"Ce n'est qu'un combat ,continuons le début!"
Coluche
Les éditeurs manquent d'humour, ce n'est pas nouveau.
La nouveauté c'est de comprendre pourquoi ils s'attaquent à Livres-Hebdo...
C'est assez simple...
Mais c'est ridicule.
Cela a t ' il un lien avec le putsch avorté de la semaine dernière tenté par A.Gallimard, S.Eyrolles ( Président du Syndicat National de l'Édition alors qu'Antoine gallimard en est le vice président) pour mettre la main sur le Cercle de la Librairie,Électre et les 15 millions d'Euro qui sont la trésorerie de ceux ci?
Ce serait malhonnête de le penser...
Mais cela serait encore plus stupide de l'ignorer!
Donc la guerre des chiffres est une guerre pour un...trésor de guerre!
Vouloir discréditer Christine Ferrand et Livre-Hebdo, la ficelle est un peu trop grosse pour être invisible une semaine après une tentative de coup d'état raté!
Certes les chiffres de Livres-Hebdo ( comme tous ceux de la profession) sont sujets à caution mais il faut savoir qu'au début ils sont fondés sur les déclarations des éditeurs auxquels ce journal demande leurs tirages et leur mises en place...
Assez drôle comme procès...!
Les chiffres de Tite-live sont ils plus exacts?
Cela dépend des cas, des ventes et où elles ont lieu.
On voudrait détruire la librairie et les petits éditeurs qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Il semblerait qu'effectivement, pour une fois, on soit à la veille du matin du grand soir...
Celui là même où le système explosera pour devenir au service de quelques grands groupes.
Explication:
Fayard, Grasset et JC Lattès appartiennent à Hachette
Robert Laffont,XO et Plon appartiennent à Éditis
Flammarion, Actes Sud appartiennent à Flammarion (même si Actes Sud s'en défend)
seuls Albin Michel et Viviane Hamy sont indépendants ( A-Michel , 40% du Livre de Poche en participation avec hachette -voir 50%- et une distribution totale et une diffusion partielle par Hachette)
Gallimard étant le seul indépendant réel sans liens capitalistiques avec aucun des autres groupes...
Donc 4 groupes plus Albin-Michel (qui est un groupe à lui tout seul) râlent.
Bon, très bien...
Maintenant il faudrait analyser la place qu'ils prennent en nombre de nouveautés, de mises en places et de prix littéraires, en pages de critiques aussi par le biais d'auteurs critiques, directeurs de collections, salariés, journalistes,etc...qui vivent dans un système d'une endogamie complète...
Un autre débat?
Pas sur...
Le marché est très mauvais, tout le monde est très tendu, au bord de la crise de nerfs
Et ce serait la faute de Livres-Hebdo qui n'entrainerait pas suffisament les lecteurs vers les supers-mégas long-sellers...!
Là , je crois vraiment qu'ls se foutent de la gueule du monde!
Le western a commencé , et ce n'est qu'un début!
P.S: Bernard Fixot (XO), qui est à l'origine de la lettre, explique sa démarche : "Les best-sellers ne sont pas évalués à leur juste mesure. Par le passé, les éditeurs ont beaucoup biaisé : on connaissait le coefficient multiplicateur de chacun. Aujourd'hui, ils ne peuvent plus tricher."
Mais si, ils trichent encore!
Un papier du Monde par mon excellent ami Alain Beuve-Méry sur le sujet des ventes de livres...
Fait exceptionnel, onze PDG des principales maisons d'édition françaises (Actes Sud, Albin Michel, Fayard, Flammarion, Gallimard, Grasset & Fasquelle, Viviane Hamy, Robert Laffont, JC Lattès, Plon et XO) ont adressé, mercredi 24 janvier, une lettre à l'hebdomadaire professionnel Livres Hebdo dans laquelle ils écrivent : "Nous venons de prendre connaissance dans votre numéro du 19 janvier du classement annuel des meilleures ventes 2006 réalisé par Ipsos, et tous, malgré nos diversités et spécificités, faisons le même constat d'une sous-évaluation inacceptable des chiffres que vous présentez comme une estimation des ventes réelles." Ils ont pour point commun d'avoir tous un livre classé dans les quinze meilleures ventes en 2006.
DIFFÉRENCE DE PÉRIMÈTRE
Pour contredire ces chiffres, les éditeurs s'appuient sur ceux fournis par leurs distributeurs et par le décalage entre les estimations d'Ipsos et celles de ses deux concurrents, GFK et Tite-Live (IFOP), supérieures de 35 %. Selon eux, "il est clair que le panel Ipsos est défaillant et ne fournit plus une juste appréciation du marché".
Responsable des études livres d'Ipsos, Sophie Martin souligne qu'il y a une différence de périmètre entre ses chiffres et ceux donnés par les distributeurs, qui comprennent les ventes métropolitaines mais aussi à l'export, aux grossistes et aux collectivités. Or les panélistes ne prennent pas en compte ces données. De même, Ipsos n'intègre ni les ventes en club, ni celles en ligne, ni les livres d'occasion. "Il est possible que les estimations se situent dans une fourchette basse", reconnaît-elle.
