José de Richard Andrieux a reçu le Prix du premier roman de la Forêt des livres 2007.
Petit bonhomme sensible qui vit entre « voyage », son lit, et « le colonel », un bougeoir qui domine son monde imaginaire, José a 9 ans. L'enfant est renfermé sur lui-même, parle peu mais réinvente tout. Peu à peu, son univers bascule et il faut l'admettre à l’hôpital Saint-Charles, chambre 127. L’enfermement et l’abandon des chimères l’éveillent douloureusement au monde. Avec une infinie pudeur, Richard Andrieux explore l’imaginaire d’un enfant à part, qui tient par un fil, suspendu entre deux mondes.
Et voici, un compte-rendu de l'événement signé Thibaut de Saint Pol, collaborateur de "en3mots", une newsletter bien goupillée. En attendant nos photos en exclusivité...:-)
En direct de la rentrée littéraire : la Forêt des livres
Ce dimanche s’est tenu la premier salon de la saison : la Forêt des livres. N’allez pas croire que ce rendez-vous branché, cette avant-première de la rentrée littéraire où se croisent écrivains en vue, comédiens et stars du petit écran a lieu au cœur de la capitale ! Non, pas du tout... C’est dans un village perdu, un coin de forêt improbable au fin fond de la Touraine que tout ce beau monde se retrouve une fois l’an. Le rendez-vous est fixé tôt le matin en gare Montparnasse. Car il faut compter une heure de train et autant de bus pour se rendre à Chanceaux près Loches.
Très vite, le voyage prend des airs de colonie de vacances. Frédéric Beigbeder raconte des blagues et fait rire ses voisins, Tatiana de Rosnay et ses copines parlent de ce qu’elles ont fait cet été, tandis que Roger Hanin et son épouse somnolent à l’arrière du compartiment. Les voyageurs qui traversent le wagon semblent parfois surpris, persuadés que seul un phénomène paranormal peut rassembler autant de têtes connues dans un wagon de seconde classe du TGV.
Ce phénomène paranormal s’appelle Gonzague Saint-Bris, auteur prolixe et truculent qui réussit chaque année à faire venir à lui la centaine d’auteurs qu’il a invités. Car n’en est pas qui veut ! Pour pouvoir boire du vin d’Anjou en compagnie de Bernard Pivot ou de Monseigneur Di Falco, il faut faire partie des rares élus qui pourront signer leurs livres sous les platanes de Chanceaux... Et en effet, à l’arrivée, la foule est au rendez-vous. L’année dernière, plus de 40 000 personnes s’étaient déplacées pour faire dédicacer les ouvrages des auteurs présents.
Mais il faudra qu’elles attendent encore un peu... Tous, de Francis Perrrin à Patrick Poivre d’Arvor, en passant par Guillaume Musso ou encore Edith Cresson se sont rués sur la poularde et la tarte aux pommes que le maître des lieux leur a préparées. Vers deux heures, les dédicaces commencent. La foule se presse près des tables où sont installés les livres. Chaque fois, c’est pareil. Je prends mon inspiration et regarde d’un air inquiet qui sont mes voisins. Car il n’y a rien de pire que de signer à côté d’une star ! Non pas parce que les quelques livres que vous dédicacerez feront pâle figure à côté de son palmarès. Mais parce que dès qu’elle s’installe sur sa chaise, vos livres n’ont plus qu’une unique utilité : servir d’accoudoir aux fans impatients de rencontrer leur idole…
L’après-midi est bruyante, harassante, mais évidemment magique. Rien de plus troublant pour un auteur que de discuter en face à face avec ses propres lecteurs. Mais il y a toujours deux choses qui me surprennent. La première, ce sont ces mamies qui demandent à mes voisins quel est le meilleur de leurs livres. Que voulez-vous qu’un auteur réponde ? Les plus perfides, d’ailleurs, désignent toujours celui qui se vend le moins bien… La seconde m’arrive à chaque fois. Il y a des gens qui feuillettent mes livres avec intérêt, discutent avec moi, puis finissent par sortir de leur poche un vieux bout de papier gras sur lequel ils me demandent de signer. Que peuvent-ils bien en faire ? Espèrent-ils le revendre sur ebay ? Ils vont être déçus. A moins que… Où est mon chéquier ?
Merci Max,
l'essentiel c'est ne pas faire du tout à l'égo!
salut
GCS
Rédigé par : Gillou le Fou | 03 septembre 2007 à 18:40
Pas du tout! Vos billets ne sont pas trop longs. C'est un tapis roulant ou déroulant. Alors écrivez long et nous, lecteurs nous allons continuer de vous dérouler. Au fond c'est comme un parchemin électronique.
les utilisateurs d'internet sont si gâté qu'ils se plaignent même de la longueur des textes. Il y faudrait sans doute des images, des vidéo, du ludique. Alors enrouler les mots. Pour l'égo. il faut certainement en avoir un peu pour tenir boutique. Gilles, vous en faîtes mais c'est un trop admirable.
Rédigé par : max | 03 septembre 2007 à 17:35
@ Stubborn
je prends toutes les critiques comme étant positives,
donc je vais essayer de faire moins long et un peu moins eho, pardon , ego!
Quoique pour écrire tous les jours et avoir envie d'être lu il en faut un peu ti peu de l'ÉGO!
mais bon, pas trop mal c'est déjà mieux que nul à chier!
Je vais travailler pour aller dans le sens que tu m'indic...!
Salut
GCS
Rédigé par : Gillou le Fou | 28 août 2007 à 19:48
@Gilles
Sont trop longs vos billets.
Ou alors la colonne d'écriture est trop étroite.
Sur un Macbook, il faut scroller trois kilomètres !
[Je vous dis ça parce que j'aime bien votre côté grande gueule, pas scolaire, chaleureux ; qu'il manque un blog littéraire pas complètement chiant, et que le votre s'il était disons moins Ego... oups, Eho, pourrait être pas trop mal.
Rédigé par : Stubborn | 28 août 2007 à 19:17
L'est bien le Conzague qu'l'a ben du coeur. Quoique, en ces temps de grippe aviaire
Rédigé par : martingrall | 28 août 2007 à 15:17