Pierre Assouline, l'excellent critique, animatuer de blog, auteur de biographies, auteur tout court...
Non tout court c'est salaud !
Si je devais me moquer des petits je commencerais par...
Voilà je n'ose pas!
C'est ça mon problème: JE N'OSE PAS!
Donc je vais y remédier , en tout cas essayer, et poser la question suivante:
l'article qui constitue la suite de ce post est il voyeur , critique, critique littéraire, tout cela en même temps ou rien de tout cela?
Personnellement j'ai un début de réponse (ou un rebut de déponse, au choix)...
On ne peut pas passer son temps à dire que l'on est critique littéraire quand on ne fait qu'évoquer des "scandales".
Dans ce cas là on travaille à Paris-Match ou à Closer (il n'y a qu'une lettre de différence avec...gloser!).
Décidément le blog ne mérite plus son appellation de République des Lettres, mais probablement le sous titre donné à Paris Catch:
"La Connerie des mots, La Merde des photos"!
Polars : les femmes plus violentes ?
Le Festival d’Edimbourg, qui draine chaque année des foules considérables et enthousiastes en Ecosse au mois d’août, est le dernier endroit pour s’empoigner méchamment. L’ambiance y est chaleureuse, détendue, pacifique. On n’y rencontre que des gens heureux d’être là. Aussi l’autre jour, le célébrissime (un million d’exemplaires par an) auteur de romans policiers Ian Rankin (L’Etrangleur d’Edimbourg, Causes mortelles, Ainsi saigne-t-il, L’Ombre du tueur, Le Jardin des pendus, La Mort dans l’âme), qui y est vraiment le régional de l’étape tant sa ville le considère comme l’enfant chéri, s’était-il rendu une fois encore les mains dans les poches et la bouteille sous le bras à l’invitation des organisateurs de débats. Sauf que cette fois, il s’est pris publiquement une grande baffe. Verbale, s’entend. Au moment où il s’y attendait le moins, l’une de ses rivales de librairie et compatriote Val McDermid, qui avait bien préparé son coup, lui a publiquement envoyé dans les gencives une déclaration qu’il avait faite l’an dernier au cours d’un entretien . Qu’avait-il dit de si “blessant” ? Après avoir demandé à la journaliste d’arrêter son magnétophone, ce dont elle s’était bien gardée, le créateur de l’inspecteur Rebus lui avait fait comprendre que lui, contrairement à Patricia Cornwell, Mo Hayder ou Karin Slaughter, ne salivait pas devant les scènes sanglantes ; puis il avait émis l’opinion suivante qui avait paru noyée dans l’article mais qui a été intentionnellement repêchée depuis :”Les auteurs qui produisent la violence la plus crue dans leurs livres sont des femmes. Je vous dirais même qu’il y a beaucoup de lesbiennes parmi elles, ce que je trouve assez intéressant”. Il n’en fallut pas davantage pour déclencher la polémique. Comme si les polardeuses avaient le monopole de la perversité, de l’hécatombe, de l’éviscération, du viol en réunion, de la torture ! N’empêche, en prétendant que les plus lesbiennes d’entre elles étaient “assoiffées de sang”, il s’est mis du monde à dos. Rankin n’en a pas moins remis une couche en lançant à McDermid que “lorsqu’on veut grimper dans la liste des meilleures ventes et qu’on écrit des romans violents, si on est une femme, ça aide”. Si on retrouve un matin son cadavre en triste état dans un terrain vague, ça promet une enquête assez… “intéressante”.
Heu. Oui c'est bien une verte critique de l'auteur aux millions d'ex par an, et depuis longtemps, gros soupir, ha ce courage, cette foi en l'imprimerie. Tiens un jour tacliar devrait peser un livre vierge et imprimé du texte d'Ian Rankin et d'impritiqué tout court.
Rédigé par : martingrall | 30 août 2007 à 16:28