Bon, c'est fini les vacances!
Et ça recommence le boulot!
Et une rentrée littéraire,une!
De plus...
Alors on va y aller, on ne va pas tarder à y aller...
Bien entendu, dire du mal, aussi dire du bien, essayer de comprendre en quoi c'est à chaque fois pareil et toujours différent.
Parler des livres d'ici, parler des livres d'ailleurs et parfois même d'ailleurs parler d'autre chose que de livres,
des auteurs, des con...frères, des con...currents, des cons tout simplement.
Je ne considère pas que ce soit leur faire trop d'honneur que d'en parler.
Il y a des sujets sur lesquels on ne peut pas passer, alors, comme d'hab, non seulement je ne passerai pas mais je risque même parfois de m'apesantir, au grand désespoir de la femme de ma vie qui trouve que de temps en temps-souvent serait plus indiqué (voir même toujours...)!- j'en fais trop.
Bref on ne se refait pas.
Vous avez aimé Gilles Cohen-Solal,saison 1? Vous allez adorer Gilles Cohen-Solal ,saison 2!
Et en avant la musique!!!
Au début il y avait la littérature, au début...
Maintenant...
(je sais j'utilise trop depoints de suspension mais c'est comme ça!)
Maintenant il ya toujours de la littérature mais ce n'est pas de cela que l'on parle le plus.
On parle plus, par exemple du livre de Yasmina Réza sur Nicolas Sarkozy que personne n'a lu, curieux.
De quoi s'agit il? A quoi cela va t il ressembler?
Personne ne le sait mais tout le monde en parle , à commencer par l'excellent Pierre Assouline, ce qui génère 200 commentaires de gens (dont moi) qui donnent leur avis sans en avoir lu un traître mot.
Cela s'appelle un "buzz" , en gros comment faire monter la mayonnaise.
"Buzz" c'est moderne, mayonnaise c'est plus ancien mais il s'agit exactement de la même chose: faire monter le plus possible.
Alors que va être ce livre, le fond va t il être surprenant, intéressant? La forme sera t elle novatrice?
Moi il y a quand même un truc que je crois: si le sujet n'était N.Sarkozy, je pense que l'on en parlerait pas.
Et quand je lis la presse, toute, y compris des ojurnaux qui n'ont de journaux que le nom, je me demande ce que Y.Réza va bien pouvoir nous raconter que nous ne sachions déjà..
Je me demande, et franchement il y a de quoi.
Car si il y a bien deux choses sur lesquelles le président est extrêmement fort c'est la politique et la communication.
Que peut il donc y avoir dans ce livre dont on ne nous aurait pas parlé de l'affaire C. à l'affaire C. il me semble que le sujet a été examiné sous toutes les coutures, mais bon je peux me tromper.
En attendant je ne peux pas réellement dire que c'est un livre que...j'attende!
Dans le rayon livres attendus il y a le prochain Philippe Claudel, il devait me l'envoyer, il ne l'a pas fait, j'irai l'acheter et avec plaisir en plus. Du peu que j'en ai lu dans le magazine "Lire" diriger par l'excellent François Busnel, j'avoue qu'une certaine impatience me gagne à l'idée de le lire entièrement.
Toujours dans le même rayon il y a le livre d'Olivier Adam. Je n'avais pas aimé le prédédent mais le garçon a du talent et je ne pense pas qu'il puisse se rater deux fois de suite, n'est pas Florian Zeller qui veut!
Encore dans le même rayon il y a le livre de Marie Darrieussecq.
Il y a le rayon livres lus et aimés:
Alain Mabanckou, sa lettre à james baldwin est à la hauteur de ses précédents livres, c'est à dire excellente
J'allais me faire chier à continuer et voilà ce qui tombe sur mon mail...
Je vous le livre, en vrac et vous reparle dès que j'ai trois minutes, parce que là c'est vraiment la rentrée!
En deux mois, 727 livres seront publiés. C’est un nouveau record dans la production éditoriale. «Le Figaro» vous présente ceux dont on va parler.
« À l’abri de rien », d’Olivier Adam
Voilà un postulant aux meilleurs prix littéraires. Dans « À l’abri de rien » (Éditions de l’Olivier), Olivier Adam se met dans la peau d’une femme à la dérive, qui abandonne son mari et ses deux enfants pour aider des réfugiés clandestins. Nous sommes dans une ville du nord de la France qui pourrait bien être Sangatte.
