excellente interview qui vous permettra de mieux "saisir" le personnage.
Mon écrivain préféré... (3 et fin)
Après avoir bu un coup et refait le monde avec un jeune garçon que j’affectionne beaucoup, (Franswa P de Strictement Confidentiel), je me suis donc rendu au domicile d’Héloïse d’Ormesson et de Gilles Cohen-Solal. Comme je l’expliquais hier, j’ai été convié avec deux autres journalistes (Josyane Savigneau du Monde des Livres et Alexis Lacroix qui est le responsable du service culturel de Marianne) à un dîner « intime » autour de deux auteurs maisons, le fameux Pierre Pelot et Richard Andrieux (qui sortent respectivement leurs livres Les Normales saisonnières et José à la rentré littéraire prochaine). Richard est un type tout à fait intéressant et je me pencherai sur son cas, ici, plus longuement…
En bas de l’immeuble, je fais la connaissance d’Alexis Lacroix. Nous n’avons pas le premier code pour pénétrer dans la « résidence ». Nous faisons connaissance sur le trottoir, sagement, en attendant qu’une bonne âme veuille bien ouvrir la porte principale. « Elle » arrive assez rapidement. Alexis me paraît un peu « précieux », d’une élégance rare, mais je constate vite qu’il est, en fait, complètement déjanté. Curieux personnage que cet homme là.
Nous arrivons les derniers ce qui n’est pas dans mes habitudes. Tous sont déjà en train de prendre l’apéro. Les forces en présence sont donc :
Pierre Pelot et sa femme Irma (qui appelle son mari « Pélot »), Richard Andrieux et sa charmante compagne Danièle, Josyane Savigneau (dont Gillou le fou brosse un portrait ici même), Alexis Lacroix (donc) et les hôtes du lieu, Héloïse d’Ormesson (à qui je claque la bise naturellement alors, que bon, on ne peut pas dire que nous soyons des amis de longue date…) et Gilles Cohen-Solal (son blog est ici), sans oublier mon attachée de presse préférée, Audrey Siourd… Et si je suis là, c’est un peu beaucoup grâce à elle, je présume.
Un p’tit verre de blanc pour commencer. La conversation s’anime rapidement. Je suis sourd comme un pot (ça, c’est une sacrée révélation !) et quand tout le monde parle en même temps, j’ai du mal à bien tout capter. Ce problème s’intensifie avec l’âge. Mais comme je suis à côté d’Audrey, le monde peut bien dire ce qu’il veut.
…
Plus sérieusement, Pierre me raconte qu’il est en plein doute avec son nouveau roman. Il a changé sa façon d’écrire, la manière de structurer l’histoire, du coup, il ne sait pas s’il a réussi son livre. Je le rassure mais comme il sait que je suis acquis à sa cause et que parfois, j’ai un manque total d’objectivité, je ne sais pas si mes propos lui suffisent… Et puis, il en a marre d’écrire comme un fou et de ne pas être reconnu à sa juste valeur. Il n’a pas employé ces mots là (trop humble, le bonhomme) mais, c’est ce que j’ai ressenti derrière sa lassitude de voir Marc Lévy envahir le marché. Quand on a écrit 165 romans, on a le droit d’espérer un peu plus de considération. Je partage cet avis.
La conversation dévie sur le petit milieu littéraire parisien. J’entends des trucs sur les uns et les autres… je n’arrête pas de dire en plaisantant: « Faites attention ! Je raconte tout ça sur mon blog demain… » mais tout le monde s’en fout. Je veux dire par là qu’ils assument complètement leurs propos. Donc, je ne dirai rien sur Hector Bianciotti ni sur quiconque d’ailleurs… (Secondflore et Franswa P. m’ont tous les deux parlé d’un blog qui n’hésite pas à « persifler sur le monde de l’édition à Paris »). Je pense que les anonymes qui s’en occupent auraient été heureux d’être présent.
Nous passons à table. Gilles nous place. Je suis entre Irma et Audrey. Donc bien placé. Merci Gilles.
Entre deux « persiflages » justement, nous avons eu le droit à un concours d’imitation de Sarkozy entre Alexis et Richard. Alexis le maîtrise parfaitement. M'sieur Lacroix, c'est lui.
Richard, c’est plutôt Balladur qu’il singe à la perfection. Personne ne s’est risqué à imiter Jean d’Ormesson, je ne sais pas pourquoi…
M'sieur Andrieux en pleine concentration...
Je sais désormais tout sur ce qu’il se passe dans le train des écrivains (qui part de Paris pour aller à Brive à l'occasion du salon du livre de cette ville).
C’est pas joli joli.
Florian Zeller, si tu nous lis !
Ici, vous pouvez admirer Danièle, le femme de la vie de Richard Andrieux et aussi Pierre et Josyane...
Si nous avons parlé littérature (évidemment) nous avons aussi longuement comparé nos préférences en matière de séries télévisées. Je ne connaissais pas le quart de ceux que citait Pierre. Pour me donner une certaine contenance, j’ai même affirmé mordicus que « oui, je regarde Rome de temps en temps sur Canal », ce qui est parfaitement faux. Mais, au bout de 10 « non, je ne connais pas » vous admettrez qu’au 11eme, il était normal de jouer du pipeau. N’est-ce pas?
Pierre Pelot et Josyane Savigneau, très sérieux... à l'image de la soirée.
