Voilà de l'édition de la vraie!
Pas question de littérature, pas question d'idées, pas question de style...
Non question de lancement!
Publier le dialogue (par mails...!) entre Michel"dépressif"Houellebecq et Bernard-Henri"je sais tout" Lévy c'et quand même grand genre!
D'abord, personne ne peut affirmer qu'ils ont échangé quoique ce soit avant l'analyse de leurs disques durs respectifs et là croyez moi, il faut de l'informaticien haut de gamme...
Ensuite, avant même de l'ouvrir , on peut être sûr que les spécialistes de l'auto martyrologie n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère!
Car franchement, on voudrait faire passer Houellebecq pour un philosophe et B-H Lévy pour un écrivain qu'on essaierait pas de s'y prendre autrement...
Le problème c'est que ni l'un , ni l'autre...!
Rien...
Donc moi je dis "Bravo Térésa" c'est du super plan marketing , évidemment cela va très bien se vendre (les chiffres ici toutes les semaines jusqu'à Noël, avec ceux des autres d'ailleurs, histoire de rire un peu!) mais doit présenter un intérêt assez mineur....
Je me demande quand même si derrière tout ça , ce n'est pas un peu plus compliqué: un agent littéraire, ami d'un éditeur, des carrières à relancer, des échecs à faire oublier une respectabilité à acquérir pour l'un , une révolutionarisation à inventer pour l'autre...
Je vais vous dire quelque chose, je ne regrette pas de ne pas avoir eu cette idée mais en termes de business , je dis chapeau!
Donc suivent les articles du Monde, du Figaro, de L'Express, de Libération et de France 2.
faites votre choix entre les leurs et le mien...
Le livre s'appellera finalement Ennemis publics, a été écrit à quatre mains par Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy et sera publié en coédition par Flammarion et Grasset le 8 octobre. C'est Le Journal du dimanche qui a éventé ce qui était devenu un mystère de la rentrée littéraire en reproduisant, dans son édition du 21 septembre, la couverture de l'ouvrage.
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A la mi-juin, Teresa Cremisi, PDG de Flammarion, avait annoncé la sortie en librairie d'un livre événement sans révéler le nom des auteurs. Avec un premier tirage de 100 000 exemplaires et en dépit du renom de ses auteurs, le pari financier reste audacieux. Ennemis publics (336 p., 20 €) est une correspondance poursuivie par courriel entre les deux écrivains, de janvier à juillet 2008. Vivant en partie à l'étranger, ils ne se sont rencontrés qu'une fois. Michel Houellebecq est à l'origine du projet. "Il recherchait un interlocuteur et l'a trouvé avec Bernard-Henri Lévy. Les deux hommes se connaissaient peu", nous a précisé Teresa Cremisi. Si le nom du premier auteur avait fini par filtrer (Le Monde du 29 août), celui du second avait donné lieu à des spéculations aussi diverses que fantaisistes : Carla Bruni, Frédéric Beigbeder, Lionel Jospin, Maurice G. Dantec...
L'ouvrage sera diffusé et distribué par les services de Flammarion, mais il est publié en coédition avec Grasset, où Bernard-Henri Lévy est à la fois auteur et éditeur. Dans Ennemis publics, les deux écrivains, qui se sont aussi essayés à la réalisation cinématographique, dialoguent sur leurs goûts littéraires, leur famille, leur réputation, les attaques dont ils font l'objet.
Alain Beuve-Méry
Puis Le Figaro
Un livre cosigné Michel Houellebecq et Bernard-Henry Lévy : le suspense qui agitait le petit milieu littéraire a pris fin hier lorsqu'a été dévoilée l'identité du second auteur qui signe le mystérieux ouvrage «à deux voix» dont la sortie est prévue le 8 octobre chez Flammarion.
On savait depuis la fin du mois d'août que Michel Houellebecq était l'un des auteurs de ce fameux livre qui, tout l'été, a fait jaser sous le nom de code XXX. Mais, depuis la rentrée, les rumeurs allaient bon train concernant l'identité du deuxième. On a donc marié un peu vite l'auteur des Particules élémentaires à plusieurs célébrités, de Carla Bruni à Frédéric Beigbeder en passant par Maurice G. Dantec. Tous les pronostics étaient faux. Le mauvais garçon de la littérature française s'acoquine en effet avec l'inépuisable philosophe médiatique pour échanger sur la littérature, l'intime, leur réputation, l'amour et les autres.
Ce mariage de la carpe et du lapin générera sans doute des polémiques. L'association de deux duellistes que rien ne rapproche, si ce n'est le fait que tout deux ont réalisé au cinéma des films pour le moins ratés, a le mérite de créer la surprise. Le titre de leur ouvrage à quatre mains annonce la couleur : Ennemis publics.
