- Pourquoi avez-vous décidé de lancer votre propre maison d'édition?
Par envie de publier les livres auxquels je crois, en leur donnant les moyens de toucher leur lectorat. Nous savons tous que chaque livre à un potentiel de lecteurs différent, l’importance tient à ce que chaque livre atteigne ce potentiel.
Pour cela, nous souhaitons publier peu de livres (au maximum une vingtaine par an), de façon à pouvoir nous occuper de chacun comme il le mérite. Nous avons ainsi décidé de proposer pour chaque période de parution un "booklet" offrant un extrait de nos futures parutions et dont le tirage se situe entre 2 et 3 000 exemplaires.
Nous souhaitons, par ailleurs, développer une relation privilégiée avec les libraires qui sont les « passeurs » de nos choix, les intercesseurs essentiels permettant aujourd’hui comme hier, de transmettre la passion d’un texte, de construire le succès d'un auteur. Nous avons des liens étroits et aussi amicaux avec chaque interlocuteur de la chaîne du livre, que ce soit l’imprimeur (Floch), le diffuseur/distributeur (Interforum) ou l'ensemble des réseaux de vente et nous investissons de manière raisonnable mais ciblée dans la publicité et dans un type de communication appropriée à chaque livre et qui, surtout, ne sera jamais formatée pour l'ensemble de nos publications.
En un mot, pour publier les livres que j'aime, j’ai pris la décision de créer ma maison d’édition avec Gilles Cohen Solal et j’espère que mes choix seront entendus et compris, c’est-à-dire que les textes que je proposerai seront suivis par les libraires, appréciés par les lecteurs.
- Vous publiez de la littérature française et étrangère : avez-vous envisagé une "marque de fabrique" Héloïse d'Ormesson ?
Je ne crois pas qu'en termes de littérature générale on puisse parler de marque de fabrique, je crois en revanche, que l'on peut, après coup, constater. Je ne vais publier que les livres que je sais publier ! En ajoutant ceux que Gilles me suggère cela donne un programme éclectique et littéraire, tant au niveau des essais que des documents. Je ne sais pas si cela correspond à une "marque de fabrique", cela traduit d’abord mes goûts pour une écriture littéraire et romanesque (moins "tripale" que ce que j'ai pu publier il y a encore quelques temps). A la folie de la création d'une maison, je ne vais pas ajouter la folie/frénésie des publications !
- Quelle est votre ligne éditoriale ?
Mes goûts, mes coups de
cœur évidemment, qui s’appuient l’expérience de vingt ans de métier. La
chance d’une maison comme la nôtre est de ne pas avoir de dividendes à
verser à nos actionnaires. Notre seul impératif de rentabilité est la
viabilité de la maison et si nous parvenons à être raisonnables dans
nos choix économiques et persévérants sur notre manière de travailler,
alors, j'ai bon espoir que nous arrivions à notre objectif.
- En tant que nouvelle maison, que pensez-vous du paysage éditorial actuel ?
Je
le trouve incroyablement dynamique et réactif ! Je constate avec
bonheur que nous sommes nombreux à avoir fondé une maison l'année
dernière ce qui prouve notre vitalité, notre foi et notre inconscience
!
Je pense que, contrairement à ce qui est en général véhiculé
dans les grands groupes, la concentration est une grande chance pour
les petites maisons indépendantes. Ces groupes ont besoin d'éditeurs
pour alimenter leur outil de diffusion/distribution et comme les
maisons d'édition de ces groupes sont elles mêmes soumises à des
impératifs de rentabilité, l'expression de la création littéraire peut
- en tout cas c'est mon souhait - être plus facilement diffusée par des
éditeurs petits et indépendants et n'ayant pas les mêmes impératifs
économiques.
Je trouve très inspirants les débuts Sabine
Weisspieser et suis très heureuse de voir que Viviane Hamy ou Liana
Lévi réussissent à imposer des auteurs avec succès en ayant fait montre
de ténacité, cela me remplit d’espoir en l'avenir.
Bonjour,
Mon profil pourrait vous intérésser.
Titulaire d’une maîtrise en Sciences Économiques et d'un DESS D'administration des
Entreprises et dotée d’une expérience significative dans la communication, c’est avec
beaucoup d’intérêt que je vous soumets ma candidature pour un poste au sein de votre
groupe en tant qu'assistante editoriale.
J'écris et le monde de l'edition m'attire depusi cinq ans maintennant, je lis énormément . Maintenant lorsque je lis un livre à la premirèe page je sens si l'écriture va me plaire ou alors si je suis face à un livre extra.
Après avoir intégré la société Teleperformance France comme Chargé de Clientèle, J’occupais
un poste de superviseur commerciale puis un poste de DATA MINER Planificateur (gestion humaine jusqu'à 150
collaborateurs). Cette activité réalisée en sous traitance pour Cegetel m'a permis de
développer des compétences en terme d’organisation, de prise de décisions, de rigueur et
d’autonomie professionnelle .
J'ai depuis travailler chez vitalivom actuellement acticall puis actuellement en tant que responsable planification chez affinion en cdd jsuqu'au 31 août mais prête à le quitetr pour un cdi car ce n'est qu'un remplacement de congé maternité.
Mon parcours professionnel a renforcé mon goût pour les responsabilités, le contact humain
et le travail en équipe . Ma pasionn reste le monde de l'édition pour lequel j'accepterais un CDI.
Même si mon parcours semble différent, je connais trés bien excel et internet, l'informatique qui peut m'aider.
Dans l’attente d’un contact que j’espère très prochain, je vous prie d’agréer Madame,
Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées .
E.HERPIN
0610023596
Rédigé par : herpin | 16 février 2008 à 12:24
En effet, que chaque livre trouve sa cible. Cependant, passer par les libraires, même dans une "relation privilégiée", c'est assez classique, et un peu court. Il y a en France pas mal de canaux de diffusion qui sont encore complètement inexploités, malgré leur fort potentiel. Une seule piste, en guise d'exemple : le monde étudiant (qui fréquente peu les petites librairies).
Rédigé par : max leon | 14 août 2006 à 23:50