« L’Aube le Soir ou la Nuit », de Yasmina Reza
C’est le livre dont tout le monde parle mais que peu ont lu. L’éditeur Flammarion a bien voulu en lâcher le thème : Yasmina Reza « a suivi Nicolas Sarkozy pendant plusieurs mois et dessine le portrait d’un homme parti à la conquête du pouvoir ». On connaît le talent de l’auteur d’«Art», son sens de l’observation inégalé. En quel objet littéraire a-t-elle transformé son sujet ? Réponse à la fin de la semaine.
« J’ai tant rêvé de toi », d’Olivier et Patrick Poivre d’Arvor
« J’ai tant rêvé de toi » (Albin Michel) des frères Poivre est dédié à Solenn. L’héroïne s’appelle Youki Roussel, c’est une jeune femme qui se rend à Prague en quête de son père biologique devenu un poète nobélisé. Elle ne rencontrera que des apparences. Le roman constitue surtout une recherche désespérée de ses origines.
« Fin de l’histoire », de François Bégaudeau
Dans « Fin de l’histoire » (Verticales), l’auteur d’ « Entre les murs » commente la conférence de presse de Florence Aubenas donnée après sa libération (elle fut prise en otage en Irak durant cinq mois). L’auteur fait de la prestation de la journaliste un spectacle comique. Pour lui, c’est « la preuve irréfutable » de l’émancipation des femmes. Le sujet fera débat.
« Dans le café de la jeunesse perdue », de Patrick Modiano
Un nouveau Modiano est toujours un événement. Et «Dans le café de la jeunesse perdue» (Gallimard) traite des thèmes chers à l’écrivain. En effet, le personnage principal est une jeune femme, mariée, qui a disparu. Elle est évoquée par différents narrateurs qui l’ont plus ou moins connue. Il est question d’un détective qui enquête sur sa disparition. Et toujours Paris en toile de fond (sortie le 11 octobre).
« Tom est mort », de Marie Darrieussecq
Dix ans après la disparition de Tom, alors âgé de quatre ans et demi, sa mère se souvient. Elle se remémore la vie avec Tom, la mort de Tom, puis sa vie avec Tom mort. Ses émotions ressurgissent, intactes. La romancière, qui s’était fait connaître avec « Truismes », livre cette fois un texte réaliste (P.O.L).
« Le Cimetière des poupées », de Mazarine Pingeot
Une mère tente d’expliquer dans une longue lettre adressée à son mari les raisons pour lesquelles elle a tué et congelé, à sa naissance, l’enfant qu’elle avait porté en secret. Avant même sa mise en vente, le roman (Julliard) a déjà fait parler de lui. En effet, Véronique Courjault, qui a avoué un double infanticide après la découverte de bébés dans son congélateur, s’est reconnue dans l’héroïne. Elle s’est étonnée publiquement qu’une romancière, ayant de surcroît personnellement souffert d’atteinte à la vie privée, s’empare de la sienne, alors même que l’instruction n’est pas close.
« Ni d’Ève ni d’Adam », d’Amélie Nothomb
La romancière renoue avec l’autofiction. Comme « Stupeurs et tremblements », (1999), « Ni d’Ève ni d’Adam » (Albin Michel) met en scène Amélie au Japon, à l’âge adulte. Mais, cette fois-ci, il est question de son idylle avec un surprenant Tokyoïte, étudiant en français.
« Le Rapport de Brodeck » de Philippe Claudel
L’intrigue des «Âmes grises» se déroulait dans un village à quelques kilomètres des champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Dans «Le Rapport de Brodeck» (Stock), c’est la Seconde Guerre mondiale qui est en toile de fond, tandis qu’au premier plan se déroule un fait divers dans une bourgade d’Alsace.
« Belle-sœur » de Patrick Besson
« Belle-sœur » (Fayard), un homme sans qualité déclare son amour à la fiancée de son frère, un acteur beau comme un dieu. Annabel est versatile : lequel choisira-t-elle, entre le gentil loser et l’odieux célèbre ? En attendant qu’elle se décide, son soupirant se met avec Sophie, une fromagère arriviste. S’ensuit un chassé-croisé d’amants et d’enfants…
« Cendrillon », d’Éric Reinhardt
L’auteur pince-sans-rire du remarqué « Moral des ménages » revient, dans ce roman foisonnant de près de six cents pages au titre énigmatique, sur cette classe moyenne qu’il ne se lasse pas de brocarder (Stock).
