En ce début d'année 2011, pour ce qu'il est de coutume d'appeler la rentrée littéraire de janvier, Pierre Pelot est de retour avec son nouveau roman intitulé Maria.
Les Vosges sous l'occupation nazie. Maria est institutrice et coule des jours insouciants avec Jean, son mari. Un beau jour, des maquisards viennent la chercher à l'école, devant ses élèves, mais promettent de la ramener bientôt, qu'ils ne lui feront pas de mal... C'est là que commence le calvaire de Maria, un calvaire qui durera toute sa vie : elle est battue, torturée, violée pour avoir aimé Jean, un collabo. La disgrâce et la cruauté de ces personnes, que la France élèvera bientôt au rang de héros, resteront à jamais gravées en elle... Mais elle n'en parlera à personne.
Cinquante ans plus tard, par une nuit neigeuse, un jeune homme arrive dans cette vallée des Vosges pour rendre visite à l'une des pensionnaires de la maison de retraite. La voix fatiguée d'une conteuse, sur les ondes d'une radio locale, l'accompagne dans son périple nocturne, évoquant l'histoire de ces terres où gèlent les eaux de la Moselle, une histoire hantée par les fantômes du passé...
Né en 1945, Pierre Pelot a signé plus d'une centaine de livres, du polar à la science-fiction, en passant par la bande dessinée. On se souvient, notamment, de L'Eté en pente douce, Natural Killer, C'est ainsi que les hommes vivent, Méchamment dimanche, L'Ombre des voyageuses ou encore La Montagne des boeufs sauvages.
Avec Maria, il revient sur sa géographie intime et honore, dans une langue percutante et sensible, la mémoire d'une région aussi écorchée que son personnage. Un roman, entre drame intimiste et thriller historique, aux paysages blancs évoquant Un roi sans divertissement de Jean Giono.
Un livre à retrouver sur les étalages de toutes les bonnes librairies dès le 6 janvier !
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