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Commentaires

mclane

C'est un beau texte. Pas trop énervé, avec juste qu'il faut d'amertume dans l'encre. Mais c'est tellement vrai. Cette année, je vais avoir 44 ans. Je me rends compte que ce n'est pas uniquement l'âge qui est un frein. Enfin pas les années en terme de comptabilité. C'est aussi l'expérience. Professionnelle et celle de la vie. Un quadra ne s'en laisse pas compter pour peu qu'il ait vécu un peu. Alors un cinqua, pensez donc ! Et cela, dans le milieu actif c'est proprement insupportable. Passé un certain âge, qui devient donc un âge certain, on sait dire Non, et surtout on est capable de dire pourquoi. Mieux vaut sans doute des stagiaires juvéniles formatés comme des poupées qui disent oui, toujours oui, pour des salaires de misère...
Après,qu'importe. Qu'un quinquadra ne dise pas non par esprit de rébellion adulescente mais pour faire avancer les choses, il ose dire non. Il discute le bougre !
C'est insupportable !
C'est aussi la civilisation du "oui oui chef" aussi qui est en cause.
Qu'elle soit bénie deux fois.
Elle permet aussi au quinquadras de garder une certaine forme de jeunesse.
Celle de garder l'envie de ne pas la fermer.
A défaut d'emploi, c'est une forme de jouvence.
Cela ne gave pas le réfrigérateur mais apaise l'esprit.
Comme disait La Fontaine, mieux vaut parfois le ventre creux et une certaine forme d'indépendance que la gamelle remplie chaque jour avec maintes caresses pour oublier la marque du collier.
les quinquadras restent aussi les gardiens du prix à payer des concessions impossibles.
Ils connaissent la différence entre servitude acceptée et servilité.
Alors ils payent(cher) à défaut d'être payés (modestement).
C'est aussi une forme de fierté. D'orgueil peut-être ?
De liberté sûrement.

Freefounette

Je reprendrais ptet aussi, tiens... Sauf que la société a "bon dos". Remettre la société en question ne sert de rien quand on ne remet pas en question tout ce qui va avec, dont l'éducation et les "valeurs" qu'on a reçues de ses parents.
moi je ne suis pas mécontente que les jeunes aujourd'hui se révoltent. Même si ça part dans tous les sens et le n'importe quoi, c'est plutôt un bon signe d'instinct de survie, dont on aurait pu croire qu'il avait disparu. Peut-être que si les vieux en faisaient autant, ça permettrait à certains de voir la réalité en face et d'être un peu plus en phase avec elle.
Mais la peur. mais l'attente qu'on fasse pour nous sans qu'on ait à se battre pour, l'espoir qu'un jour peut-être quelqu'un nous "défendra" enfin comme les "méchants". Loupé.
Comme dit Béjart, "l'Occident a oublié que la liberté ne se donne pas mais se conquiert".

lebel-gan

Je vous conseille la lecture du livre "La révolte des vieux" (Michel Varagne) paru récemment aux éditions A à Z et dont l'action se passe en 2019. Dans ce roman d'anticipation, les plus de 60 ans se révoltent, au moyen d'internet, et bousculent la société. Ils étaient jeunes, en 68, ils ont 51 ans de plus. C'est marrant et inquiétant à la fois.

martingrall

Très bon article, mais 20 ans en 68 c'est aussi 10 ans à jouer avec les même pavés du boul'vard du boul'mich. la seule et unique question qui prend toute son importance dans le véhicule de nos utoppies. Y a t-il vraiment la plage au dessous des pavés.parce que pour le reste, sur ton mur j'écris ton nom tout ça on s'est un peu, pas planté, non simplement pas vraiment s'y intéresser.

Môssieur Resse

Merci d'avoir vous aussi repris ce post, une quarantaine de blogueurs l'on fait, à ma connaissance. Cela prouve à tout le moins que le sujet touche...

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