Sophie Martin travaille en temps réel à partir des ventes en sorties de caisse et "ne peut pas anticiper les ventes d'un livre" ; or "les vrais chiffres ne sont établis qu'après soustraction des retours, soit au bout d'un an au meilleur des cas, et ceux-ci sont soigneusement tenus secrets", précise-t-elle. Elle constate que "la contestation porte sur la seule littérature générale, celle qui est la plus exposée au public et aux médias". Contrairement à d'autres professions - la presse avec l'OJD, la musique ou le cinéma -, l'édition a jusqu'à présent refusé de se doter d'un instrument indépendant permettant de mesurer les ventes, celles-ci étant considérées comme des données stratégiques opposables à la concurrence ou aux auteurs.
Bernard Fixot (XO), qui est à l'origine de la lettre, explique sa démarche : "Les best-sellers ne sont pas évalués à leur juste mesure. Par le passé, les éditeurs ont beaucoup biaisé : on connaissait le coefficient multiplicateur de chacun. Aujourd'hui, ils ne peuvent plus tricher." Cette polémique intervient au moment où l'économie de l'édition se tend et où les ventes de livres au détail sont en baisse de 1 % pour 2006.
Alain Beuve-Méry
Et un petit peu plus venant de LSA:
LSA FLASH
Culture / loisirs
Les éditeurs contestent les chiffres officiels du livre
31/01/2007
Onze grandes maisons d'édition viennent de se regrouper pour contester publiquement les ventes de livres 2006 de l'institut Ipsos.
Les chiffres d'Ipsos, publiés en exclusivité par notre confrère Livre Hebdo, sont attaqués par les éditeurs - au nombre desquels Gallimard, Fayard ou Flammarion - qui les jugent notoirement sous-estimés, s'appuyant sur leurs propres chiffres issus des panels GFKet Tite-Live. Les éditeurs soulignent que le phénomène est également observé sur les ventes des best-sellers de l'année (l'écart atteint ainsi plus de 100 000 exemplaires pour Les Bienveillantes, le Goncourt 2006).
Pour les éditeurs, la différence entre les estimations tiendrait notamment au périmètre couvert, GFK ayant l'avantage sur Ipsos de prendre en compte les ventes en ligne ou par correspondance.
De son côté, Livre Hebdo assure que ses chiffres sont réellement calculés en « sortie de caisse » et représentent bien des ventes au consommateur final, et non des livraisons à la distribution. Un écart entre « sell in » et « sel out » connu sur beaucoup de marchés de grande consommation...
@ La rédaction de LSA
On considère qu'Internet représente 4,5% du marché du livre, ce serait quand même surprenant que ces 4,5% se transforment en 35% uniquement avec les ventes de best sellers, parce que ceux là ils sont vendus dans le moindre point de vente de france et de navarre, ce n'est pas comme les livres dont il ne reste plus que quelques dizaines d'exemplaires et qui eux ne sont disponibles qu'en ligne...
Rédigé par : gilles | 03 février 2007 à 19:04
Etant donné que je suis une consommatrice de livres forcenée et que j'en commande 90% sur internet et que je suis chez France Loisirs depuis 16 ans, il serait peut-être temps qu'Ipsos se mette "à la page", lol !
De plus il y a des livres qu'on est obligés de commander d'occasion parce qu'il ne sont pas ré édités ! A qui la faute ?
De toute façon, les entreprises d'enfumage, ya pas que dans le domaine des ventes de livres, qu'elles sont. et depuis toujours aussi.
Rédigé par : Freefounette | 03 février 2007 à 09:53
Dénoncer, c'est pas beau !!!
Qui est allé raconter au bar du 104 mes petites blagues Bovéisantes ???
Malin...
Cet AM, j'ai du boire un double cognac et porter les valises d'Anne jusqu'a son taxi en guise de pénitence !!!!
;)
Guillaume
Rédigé par : M. Camille Tlaciar | 02 février 2007 à 18:58
Bonjour Gilles,
Merci pour la suite du feuilleton ;0)
Si j'ai bien compris, des éditeurs se plaignent de la revue professionnelle pour avoir selon eux sous-estimé les ventes de leurs bouquins, lui attribuant même la responsabilité de la baisse des ventes qui aurait poussé certains à tenter un putsch pour récpérer une trésorerie qui leur aurait permis de renflouer leur maisons dont les ventes ne seraient, disent-ils, pas aussi mauvaises que le journal professionnel le pretend?
Cela m'a l'air bien confus tout ça.
Dans un monde où les codes-barre et la gestion bancaire électronisée sont la règle, il devrait être possible de comptabiliser les ventes réelles en temps presque réel, comme on le fait au cinéa avec le CNC, non?
Les chiffres de ventes de livres en France m'ont l'air d'être depuis longtemps (toujours) une vaste entreprise d'enfumage, non?
Pour rendre la mariée plus belle qu'elle n'est en verité?
Pour permettre à certains d'"endogamer" sans peine ni témoin?
Ou pour quoi d'autre?
Zgur
Rédigé par : Zgur | 01 février 2007 à 19:59