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Commentaires

ecaterina

Zut, c'est plutôt "que dire". Quelle honte! Ca m'apprendra à poster trop vite sur de vrais blogs...Je retourne à mes casseroles.

ecaterina

Quoi dire?

Elisabeth Robert

Ecaterina n'est pas que roumaine.. Elle est douce, à l'écoute et a trouvé un très bon moyen d'approche.

Gilles, ce qui ronge c'est la vie... Elle bouffe tout et nous rappelle combien chaque seconde doit être belle.
Pour les souvenirs. Pour les gosses...

Depuis le crabe pourri de mon père parti trop tôt, (on part toujours trop tôt pour celui qui reste) je sais que la vie est précieuse... Profiter, vivre intensément, car nous avons tous un agenda qui un jour ne se terminera pas.
Par contre l'espoir, la candeur et les miracles sont aussi de bonnes croyances!

Bien à toi!
Plein de belles ondes.
E

Stéphane Darnat

Dieu en qui je ne crois pas sait que je t'ai trimballé dans mes pensées dernièrement, pour les raisons que tu sais et qui m'ont touché car la fibre enseignante entraîne parfois aussi la fibre affective, et Dieu en qui je crois quand ça m'arrange sait que l'affection j'en ai pour l'objet de ta préoccupation.

J'aime ce questionnaire, et ses réponses, parce que cela correspond à l'image de tendre couillu (ou couillu tendre) que j'ai de toi.

Je te serre dans mes bras. Dis à l'objet de tes préoccupations que pas un jour sans une pensée, un souvenir, un sourire qui pourrait devenir fou rire.

Quant à Anna Gavalda, pour l'anecdote : c'était en 2004, je crois. Pour le dire franchement, ça faisait plusieurs mois que je me chiais dessus régulièrement sans pouvoir maîtriser la chose, ça me prenait n'importe où, je n'osais en parler à personne, je gardais ça pour moi en minimisant. Et puis, un soir j'ai consulté un toubib, qui m'a fait une échographie etc., qui m'a annoncé la mauvaise nouvelle, le côlon touché gravement. Le lendemain, je pars travailler chez un éditeur dont je réécrivais les manuscrits (de politique), en route je me fais dessus, passe une heure à me nettoyer aux chiottes d'un troquet du 6e, je repars, mais je soupire, m'arrête en chemin, fais demi-tour, achète "Ensemble c'est tout" et rentre chez moi. J'ai passé une des plus belles journées de ma vie, au lit en pyjama à boire des mots simples dans la lumière délavée du printemps. J'ai lu le livre dans la journée, et je me suis pris à rêver, à être mieux.
La suite ne fut finalement pas aussi dramatique que j'aurais pu le croire, et du coup à ce souvenir du mot "cancer" parti pourtant en plusieurs mois, s'est substitué le souvenir d'une seule après-midi avec ce roman.

Merci de me l'avoir rappelé...

Tu sais que je pense souvent à toi.
Prends soin de toi. Vieux.

S.

Loïs de Murphy

Prenez soin de vous... Merci d'avoir pris la peine de publier cet article.
Le geste de Gavalda ne me surprend pas, à cause du dernier texte de son recueil de nouvelles, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, et à cause du titre de ce même recueil.

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