« Un vrai roman : mémoires », de Philippe Sollers
Il sera (encore) omniprésent. Cette fois, Philippe Sollers nous livre ses Mémoires, avec un titre malicieux « Un vrai roman » (Plon). En octobre, on pourra lui décerner le prix de l’homme du mois : l’écrivain aux multiples casquettes devrait publier également « Guerres secrètes » (Éditions Carnets Nord) et « De Kooning, vite » (La Différence), sans compter quelques livres en édition de poche. Il sera même l’objet d’un essai biographique, « Philippe Sollers ou la volonté de bonheur » (Folio) écrit par Gérard de Cortanze.
« La Baie d’Alger », de Louis Gardel
Avec une langue simple mais si touchante, l’auteur de « Fort Saganne » évoque dans « La Baie d’Alger » (Seuil) un jeune homme pris entre deux rives : entre l’enfance et l’âge adulte, entre l’Algérie et la France, entre l’insouciance et la lucidité. On comprend tout quand, dès les premières pages, l’histoire de ce garçon démarre quelques mois avant ce qu’on allait appeler «les événements ».
« Un roi sans lendemain », de Christophe Donner
À travers le narrateur chargé d’écrire un scénario sur Louis XVII, l’auteur de « L’Empire de la morale » mène une enquête sur le triste destin du fils de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Un prétexte pour mettre en lumière sur les heures les plus sombres de notre histoire, et ce qui s’en suivit (Grasset).
« Un château en forêt : le fantôme d’Hitler », de Norman Mailer
En interrogeant ses origines, son éducation, son milieu familial, Norman Mailer a cherché une réponse à cette question : comment un homme devient-il le plus grand bourreau du XXe siècle ? Par l’entremise d’un « député du Diable », Dieter, un SS, l’auteur brosse le portrait du jeune Adolf, rejeton d’amours incestueuses, fils d’un rond-de-cuir arrogant et violent, adolescent obsédé par la place que lui laissera la postérité (Plon, sortie fin octobre).
« Talk Talk », de T. C. Boyle
William Peck Wilson déteste tant son identité qu’il s’est mis à voler celle des autres. En un tournemain, il subtilise les cartes bleues, les permis de conduire, les réputations. Sa dernière victime est Dana Halter, une jeune femme sourde. Pour se débarrasser de son agresseur parasite, elle le traque dans une course-poursuite furieuse et haletante à travers les États-Unis (Grasset).
« Pelures d’oignon », de Günter Grass
Ces Mémoires, ou les aveux tardifs de Günter Grass sur son engagement volontaire à dix-sept ans dans la Waffen SS, avaient déclenché un débat passionné et houleux à leur parution en août dernier en Allemagne. Après un silence de soixante ans, à « porter sa culpabilité comme une honte », le Prix Nobel a levé un voile de sa vie, et, partant, semé l’inquiétude chez ses lecteurs (Seuil).
« La Physique des catastrophes », de Marisha Pessl
Ce premier roman charma les États-Unis. Marisha Pessl, vingt-huit ans, raconte les tribulations de Bleue, une petite fille précoce orpheline de mère. Ballottée de campus en campus par son père, un universitaire charismatique, elle grandit dans un bouillonnement intellectuel joyeux. Jusqu’au jour où elle tombe nez à nez avec le cadavre de son professeur préféré (Gallimard).
« L’Histoire de Lisey », de Stephen King
Certaines rumeurs avaient mis Stephen King à la retraite, c’était sans compter ce nouveau roman, le plus personnel de son œuvre. Deux ans après la mort de son mari, un écrivain à succès, Lisey décide de pousser la porte de son univers romanesque. Stephen King, qui a toujours dit être hanté par cette question : « Qui je suis quand j’écris ? », explore la création dans ce qu’elle a de plus angoissant (Albin Michel).
Mohammed Aïssaoui, Astrid Eliard, Dominique Guiou, Astrid de Larminat
post scriptum: j'ai piqué votre billet, ça ne vous mettra pas encore en colère, j'espère...
Rédigé par : ecaterina | 21 août 2007 à 18:53
La rentrée... Des bouquins, il s'en publie toute l'année. Et c'est bien comme ça. Au fait, ce café ?
Rédigé par : Fragile | 21 août 2007 à 16:24
Bienvenue à la GCS - saison 2!!!
Ca (re)commence bien...
Rédigé par : ecaterina | 21 août 2007 à 16:04