Le plus joli coup éditorial de la rentrée se mesure aussi à l'aune du premier tirage, prévu entre 100 000 et 150 000 exemplaires. Saint-Germain-des-Prés en frissonne d'avance.
Ensuite L'Express...
DR
La couverture d'Ennemis Publics (Flammarion-Grasset), de Bernard-Henri Lévy et Michel Houellebecq, à paraître le 8 octobre.
En supplément
Article - Pour BHL, Henri Guaino est "raciste"
Forum - Pourquoi BHL dérange-t-il ?
Site - Sur Lire.fr: entretien avec Michel Houellebecq (2001)
Site - Sur Lire.fr: Comment BHL a bluffé les yankees
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C'était l'un des secrets les mieux gardés de la rentrée littéraire: avec qui le sulfureux Michel Houellebecq allait-il croiser le fer dans cet ouvrage dont le tout Saint-Germain-des-Prés faisait des gorges chaudes depuis des jours? On l'a appris hier: c'est BHL qui lui donnera la réplique, dans Ennemis publics, une "correspondance" qui s'annonce déjà comme un best-seller.
L'écrivain "maudit" et le philosophe médiatique, le nihiliste et le droit-de-l'hommiste, l'épigone de Céline et le sartrien auto-proclamé, le chantre de la misère sexuelle et le play-boy à la chemise échancré, celui qui croyait au clonage et celui qui n'y croyait pas... Dans leurs rêves les plus fous, les éditeurs n'auraient pas imaginé monter pareil "ticket" pour une rentrée littéraire.
Les citations sont extraites de la 4e de couverture d'Ennemis Publics. Qui a écrit quoi...
Teresa Cremisi, l'avisée patronne de Flammarion, l'a fait. Et mise gros - 130 000 exemplaires sont en cours d'impression - sur le couple improbable formé par Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy. Longtemps entouré d'un secret ostentatoire, leur opus à quatre mains intitulé "Ennemis publics" - 20 euros, 336 pages - sera disponible en librairie le 8 octobre prochain.
Officiellement, il ne s'agit nullement d'un coup d'édition, mais bien d'une correspondance authentique devenue un livre. C'est Michel Houellebecq qui, au début de l'année 2008, aurait pris l'initiative des ces échanges épistolaires, pour des motifs semble-t-il liés au cinéma (les deux hommes se piquent d'être réalisateurs, et Arielle Dombasle, compagne de BHL, joue dans le dernier film de Houellebecq). Les correspondants se seraient ensuite pris au jeu, les lettres se seraient croisées entre New York et l'Andalousie, Tanger et l'Irlande, et l'idée d'une publication aurait germé.
Le sujet de ces conversations de puissance à puissance? La littérature, l'amour, Aragon, les pères et les mères et autres grands sujets, mais aussi la méchanceté des critiques, des jaloux et autres aigris à leur encontre. Car bizarrement, ces deux "people" trônant au pinacle du monde médiatico-littéraire, dont chaque posture est surexposée et survendue, se vivent comme calomniés, injuriés, traînés dans la boue... Résultat: un dialogue, très travaillé dit-on, aux allures de partie d'échecs, où ces deux personnages qui ne se connaissent pas bien, mais se sont toujours ménagés, avancent tour à tour leurs pions.
DR
Reste à savoir si ces épanchements qu'on imagine non dénués de narcissisme seront "concernants" pour le grand public... L'opération, d'ores et déjà, s'annonce payante pour un BHL en mal de crédibilité, plus que pour un Houellebecq "culte" mais de plus en plus gagné par une certaine paranoïa. Et aussi pour la maison Flammarion (même si Grasset s'est raccroché au projet) qui, grâce à cet ovni littéraire, a ramené au bercail le très vendeur auteur de La possibité d'une île, après son passage chez Fayard.
Et Libération...
Houellebecq et BHL font un livre
Duo. Le romancier et l’essayiste jouent aux «Ennemis publics».
CLAIRE DEVARRIEUX
QUOTIDIEN : lundi 22 septembre 2008
5 réactions
e secret aura été bien gardé. On apprend seulement maintenant l’identité des deux vedettes conjuguant leurs talents dans un ouvrage à paraître chez Flammarion : il s’agit de Michel Houellebecq et de Bernard-Henri Lévy. Le Journal du dimanche l’a révélé hier, après avoir amorcé le mystère en juin.
