Nous y sommes...
Enfin oserais je dire!
Il était temps!
Parce que nous allons enfin pouvoir parler d'autre chose que...
Les Bienveillantes
Florian Zeller ( ça c'est pas sûr...!)
Christine Angot (ça c'est sûr que non!)
En tous les cas
Je profite de la tribune qui m'est gentiment offerte ici par la divine Héloïse pour vous souhaiter une excellente année...autour de la littérature parce que dedans...
Alors que VIVA 2007!
Vive la littérature!
Voici donc un aperçu de la "rentrée de janvier"...
Et surtout comme le disait Karl Zéro:
" Méfiez vous des...contrefaçons!"
Juste une chose...
Dans le début de l'article sont évoqués les "nouveaux venus dans le bain de l'édition"...
A ceux ci je voudrais souhaiter particulièrement une bonne année...
Car l'édition comme l'ont surnommée mes vieux complices c'est :
"le mourroir aux alouettes"...
Alors bienvenu non pas dans le bain mais dans la pataugeoir de l'édition...
Et surtout , les nouveaux venus, soyez rassurés...
En général, au début, après le public s'en rend compte- il est con le public...!-, plus c'est mauvais...plus ça se vend!
Donc je vous souhaite, à vous "les nouveaux venus dans le bain de l'édition"...une année sans ventes, si avec des ventes , et de bonnes critiques, et des lecteurs sincères, et des libraires dont vous serez le coup de coeur.
Ah juste une chose, c'est le deuxième livre le plus difficile...
Alors "arrivederci"...Mr Littell!
Rentrée littéraire de janvier: 550 romans au programme
Près de 550 nouveaux romans, français et étrangers, sont programmés dans les deux prochains mois, pour la rentrée littéraire d'hiver, entre têtes d'affiches et nouveaux venus dans le bain de l'édition.
La rentrée 2007 est marquée par l'actualité électorale, qui inspire plusieurs essais de politique-fiction et monopolise le débat à l'approche du scrutin.
Avec 353 titres, la production française est en légère baisse par rapport à janvier dernier (-12), alors que le nombre de romans étrangers est stable, avec 189 titres (+2), selon les chiffres du magazine spécialisé Livres Hebdo.
Janvier est le rendez-vous traditionnel des écrivains déjà couronnés qui ne courent plus les prix littéraires. Quatre anciens Goncourt répondent cette année à l'appel : Jean-Christophe Rufin avec "Le parfum d'Adam" (Flammarion), un thriller sur l'écologie radicale, Pierre Combescot avec "Faut-il brûler la Galigaï?" (Grasset), Paule Constant qui publie "La bête à chagrin" (Gallimard) et Jacques-Pierre Amette, "Un été chez Voltaire" (Albin Michel).
Egalement parmi les valeurs sûres de janvier : Jérôme Garcin, Marc Dugain, Marie NDiaye, Pierre-Jean Remy, Eric Holder ou Philippe Besson.
Avec 67 titres en deux mois (-10), le nombre des premiers romans est également en baisse. La génération SMS innove, avec "Je T'M" (Calmann-Lévy) d'Isabelle Le Louarn ou "Pomme Q" (Michalon) d'Emilie Stone, qui fait de son ordinateur le personnage de son roman. A seulement 22 ans, Guillaume Sire, benjamin de la promo, signe "Les confessions d'un funambule" à La table ronde.
L'introspection et tout ce qui fait de l'auteur l'objet de son propre livre revient avec les premiers froids. Mais la société tout entière inspire cet hiver les auteurs français, souvent accusés de céder au nombrilisme: l'immigration, avec "Douce France" (Grasset) de Karine Tuil, les OGM, avec "Soleil d'enfer" (L'Archipel) de Thomas Abercorn (c'est un pseudonyme), ou la vie de bureau, avec "La working girl" (Stock) de Sophie Talneau.
C'était tentant! L'élection présidentielle inspire son lot de fictions plus ou moins cryptées. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy apparaissent sous leurs vrais noms dans "Le pacte secret" (Albin Michel) d'Albert Algoud et Pascal Fioretto. Mais "Rase campagne" (Privé), "Main basse sur l'Elysée" (Hugo roman) ou "Hôtel des ministres" (Fayard) misent également sur la proximité de l'élection.
Désormais retiré de la politique, l'ancien ministre François Léotard livre en revanche "Le silence" (Grasset), un roman loin du brouhaha de la campagne.
Casting haut de gamme au rayon littérature étrangère, avec une prédominance anglo-saxonne : Martin Amis, Julian Barnes ou William Boyd pour le roman anglais, Cormac McCarthy, Paul Auster ou Percival Everett côté américain.
Mais toutes les littératures sont représentées. Du Japonais Haruki Murakami, avec "Le passage de la Nuit" (Belfond), à l'Espagnol Arturo Perez-Reverte, qui évoque son passé de correspondant de guerre dans "Le peintre des batailles" (Seuil).
Un nouveau roman de Paul Auster? L'année ne peut être que bonne!
Rédigé par : Caroline | 03 janvier 2007 à 20:44