Bazar Magyar, de Viviane Chocas fera partie des coups de coeur Télérama-France Culture de la rentrée. Le livre sortira le 24 août en librairie
"Parfois il suffit de manger pour que tout où presque, puisse être dit." Pour la narratrice Klara Séli c'est une aubaine, car Zsuzsa et Péter, ses parents, ne lui ont rien dit. Il ne lui ont rien transmis de leur histoire, restée cadenassée derrière le rideau de fer. Même leur langue maternelle, ils l'ont comme oubliée. Seule concession à leurs origines, la cuisine de Zsuzsa entre goulasch et tokaji. Klara va chérir ce lien. Son alphabet intime sera ces voyelles paprika, ces consonnes galuska, ces accents graves au goût âpre de noix, aigus à l'amertume du concombre. Pour le reste, elle devra tout imaginer : la fuite hors de Hongrie en 1956, ses oncles et tantes, les rives du Danube...
Un miracle en équilibre,
le dernier roman de l'auteur espagnole Lucia Etxebarria, fera partie de
la sélection du Grand Prix des lectrices de Elle. Le livre a déjà été
primé par le prix Planeta en Espagne. Le livre est paru le 23 mars
2006
"Lettre à ma fille par une Espagnole
explosive. Les confidences d’une mère à son enfant qui vient de naître,
sous la forme d’un long monologue, d’un journal intime décousu. On est
loin de la douceur un peu mièvre et du politiquement correct, puisque,
ici, la mère livre sans ambages ses difficultés, avec l’alcool par
exemple, avec son corps, avec les autres. Sur ce sujet, il y avait les
splendeurs poétiques et éthérées de Nancy Huston, le petit bijou
durement ciselé de Darrieussecq, une hors-la-loi (Calamity Jane) et des
manuels (Antier ou Pernel). Maintenant, il y a la movida, la tristesse
sous la bravoure, et un grand rire un peu rauque."
Epok, l'Hebdo de la Fnac
"Lucia
Etxebarria est une romancière de son temps qui n’hésite pas à forcer le
trait pour donner plus de poids à sa plume. Lorsqu’elle écrit
l’émouvante lettre ouverte d’une mère à sa fille, la forme littéraire
inspirée de Proust ou Pessoa structure un discours virevoltant,
libertaire, anti-conformiste."
Laurence Haloche, Le Figaro Magazine
"Sans
complexe ni tabou, cette mère se met à nu au fil de ses souvenirs et du
décompte des jours post-partum. C’est drôle, grave et léger,
impitoyable et sensible : la maternité comme on l’a encore rarement lue"
Romain Bassoul, Biba
"Il y a chez Etxebarria gravité, fulgurance et humour omnidirectionnel : c’est toujours saisi, impliqué, sur le fil."
Marc Lambron, Le Point
"Du
premier jour de la vie de sa fille au dernier jour de celle de sa mère,
Lucia Etxebarria se demande comment on peut être une femme aujourd’hui.
Réponse entre rire et émoi dans cette vie mode d’emploi."
Olivia de Lamberterie, Elle
Éloge de la cellulite et autres disgrâces de Dominique Dyens est sélectionné pour le Grand Prix des lectrices du magazine DS. Le livre est paru le 2 mars 2006
"Eloge de la cellulite & autres disgrâces raconte
à sa façon les fantasmes de la perfection et la perfection de ses
fantasmes. C’est l’imparfait traité au passif simple. La défense de la
graisse antique. Un panaché de Brétecher et de la peau d’orange. En
somme, la grâce des disgrâces."
François Ceresa, Madame Figaro
"Il n’y pas de gagnants, pas de perdants dans ce recueil de nouvelles, juste des gens auxquels on espère ne jamais ressembler."
Pascale Frey, Elle
"Au-delà
du culte, il y a la tyrannie. Pour raconter ce monde incroyable,
Dominique Dyens revêt son plumage le plus caustique. "
Le républicain Lorrain
"Dominique
Dyens fustige avec talent tous les excès de notre époque. Chacun des
récits poignants sonne juste. Féroce, mais nécessaire."
Ariane Bois, Avantages
Télérama
Elle
DS
Bonjour,
Merci à Viviane Chocas pour ce livre plein de nostalgie .
J'ai connu la boutique de la rue de Sévigné. Moi aussi tte petite, avec des nattes. Le nez, ou plutot les yeux, juste à la hauteur du comptoir , ébahie devant l'étalage de saucisses, de viande fûmée , ennivrée par les odeurs . Monsieur Suba avec ses yeux rieurs et sa jeune épouse .Je n'arrive plus à passer dans cette rue sans avoir un pincement au coeur , j'ai l'impression qu'on nie et qu'on efface mes racines .
Maintenant j'ai 55 ans et j'ai toujours autant de nostalgie envers ma Hongrie natale. Mes enfants connaissent eux aussi ces "nostalgies" pourtant ils n'ont pas mes souvenirs, parlant à peine quelques mots de hongrois , cependant ils se lèchent les babines devant un pörkölt , un chou farçi .
C'est fou, je ne connais pas Madame Chocas pourtant nous avons quelque chose en commun ,un peu de ses mémoires font partie de moi.
Merci
Judith Wagner
Rédigé par : Judith Wagner | 16 octobre 2006 à 11:44
Bravo, continuez !
TR :)
Rédigé par : Account Deleted | 24 juillet 2006 à 16:25
Quelle émotion de découvrir ce blog entièrement consacré aux livres d'une maison d'édition qui fait parler d'elle - à juste titre !
Merci de continuer à publier et à parler, si bien, de littérature ...
AL
Rédigé par : Anne-Laure | 07 juillet 2006 à 15:20