Le principe : une correspondance entre les deux écrivains. Le titre : Ennemis publics. Long (336 pages), vendu 20 euros à partir du 8 octobre, l’ouvrage est une coédition Flammarion, que Houellebecq a quitté au moment de la Possibilité d’une île (Fayard, 2005), et Grasset, la maison de BHL. La couverture est illustrée par la photographie des deux auteurs et l’ondulation d’un cachet d’oblitération postale.
«On possède déjà quelques éléments sur ce qui s’annonce comme un événement», écrit Marie-Laure Delorme dans le JDD. «Ils y parlent de la littérature, de l’intime, de l’humour, de leurs parents, de l’amour. […] Ils évoquent aussi ceux qu’ils aiment et ceux qu’ils n’aiment pas. Grosses polémiques en vue.» On a eu récemment un aperçu de ceux que Michel Houellebecq n’aime pas (à peu près tous les journaux français), dans un entretien avec Frédéric Beigbeder paru dans le magazine GQ.
A propos de son correspondant, le JDD reproduit cette citation de Houellebecq : «Tout, comme on dit, nous sépare - à l’exception d’un point, fondamental : nous sommes l’un comme l’autre des individus assez méprisables.»
Les libraires, habitués à ce genre de procédé, ont retenu plus de cent mille exemplaires d’Ennemis publics sans savoir de quoi il s’agissait.
Et aussi France 2...
La surprise Flammarion: un livre Houellebecq-BHL
Bernard-Henri Lévy à Washington le 26 janvier 2006, dans le cadre de la promotion aux Etats-Unis d'"American Vertigo"
© AFP - Jim Martin
Le Journal du Dimanche a dévoilé les auteurs du livre "surprise" à quatre mains annoncé en juin par Flammarion
Co-édité par Flammarion et Grasset, "Ennemis publics" (titre de l'ouvrage, en librairie le 8 octobre) sera signé Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy (et non Houellebecq et Beigbeder, comme l'avait annoncé Marianne 2).
Le livre sera tiré à 100.000 exemplaires.
Sa sortie avait été présentée en juin comme un événement éditorial par la Présidente-directrice-générale des éditions Flammarion, Teresa Cremisi, qui avait refusé de dévoiler le nom des auteurs.
On reste à priori sceptique devant l'intérêt de ce dialogue (sous forme de correspondance) entre un romancier (Houellebecq) dont les thèses flirtent volontiers avec celles de l'extrême-droite, et un philosophe (Bernard-Henri Lévy) autoproclamé de gauche, dont les idées, désormais aussi connues qu'attendues, finissent par lasser le lectorat.
Selon le directeur commercial de Grasset, Antoine Boussin, l'avant-dernier livre de BHL, "American Vertigo" (publié en mars 2006), se serait vendu dans l'hexagone à 115.000 exemplaires. Un an plus tard, "Ce grand cadavre à la renverse" (sorti à l'automne 2007) n'a pas dépassé les 45.000 exemplaires (au grand maximum, les chiffres fournis par les éditeurs étant toujours à prendre avec des pincettes). Malgré ses relais médiatiques, l'éternel "nouveau philosophe" se vend moins bien. Les polémiques téléphonées sur l'ouvrage à venir suffiront-elles à ressusciter la marque BHL ? Et Michel Houellebecq sent-il toujours le soufre, alors que "La possibilité d'une île", film qu'il a lui-même adapté de son roman, n'a rencontré ce mois-ci que l'indifférence du public ? On verra à partir de la mi-octobre si le fruit de l'improbable rencontre imaginée par Teresa Cremisi parvient (ou non) à se glisser au sommet des meilleures ventes.
Bonsoir...COMMENT ENTRER EN CONTACT AVEC VOTRE MAISON D EDITION...
EN EFFET JE POSSEDE UN TRESOR LITERRAIRE...QUI A UNE FACHEUSE RESSEMBLANCE AVEC AU PLAISIR DE DIEU..
MERCI
Rédigé par : X | 03 février 2009 à 17:50
Je crois que vous devriez effectivement avoir votre propre blog, Gillou le fou, dans lequel vous exprimez toutes vos opinions persos, et un blog Héloïse d'Ormesson qui conte vos livres, vos passions, vos admirations. Vous allez vous faire trop d'ennemis à fustiger ainsi vos confrères et tout cela pour pas grand chose.
Rédigé par : LC | 24 septembre 2008 à 00:46
Ainsi les suRprimes ont franchit l'atlantique nord. Mais à vingt euros c'est tentant. Mais les vingt répliques qui ne manqueront pas de fleurir sur tous les média suffiront.
Rédigé par : martingrall | 22 septembre 2008 à 23:54