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Commentaires

Gillou le Fou

@ NEF,
formidable de pertinence!
pas trop le temps de développer maintenant because énormément de taf mais c'est un réel sujet;
Auquel nous essayons de trouver des réponses pas trop stupides...
Bonne journée
GCS

NEF

Tu as raison de faire remarquer que les bons livres ne sont pas toujours publiés dans les petites maisons d'édition indépendantes. Néanmoins, l'industrie du livre et médiatique ne laisse quasiment aucune chance aux bons livres publiés dans les petites maisons.

Un exemple, en tant que petite maison, tu publies un livre d'un ex-Goncourt du premier roman, qui a publié chez Gallimard plusieurs romans. Les commerciaux de la distribution trouvent immédiatemment que le livre est trop intello pour être vendeur. On ne publie pas de livres intellos dans une petite maison, on se doit d'essayer de plaggier les coups littéraires, écrits avec les grosses ficelles du succès ambiant, en espérant que la chance et le public seront au rendez-vous. Il est toujours difficile de creuser son sillon éditorial face à de tels impératifs commerciaux. Comment se constituer un fonds littéraire dans de telles conditions ?

Autre exemple qui illustre que la visibilité médiatique n'est pas extensible. Tu appelles un journaliste (si vous êtes un auteur raccrochez, si vous êtes une attachée de presse raccrochez, si vous êtes une pute laissez-moi un message), tu lui parles du livre d'un jeune auteur (j'ai donc opté pour le 3) qui a écrit des nouvelles sur l'alcool et ses états divers. Il n'est pas question encore des qualités littéraires du livre, le journaliste ne l'ayant pas lu. S'ensuit un discours classique, pile de livres, les nouvelles c'est difficile, les états seconds pas porteurs. Bon, classique vraiment. Si ce n'est que trois mois plus tard, dans les bacs, on pouvait trouver Nouvelles sous extasy, du même auteur, pardon du même journaliste.

martingrall

Tiens si on partageait le travail!
Je fais un blog sur les mouveaux'elles auteur'es avce le mot des éditeurs des critiques et tout et tout. Et pis toi tu explique ce que doit être un tapuscrit.Et ce que doit ou surtout ne doit pas être un auteur. Parce que je dis ça mais ta copinewratt a filé à l'école anglaise du, très, bonne auteure à succès, et JS au cours de l'atelier de pierrette......ceci dit pour JS sans ironie aucune.:-)

JS

Si mon roman avait été publié, la rentrée aurait été toute autre ! J'en suis certain ! Mais, bien que travaillé (1 an sur 75 pages) il ne doit rentrer dans aucune case... alors...

Thibault Malfoy

Une exception bienvenue fut l'initiative du Figaro littéraire du jeudi 30 août, proposant une sélection de 10 premiers romans de cette rentrée, l'occasion d'entendre des voix nouvelles.

