... par Pierre-François Gimenez, lauréat du prix Clara 2008
Il va peut-être falloir songer à écrire ce passage, sinon Audrey (l'attachée de presse des lauréats, NDLR) va m'en vouloir. Commençons pas le début... "Ecrivez un texte dans lequel figurera vos impressions sur cette journée parisienne". Encore écrire quelque chose? Ça fait des heures sup' là!
Le 2 octobre... quelle journée inoubliable! Déjà, dès l'après-midi, lorsque je rencontrais les lauréates: Lauren (et ses deux béquilles), Juliette, Éloïse, Hélène et Garance. Toutes étaient simples, sympas, et je me suis tout de suite très bien entendu avec elles. Pendant qu'on parlait, chacun notre tour on faisait la séance photo. Heureusement que le photographe était super, parce que sinon je crois que je n'aurais pas aimé cette partie de la journée! Mais lephotographe m'a demandé "de faire ce que tu veux", donc je ne me suis pas fait prié deux fois (on peut voir d'ailleurs le résultat...). Ensuite, on a enchaîné avec des interviews, tout en visitant les éditions et en disant bonjour à tout le monde! J'ai vu Audrey, Johan, Héloïse d’Ormesson, Gilles Cohen-Solal! (je sais que pour vous, ça ne parle pas, parce que vous ne les connaissez pas tous, mais vous n'avez qu'à imaginer!)
Enfin, la Grande Soirée (avec un grand G et un grand S, s'il-vous-plaît). J'ai à peine le temps de dire bonjour à mon frère qui était venu d'Amiens pour me voir que je suis propulsé dans une vaste salle qui vous rappelle que Paris n'est pas une capitale pour rien. C'était tellement somptueux! Ça changeait de Soissons!
Rapidement, une foule de gens inconnus viennent nous serrer la main et nous féliciter. Je voie des lauréates de l'année dernière, on se félicite mutuellement, et on sympathise rapidement entre deux interviews. Quelques instants plus tard, tout le monde se rassemble autour de la scène. Le moment décisif! Tout le monde stresse un peu, Maud -une lauréate de l'année dernière, en robe rouge sur les photos- tente comme elle peut de nous détendre. Mais c'est déjà l'instant fatidique. On monte un à un sur scène. Chacun de nous reçoit le prix, je suis appelé en dernier. L'anxiété monte, et pourtant beaucoup me croient détendu; vive le théâtre! Après un discours de deux phrases à peine; on -enfin, la fille d'Héloïse d'Ormesson- me remet un vulgaire bout de papier enroulé dans un tissu rouge. Mais je vous jure qu'à ce moment là, c'est le plus beau cadeau que j'avais jamais reçu! Après, photo collective. Des éclairs de partout, assez pour voir des étoiles filantes dans la salle quelques instants encore après. Ce n'est qu'après cette désirée torture que l'on m'apprend à côté de qui j'étais... mieux vaut tard que jamais, non? Ensuite, dédicaces, au revoir tout le monde, hôtel, dodo... Une bonne journée de terminée! Et j'aimerais tellement la revivre encore une fois!
J'espère que cette aventure donnera envie à beaucoup à beaucoup de filles et -surtout- de garçons de commencer, de continuer ou de reprendre l'écriture, et d'essayer le Prix Clara 2009! Parce que c'est une formidable expérience que je souhaite à tous!
PS: Et je ne pouvais pas finir ce texte sans oublier ceci: ne me dîtes plus "C'est vrai que t'es le seul garçon?" Tout le monde m'a dit ça pendant une soirée! A la fin j'en avais tellement marre que je me suis fait passer pour quelqu'un d'autre pour échapper à une interview! Haaaaa!
Pierre-François Gimenez
vous ètes tous très douès, bravo!
Rédigé par : lucie | 28 octobre 2008 à 19:08
ça se voit que j'ai écrit ce texte le soir... une petite faute de sens (Audrey, si tu passes par là, tu peux la corriger? merci): "Parce que c'est une formidable expérience que je suis à tous", non non, je voulais dire bien sûr "que je souhaite à tous". Bonne soirée (ou bonne journée, c'est comme vous voyez) à tous :)
Rédigé par : PF | 15 octobre 2008 à 20:47