J'ai reçu ce post,
je vous le livre.
Enfin plus exactement celui de son auteur sur son blog.
Avec les fautes d'orthographe et le reste...
Oui c'est dommage que je n'écrive pas plus (sur ce blog...!) pensent certains.
Pour les autres ce sera toujours trop!
Personnellement je suis convaincu que remplir pour occuper l'espace n'est pas une bonne chose.
Merci de vos contributions( faméliques!) mais surtout de vos vistes très nombreuses.
Non Pierre Assouline n'a pas raison et je maintiens qu'aujourd'hui, si la femme n'est pas plus l'avenir de l'homme (Jean Ferrat) que celui des cons (Renaud), moi mon avenir n'est pas non plus sur le zinc d'un bistrot cradingue(Renaud) mais par contre je ne suis pas près de ranger mon flingue! (Renaud, toujours!)
Merci Jérôme de m'avoir donner l'occasion de cette mise au point!
Attente de publication
Bonjour,
Ecrire un roman est une grande aventure où l'on vit avec ses personnages, on l'on s'émeut avec eux. Mais lorsque l'on écrit, il faut aussi intéresser le futur lecteur, et à fortiori l'éditeur. Se pointer à la poste avec des colis de 1kg 5 en bon nombre ( huit éditeurs contactés) est une première étape et un grand coup de stress. Ensuite il y a le premier écrémage, avant le comité de lecture. En général on est vite avertit d'une décision de refus, par une lettre stéréotypée courtoise, mais un refus tout de même !
Quand on a la chance de franchir ce mur, l'affaire n'est pas encore jouée, qu'en penseront-ils ? Les doutes se mêlent alors à la joie de savoir que l'on sera lu par des professionnels. C'est à cet instant que l'adrénaline est au plus haut. Il va falloir patienter encore quelques semaines.
C'est le moment ou l'on peut commencer, presque, à se voir dans la peau d'un écrivain.
Je viens de franchir le premier stade, c'est un réel plaisir qui m'encourage à persévérer dans mon deuxième ouvrage. Cent fois tu remettra ton travail sur.... !
Sur trois éditeurs, j'ai un refus, un encouragement et un comité de lecture qui est en train de me juger. Pour un premier saut dans l'inconnu, je ne suis pas peu fier de mon travail. 98% des manuscrits passant au broyeur, je n'avais que peu de chance au départ. De 1 sur 1000, je suis passé à 1 chance sur 100 de finaliser mon rêve.
On dit plein de choses fausses sur les grands éditeurs. Non, ils ne sont pas fermés aux nouveaux auteurs. Chacun garde ses chances auprès d'eux, pourvu que le livre soit bon et qu'il ait une chance commerciale. Ce ne sont pas des philanthropes et doivent faire vivre leurs maisons, sans quoi ce serait la faillite des livres.
Ce livre, ce roman, je l'ai écris en trois mois. Je ne savais pas encore ce que j'allais dire, ni comment cela se finirait. Les personnages m'ont entraînés dans leur suite, la conclusion s'est imposée d'elle même.
Depuis toujours j'aime écrire, c'est un amis qui m'a mis au défit d'aller au bout de ma passion.
Je ne l'en remercierai jamais suffisamment.
Jérôme
message sans accents et sans adsl:
gcs vous faites un metier psychologiquement tres eprouvant:le post de jerome est si touchant, on a envie de lui payer un cafe et lui dire que son livre est bien, qu'il trouvera un editeur, que c'est beau de rever encore dans ce monde blase... Et a la place, vous allez etre oblige de lui dire que aimer ecrire ne fait pas de vous (lui) un ecrivain.Et vous vivez ca tous les jours!
Je vous propose d'installer une cagnotte a cote de votre boite aux lettres: tous ceux qui vous envoient un manuscrit devront dorenavant y cotiser, et a la fin de l'annee vous vous offrez une semaine de vacances en recompense de tous les noeuds au cerveau que ces manuscrits vous ont cause. Et puisque j'ai eu cette bonne idee, vous offrez a mon assoc un exemplaire du seul livre que vous aurez publie parmi les dizaines de manuscrits-cagnotte... Je delire et en plus ca va me prendre 10 minutes au moins pour poster ca...
Rédigé par : ecaterina | 24 mai 2007 à 13:46
je suis désolé pour la frappe.
Rédigé par : martingrall | 24 mai 2007 à 12:48
Il faut que ça bouge! mais ça bouge, le problème, on ne maîtrise pas le mouvement. Nous entrons dans une phase de dématérisation, et le livre ne fait parti. Pas tous bien sur Jerome, que l'on connîtra, ne pourra s'infuser qu'à travers le bouffant 90 gr en garamond pour bien assoir ses personnages... Mais heureusement une grande partie de l'édition deviendra virtuelle parce que sans autre intérêt que l'accompagnement d'un évemement. ce qui tue l'édition est l'édition elle-même. 52000 livres par an. Bouger, à mon sens c'ets unir les quatre composantes. L'auteur, le lecteur et entre deux éditeur et libraire. L'industrie du livre doit s'organiser comme toutes les autres industries, avec une demande par l'aval. C'est toujours le lecteur qui décide, selon la proposition qui lui est faite.
Rédigé par : martingrall | 24 mai 2007 à 12:46