Je ne sais pas pourquoi, mais nous avons évité les discussions sur la politique. Le cas Cécilia S. a été pourtant évoqué.
Il s’est dit tout plein de belles choses avec de jolies formules lors de ce dîner. J’ai demandé à Audrey de les retenir pour me les répéter le lendemain sachant pertinemment que les nombreux verres d’excellents vins que je m’envoyais consciencieusement allaient avoir des répercussions sur mon cerveau déjà bien entamé.
J’aurais dû prendre des notes.
Audrey était injoignable aujourd’hui.
Bref, j’ai passé un excellent moment avec tout plein de gens passionnants. J’avais un peu de préjugés sur Josyane mais, elle a été charmante. Comme quoi, il est bon de rencontrer les gens dans des circonstances de ce genre. Je l’avais interviewé en 1995 dans une petite radio de Limoges (RLS) pour parler de sa biographie sur Carson McCullers. Elle m’avait impressionné parce qu’à l’époque, elle était une toute puissante critique littéraire avec une réputation de femme dure, ne faisant aucune concession. Beaucoup la craignaient. Et là, elle fumait des cigares avec son pote Gilles et blaguait à tout va.
Mais la grande star de la soirée fut…
Le poivrier.
On appuie sur un bouton et le poivre s’étale comme de la neige sur les assiettes.
Gros succès !
Non, franchement, je me suis bien amusé.
Et super bien mangé.
Merci à nos hôtes qui savent recevoir. Boudiou!
Et qui ne sont pas les derniers à ... (Gilles, désolé. Tu m'as permis de diffuser les photos que je souhaitais et de raconter ce que je voulais. Ben voilà!)
Et aux autres.
J'viens de compter et a priori, ça devrait être bon, je suis dans les 10 ! Cool ! :-)
En plus, je ne connais pas du tout Pierre Pelot, ça va être l'occasion de faire sa connaissance !
Rédigé par : Caro[line] | 07 janvier 2008 à 18:48
J'espère qu'il n'est pas trop tard ! Et donc ma réponse, c'est Mandor. (Facile à reconnaître ! Enfin surtout quant on suit son blog !)
Voilà l'adresse de son blog :
http://unpieddansleshowbiz.hautetfort.com/
Et "la dernière phrase du dernier paragraphe du dernier tiers du feuilleton" ? Heu... j'avoue que j'ai du mal à bien comprendre... C'est "Et aux autres." ?
Rédigé par : Caro[line] | 07 janvier 2008 à 18:44
Je suis nulle en maths, mais il me semble qu'il restent quelques livres en jeu. Vous ne voudriez pas les offrir à l'Association Activaussi pour une "opération livres perdus " aux Sables d'Olonne? Et on dira à toute la presse vendéenne combien vous êtes beau en père Noel ...
PS Pere Noel vous va bien, prof de français peut-être aussi? "il reste quelques livres", ou "il restent quelques livres"??
Rédigé par : Cecile, Isabelle, Marino, Gaella, Aida | 07 janvier 2008 à 18:28
@ aïda, martingrall,
et deux gagnats de plus !
Il me faut vos adresses par mail les chéris,
j'adore jouer au Père Noêl (au doccteur aussi mais seulement avec les filles!)
Rédigé par : Gillou le Fou | 07 janvier 2008 à 15:25
Grillé ben non c'est interdit depuis mercredi et j'ai pas la wi-fi. Mendor donc! Merci Kiki. Jamais entendu parlé ni lu ni entendu. Déjà ment d'or , c'est d'un commun, quoiqu'il ne parle pas le politique, ou alors m'endort ce qui est pire!
Dommage pour Pelot j'avais trouvé.
Rédigé par : martingrall | 07 janvier 2008 à 15:08
J'ai trouvé! C'est peut-être Mandor.
Non?
J'ai bon, là.
Bon j'avoue. J'ai triché, j'ai copié sur Kiki, Elisabeth et Aïda.
Rédigé par : Mandor, président de la FAPM | 07 janvier 2008 à 14:36
Des notes aussi longues? Ca ne peut être que Mandor !
Rédigé par : aida | 07 janvier 2008 à 13:18
@ Loïs,
personne n'est grillé j'ai dit les 10 premiers!
Pour l'instant vous êtes 3 et puis vous pouvez bien choisir ce que vous voulez comme livres de la maison.
Il suffit juste que vous m'envoyiez votre adresse postale par mail....!
@kiki
elisabeth,
itou!
ce que vous voulez et votre adresse par mail
GCS
Rédigé par : Gillou le Fou | 07 janvier 2008 à 11:47
Mandor...
Rédigé par : Elisabeth Robert | 07 janvier 2008 à 11:21
Rhaaaaaaa grillée au poteau ! Je suis déçue... A deux doigts d'aller acheter un Marc ou un Paolo... A la Fnouk en plus...
Rédigé par : Loïs de Murphy | 07 janvier 2008 à 11:08
Bon alors un bouquin de Pelot ou le livre de Richard?
Bien joué
Gillou
Rédigé par : Gillou le Fou | 07 janvier 2008 à 10:44
Very fastoche, c'est vrai, c'est un blog que je fréquente tous les jours, celui de l'ami Mandor! http://unpieddansleshowbiz.hautetfort.com/
Rédigé par : Kiki | 07 janvier 2008 à 09:32