martingrall

Malheureusement elle à raison.
Et pourquoi? Oublions la sauce journalistes, éditeurs, ...le vin, cigares…
Voyons les lecteurs et trices de la machine à café.
Rentrée petites bourgeoises, Chanel, Dior, Hermès, surtout Hermès, devraient faire éditeurs de romans. Ils sont assurés des premiers, seconds et troisièmes prix sur la totalité des prix disputés du Paris Culturel Urbain. Urbain comme Pape et prêtre. On en sort pas. Ce sont les critiques qui font bookmakers et jouent placé gagnant les bourrins à la meilleures côte. Pas les libraires ni les lecteurs. Ils jouent tous leurs fonds de tiroirs pour pouvoir rester encore un peu le book placé. Alors reste à trouver le truc qui permet de sortir les auteurs indépendamment de la machine à pain, ou des briques à faire les blinis. Mais, il y a un mais chaque critique est honnête. Sauf qu’il ne lit pas les 650 romans de la rentrée Un exemple 107 nouveau romans dont un chez toi, Aucun n’aura de public, même ces perles qui sont de très bon et très loin devant ceux qui décrocheront les timbales avec le crêpe noir - ci-gît – les autres. Et ça se bouscule pour déloger Darrieussecq, etc… 2500 par an pour un petit éditeur qui a tout d’un grand, d’où ne sortiront que 20 édités. Et même avec cet écrémage il en reste 107. Un exemple. Une auteure, une présentation dans Evène, un rendez-vous parisien avec un conteur, une participation à la fête de l’Huma, et une participation aux conversations de ….Devant la machine à café, avec mon carré de soie, j’ai l’air de quoi, de mère Therésa. avec villars le livreur sous le bras. Si personne n’en parle c’est que ça vaut pas Reza et c’est fini pour la tirelire du mois, ha non on dit verrat ! Oui il a ouvert une brasserie à Paris.
Oui mais il y a les séances de rattrapages, un peu casting club Elite ou 400 jeunes auteurs sont réunies dans un lieu quelconque mais ensoleillé, espérant être retenues par les maquignons et devenir auteur certifiés. L'attente est longue mais l'ambiance surchauffée. Et 350 vont se rhabiller. Et cependant y a truc, il faut trouver, aujourd’hui chez Sarkozy on ne cherche plus on trouve. Donc trouvons. Pour les 107, plus ceux qui sortiront juste après la rentrée j’ai une petite idée, faut bien commencer par celui qui paye, le lecteur/ libraire. C’est celui qui propose. Donc un prix du libraire, celui qui a vendu le plus de premiers romans, le prix du lecteur, trice, qui a acheté le plus de premier romans. ha zut j'ai oublié les auteurs du casting
Et le verditc, jugement, plutôt diktat.A plus

martingrall

Malheureusement elle à raison.
Et pourquoi? Oublions la sauce journalistes, éditeurs, ...le vin, cigares…
Voyons les lecteurs et trices de la machine à café.
Rentrée petites bourgeoises, Chanel, Dior, Hermès, surtout Hermès, devraient faire éditeurs de romans. Ils sont assurés des premiers, seconds et troisièmes prix sur la totalité des prix disputés du Paris Culturel Urbain. Urbain comme Pape et prêtre. On en sort pas. Ce sont les critiques qui font bookmakers et jouent placé gagnant les bourrins à la meilleures côte. Pas les libraires ni les lecteurs. Ils jouent tous leurs fonds de tiroirs pour pouvoir rester encore un peu le book placé. Alors reste à trouver le truc qui permet de sortir les auteurs indépendamment de la machine à pain, ou des briques à faire les blinis. Mais, il y a un mais chaque critique est honnête. Sauf qu’il ne lit pas les 650 romans de la rentrée Un exemple 107 nouveau romans dont un chez toi, Aucun n’aura de public, même ces perles qui sont de très bon et très loin devant ceux qui décrocheront les timbales avec le crêpe noir - ci-gît – les autres. Et ça se bouscule pour déloger Darrieussecq, etc… 2500 par an pour un petit éditeur qui a tout d’un grand, d’où ne sortiront que 20 édités. Et même avec cet écrémage il en reste 107. Un exemple. Une auteure, une présentation dans Evène, un rendez-vous parisien avec un conteur, une participation à la fête de l’Huma, et une participation aux conversations de ….Devant la machine à café, avec mon carré de soie, j’ai l’air de quoi, de mère Therésa. avec villars le livreur sous le bras. Si personne n’en parle c’est que ça vaut pas Reza et c’est fini pour la tirelire du mois, ha non on dit verrat ! Oui il a ouvert une brasserie à Paris.
Oui mais il y a les séances de rattrapages, un peu casting club Elite ou 400 jeunes auteurs sont réunies dans un lieu quelconque mais ensoleillé, espérant être retenues par les maquignons et devenir auteur certifiés. L'attente est longue mais l'ambiance surchauffée. Et 350 vont se rhabiller. Et cependant y a truc, il faut trouver, aujourd’hui chez Sarkozy on ne cherche plus on trouve. Donc trouvons. Pour les 107, plus ceux qui sortiront juste après la rentrée j’ai une petite idée, faut bien commencer par celui qui paye, le lecteur/ libraire. C’est celui qui propose. Donc un prix du libraire, celui qui a vendu le plus de premiers romans, le prix du lecteur, trice, qui a acheté le plus de premier romans.
Ha zut il y a le verdict, jugement? plutôt diktat du casting.A plus ils vont se gâter.

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